
Entre sirènes on s’entend bien cependant on ne mange rien ;
Il faut mettre l’homme à la bouche pour satisfaire l’appétit.
Et elles en consomment, Ô combien ! Marins, aviateurs ou terriens ;
Tous ceux qui tombent sur leurs couches numérotent leurs abatis.
Entre sirènes on se comprend, on met au point des stratagèmes
Pour attirer et capturer tout ce qui passe à leur portée.
Chacune, isolée, entreprend un joli chant qui dit « je t’aime »
Comme un filet ligaturé que les vagues vont transporter.
Entre sirènes, on se soutient, on s’épaule, on se serre les coudes
Pour rapporter à la maison toute une pêche miraculeuse.
Entre sirènes, on s’entretient et les amitiés se ressoudent
Au cours du festin de saison après leurs amours crapuleuses.
Illustration Yuehui Tang sur https:aphrodisiacart01.wordpress.com20160612yuehui-tang .
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