
Évidemment quand vient la nuit du vendredi au samedi,
Tous les oublis de la semaine étendent mon état de veille
Dont les images qui m’ennuient n’en sont pas les plus affadies
Mais flèchent l’expérience humaine vers un détail qui me réveille.
Si tout était aussi facile que l’œuf de Colomb légendaire
J’en mettrais un sur mon chevet en guise de paratonnerre.
Les échecs les plus difficiles qui se succèdent en hécatombes
Seraient alors parachevés ou tués dans l’œuf calendaire.
Un œuf de poule le dimanche, ne tournons pas autour du pot !
Un œuf de caille le lundi, puis augmenter le gabarit.
Si ça n’arrête pas mes nuits blanches et ne perturbe mon repos
J’aurai l’esprit approfondi s’il en éclot un canari.
Tableau d’Oda Iselin Sonderland.
Laisser un commentaire