




L’histoire qui toujours recommence avec le lever du soleil
Est comme l’eau de la rivière ; tout dépend de la pluie d’hier.
Et s’il a plu une romance, un conte au pays des merveilles,
Alors nous sommes à la lisière d’un moment clef intermédiaire.
Mais la belle n’est pas réveillée et reste à rêver au passé ;
Sans doute croit-elle que sa journée sera conforme aux précédentes ?
Elle se rendort sur l’oreiller et continue à rêvasser
Et l’heure continue de tourner dans une torpeur obsédante.
Peu à peu les limbes s’écartent et la léthargie se dissipe ;
Elle se redresse mais à grand peine dans les images éparpillées
Pareilles à un château de carte dont les figures anticipent
Une révélation soudaine sur la fille déshabillée.
Mais voici que son ventre rond frémit lorsqu’elle se relève.
Bien sûr ! Notre reine est enceinte et vient d’entendre le prénom
Qui fait écho en son giron à sa rêverie qui s’achève
Et lui a révélé l’empreinte d’un grand chevalier de renom.
Tableaux de Daniel Ludwig sur https:poramoralarte-exposito.blogspot.com201808daniel-ludwig_20.html?m=1 .
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