

Certaines sirènes – perverses ? – ne chantent pas pour les marins
Mais pour les jolies marinières qui se baignent bien innocemment
Dans les courants d’eaux de traverses où guettent leurs ongles ivoirins
De drôles d’écailles poissonnières brillant de troubles chatoiements.
Elles ne les tuent pas, au contraire ! Elles les convertissent à leurs causes
En les transformant en sirènes lors d’amoureuses mutations.
Si cette possession arbitraire ne déclenche aucune psychose,
On dit sa pratique sereine fors sa mauvaise réputation.
Tableaux de David Delamare.
Laisser un commentaire