Les eaux moirées

Les reflets pervers narcissiques n’étant pas ceux que je préfère,
J’essaie de prévoir l’avenir dans l’image inversée du temps.
Hélas les pollutions toxiques me montrent une étrange atmosphère
Qui tendrait à me prévenir d’un poison latent rebutant.

Alors je m’en vais explorer les flaques et les mares stagnantes
Où l’eau de pluie a décanté dans la froidure de l’hiver.
Mais le printemps vient déplorer des odeurs pas très avenantes
Dans ces endroits désenchantés exempts du moindre fait divers.

Sans doute les ruisseaux rieurs ruissèleront de beaux présages
Hélas des flots de mousse orange s’écoulent des dernières pluies.
Quel est ce démon bousilleur qui gâche les beaux paysages ?
Flore véritable sporange ou corruption sortant du puits ?

Tableaux de Phyllis Shafer sur https:stremmelgallery.comphyllis-shafer-beneath-one-sky .

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