
Dans la forêt des nuits profondes aux arbres peints en clair-obscur,
Jamais étoile ne pénètre fors un petit rayon de Lune.
Mais quelques herbes vagabondes tendent leurs limbes et leurs nervures
Vers l’astre pour s’y reconnaître ; bruyères, genêts et callunes.
Petite musique de Lune jouée sur un halo léger
Semble animer des feux follets entre les bois reconnaissants.
Quelques farfadets de fortune se mettent alors à galéjer
Et soudain s’enfuient, affolés, au premier cri du jour naissant.
Tableau de Jan Sluyters
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