
Un œil géant dans le désert semblait surgir pour m’observer
Venu sans doute pour apaiser sa faim et chercher l’aventure.
Tout comme un loup très peu disert ou bien un renard réservé
Dardant sa pupille braisée sur l’azur brossé d’argenture.
Je m’attendais à une voix perçant le firmament voilé
Pour me dire : « Apprivoise-moi ! Je m’ennuie tant sur ta planète ! »
Mais seuls les buissons à claire-voie dansaient sous le ciel étoilé
Agités par un vent sournois qui sifflait entre les dunettes.
Mais plus le soleil s’affaissait et plus le regard s’acérait
Tout comme l’œil de la conscience pour moi, esseulé désormais.
Et plus le jour disparaissait plus sa vision m’exaspérait
Jusqu’à ce que dans l’insouciance, la nuit ne l’aveugle à jamais.
Tableau « Eye Over the Desert » de Paul Lehr sur https:70sscifiart.tumblr.com.
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