Au regard où vont les choses

La façon de voir la nature appartient au cœur de l’artiste
Car l’œil ne sait que regarder, seul le cœur sait apprécier.
Lui seul voit la température qui lui plait ou bien qui l’attriste
Et sait jeter ou bien garder le sentiment associé.

Le peintre sait fermer les yeux pour voir les couleurs invisibles,
Il oriente son appareil contre toute normalité.
Il ne voit pas le merveilleux ; il l’extrait de l’imprévisible
Qui vient parler à son oreille des nouvelles tonalités.

Je laisse l’œil se promener dans l’image et, sans polémique,
J’écoute sa petite voix qui me raconte son histoire.
Je n’ suis pas poète chevronné des écoles académiques
Et je cherche ma propre voie aux dépends de mon auditoire.

Illustration de François Ravard

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