


La femme-grue empanachée	observe du bout de ses seins
Mais ferme ses yeux impudiques	de peur de révéler son âme
Et lance un esprit détaché	relatifs aux sombres desseins
De ses visiteurs sporadiques	qui viennent entreprendre la femme.
Regards croisés dans les harems	dont les seins indiscrets se croisent
Car ils s’évaluent du regard	autant du cœur que la raison.
Ainsi le corps sert de barème	et de graduation grivoise
Pour amener le mâle hagard	à la maîtresse de maison.
Vous, petites saintes nitouches,	qui entraînez à la fenêtre
L’effet de vos visions mammaires	qui guettent le héros olympien,
Fermez les yeux, ouvrez la bouche,	sentez votre pouvoir renaître
Quand votre corps devenant mère	deviendra regard œdipien.
Illustrations de Willy Maltaite extraites de l’album « Le jardin des couleurs ».

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