


Lundi, je sens le blues qui monte avec la première marée
Qui m’apporte du vague à l’âme à l’idée de recommencer
À rajouter à mon décompte un nouveau jour à démarrer,
Attiser, surveiller sa flamme sans pour autant le romancer.
Mardi, le cœur à marée basse fait l’inventaire de la place
Qu’il occupe sur cette plage, sur cette tranche de ma vie.
J’observe tout ce qu’il s’y passe, chaque seconde qui remplace
La précédente au recyclage et qui se répète à l’envi.
Mercredi, j’ai oublié l’heure et j’ai raté la marée haute.
Tant mieux car Madame la Lune m’agace avec ses haut-le-cœur.
Je cesse d’obéir au leurre de monter ou baisser la cote
De mon moral à la fortune des phases de l’astre moqueur.
Tableaux de Francisco Fonseca
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