
Un coup de foudre au crépuscule lors de son dernier rayon vert
Qu’il adresse, tel un message, à l’astre féminin du soir.
Celle dont le croissant bascule l’embrasse alors sous le couvert
De l’ombre qui prend le passage au jour en lui disant « bonsoir ».
Juste un baiser et disparaît le Soleil amoureux déçu
De n’avoir pas d’autre occasion sous la discrétion des étoiles
Qui taisent lorsqu’il réapparaît combien la Lune était fessue
Lors d’une éclipse d’évasion durant la danse des sept voiles.
Quand vient la nuit de Lune rousse, des faubourgs de la Voie Lactée
Le Soleil lance un billet doux cacheté d’étoiles filantes.
Sept jours après, quand se rebrousse le temps de s’être contacté,
Les astres fuient, on ne sait d’où, vivre leurs amours ambulantes.
Tableau de Marta Orlowska sur https:www.behance.netMoonOnRoof .
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