La plume de l’ange

Le temps passait seul, sans son ange qui n’avait pu se libérer
Et j’écrivais à cœur perdu, l’esprit crissant sur le papier.
Lorsque dans la lumière orange d’un crépuscule réverbéré,
Une plume blanche, éperdue, vint atterrir juste à mes pieds.

La nuit était-elle tombée ou était-ce entre chien et loup ?
Toujours est-il qu’un ange blanc se posa à proximité.
Et moi bien sûr, j’ai succombé, ce qui rendit le temps jaloux
Qui suspendit l’ange tremblant entre deux airs illimités.

J’ai pris sa plume que j’ai trempée à l’encre d’une nuit sans Lune
Et j’ai raconté cette histoire du temps et de l’ange qui passent.
Plaise au lecteur que j’ai trompé avec cette idée opportune
Qu’il prenne conscience notoire de mes errances dans l’espace.

Illustration d’Andrej Mashkovtsev

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