
Aussitôt né, c’est de départ pour la course contre la vie
Où il ne pourra s’arrêter d’avancer sinon reculer.
Où court-il ainsi ? Nulle part ! Sa faim toujours inassouvie
Le pousse à ne jamais regretter de devoir tant gesticuler.
Ainsi était la vie de Mars, un mois échappé à l’hiver
Qui voulait connaître l’amour et épanouir sa libido.
Mais le printemps aime les farces ; le mois d’avril n’est qu’un pervers
Qui lui glisse dans un trait d’humour un poisson derrière le dos.
Illustration de Lisa Aisato sur https:www.aisato.noandre-illustrasjoner#itemId=55830f07e4b0d670c6fc3e2b .
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