


Une forteresse de mystères à l’entrée jalousement gardée
Par une escouade de jupons et de dentelles en oubliettes.
Ne dites rien ! Il faut se taire car il n’y a rien à regarder
Et lorsqu’elle passe sur un pont, il vous faut fermer les mirettes.
La voie des airs reste hasardeuse et les fruits sont bien défendus
Par un instable mâchicoulis qui borde les rotondités.
Une curiosité baladeuse provoquera la main tendue
Qui claque sur le malpoli, prix de son intrépidité.
Vous eûtes pu ouvrir la poterne dissimulée dans son armure
À l’aide de la clef du cœur mais ça, il eut fallu l’ savoir.
Pour éclairer votre lanterne, inadaptée à sa serrure,
Vous n’obtiendriez à contrecœur qu’une fin de non-recevoir.
Tableaux d’Alan Macdonald.
Laisser un commentaire