À l’œil et à l’oreille des oiseaux

Parfois je parais narcissique lorsque je parle de moi-même
Comme si je m’interrogeais auprès du miroir de mon âme
Qui me renvoie l’amour classique car il est normal que je m’aime
Et comme si je me prorogeais dans un égocentrisme infâme.

Heureusement tous les oiseaux sont connectés à la nature
Et me chantent que tout va bien et que ma quête n’est pas vaine.
Par leur incroyable réseau je retrouve la signature
De mes ancêtres amphibiens qui coulent dans mes propres veines.

Finalement je reste à l’écoute et j’apprends à me pardonner
Ainsi qu’aux autres, tous les maux ou le bien que j’ai mal compris.
J’y crois tout autant que je doute mais c’est ce que Dieu m’a donné
En créant tous les animaux savants fors moi-même, l’incompris.

Tableaux de Claude Verlinde.

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