





D’abord ma mère, la première, ensuite ma tante la seconde,
Et puis à part mes deux grands-mères, pas d’autre femme ne m’a ravi.
Aucune sœur dans ma chaumière ni de cousine Cunégonde
Qui m’auraient appris le sommaire du grand ouvrage de la vie.
Soudain l’école devient mixte et les demoiselles prolixes
Sont trop nombreuses et mystérieuse ; moi timoré et trop timide.
D’ailleurs sans être anatomiste, leurs corps tournent en idées fixes
Dans mes rêveries luxurieuses et sur les draps restés humides.
Et puis les femmes de ma vie ont marcotté filles et nièces,
De belles-sœurs en belles-filles, de mariages en unions libres.
Peu à peu les femmes ont gravi les échelons en hardiesse
Au petit bonheur en famille, qu’il est beau ce bel équilibre !
Portraits de Sandra Pelser.
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