
L’électrice, en démocratie, possède le pouvoir de choisir
À l’opposé, en monarchie, elle se doit d’embrasser son prince.
Sans doute qu’en théocratie, les dieux élus règnent à loisir ;
Peut-être même qu’en anarchie, c’est plutôt le peuple qui grince.
L’idéal serait d’essayer chaque prétendu président
Et passer une nuit d’amour pour savoir s’il est un bon coup.
S’il passe son temps à grasseyer comme tous ses véreux précédents,
Dans tel cas, on pourra toujours voter en lui tordant le cou.
À force de nous prendre pour des nouilles et de nous plumer comme un œuf,
On se rassemble à la Bastille afin de le montrer du doigt.
Et s’il fait comme la grenouille qui veut être grosse comme un bœuf,
Laissons-le enfler des chevilles et éclater comme il se doit.
Tableau de Lisa Aisato sur https://www.aisato.no
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