
Ils ont fêté le centenaire de la Première République,
Coiffés de leurs bonnets phrygiens en liesse et formant une ronde.
Et les chants révolutionnaires ont résonné comme un tonnerre
Par tous les échos laryngiens dansant sur « Auprès de ma blonde ».
Deux Marianne et leurs drapeaux. Des aristocrates en perruque
Observent d’un air ébahi les joyeux citoyens qui dansent.
Les royalistes, vieux crapauds, pleurent leur régime caduque
Et les fanions de tous pays flottent en toute indépendance.
Tableau de Henri Rousseau.
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