


Certains voient l’âme au fond des yeux ; moi, je la vois dans les nuances
Qu’une femme affiche sur son front comme un panneau indicateur.
Un troisième œil, fort délicieux, qui dégage son influence
Et dont le cœur ose l’affront de son rôle amplificateur.
Le chapeau révèle tant de choses qu’un roman n’y suffirait pas
À raconter ce qui se passe entre les oreilles et les yeux.
Et soudain se métamorphosent envoûtement, charme et appas
Par une plume qui dépasse ou un p’tit oiseau audacieux.
Nu-tête, épaules dégagées, l’âme et le cœur, tous deux, débordent ;
Le regard devient magnétique et la bouche un peu frémissante.
Ainsi, la femme apanagée dévoile à celui qui l’aborde
Le contenu signalétique d’une âme par trop resplendissante.
Tableaux d’Arnaud Bauville.
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