La voix de sa mère

Partout elle recherchait sa mère depuis qu’elle les avait quittés
Pour les abysses éternelles aux eaux chatoyantes et nacrées.
Malgré la mémoire éphémère de son départ précipité,
Elle compulsait les maternelles origines de son chant sacré.

Héritière de son ouïe fine – des oreilles en colimaçon –
Elle disposait des coquillages là, tout autour de son séant,
Pour écouter la voix divine, assise sur sa queue de poisson,
Dont remontait le babillage par le réseau des océans.

Tableau de Shiori Matsumoto sur https://iamachild.wordpress.com/category/matsumoto-shiori

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