

Le vendredi, elle a le blues, toujours l’ivresse des profondeurs
Qui lui fait voir soit tout en noir, soit tout en bleu, soit tout en blanc.
Alors elle enfile sa blouse qui dissimule ses rondeurs
Et chante tout son désespoir d’un récital des plus troublants.
Puis du samedi au dimanche, elle se baigne de couleurs
Pour mieux accueillir la balade des matelots en mal d’amour,
Lassés de s’astiquer le manche – ce qui provoque cals et douleurs –,
Qui viennent écouter ses ballades un peu grivoises mais riches d’humour.
Illustrations de Julie Paschkis sur https:wondrouswovenmagic.wordpress.com20101013wondrous-wednesday-julie-paschkiss-fabrics .
Laisser un commentaire