



Je ne jure que par le sein bleu, issu du saint des saints royal.
Par la poitrine de Cléopâtre ou le buste de Shéhérazade.
D’ailleurs le terme « Palsambleu » est resté conforme et loyal
À tous les hommes qui idolâtrent les seins nus des belles naïades.
Par les tétons de Madelon qui servait à boire aux garçons !
Par les mamelles de la pucelle qui botta les Anglois de France !
Par les seins ronds comme des melons qui appâtent comme un hameçon !
Par les poitrines de toutes celles qui mettront leur doudounes en transe !
Alors fini le rouge à lèvres, vive le bleu à mamelon !
Turquoise estompé sur le galbe et, sur le téton, outremer.
La femme gagnée par la fièvre du bleu fera dans les salons
Un chef-d’œuvre des plus admirables d’azur si intense et mammaire.
Tableaux de David Bromley.
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