


J’aime déshabiller le temps et lui ôter la carapace
De la vieillesse dont il enduit la peau des beautés éphémères.
Mot fugitif, presque insultant, qui évoque le temps qui passe
Et qui tristement éconduit le souvenir de nos grands-mères.
Le curseur du temps dans leurs rides où sont gravées leurs émotions
Fait chanter l’écho de leurs cœurs avec une ardeur impatiente.
Combien de jours, de nuits torrides, avec l’amour en promotion
Ont induit les rires moqueurs de leurs jeunesses insouciantes ?
Les belles dames du temps jadis, quelque part immortalisées
Par les vibrations de leurs âmes qui pulsent en ondes maternelles,
Pour que jamais ne s’affadissent leurs présences cristallisées,
Nous ont intégré ce sésame comme une intuition éternelle.
Photos de Marie Doro, Maude Fealy, Ione Bright & Paulette Navier
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