L’impossibilité d’une île

Mon cœur rêve d’îles désertes où l’on vit nu dans l’insouciance
Comme si le singe, tapi en moi, restait dans son arbre éploré.
Mon âme se montre diserte pour refouler l’insignifiance
Du progrès qui met en émoi l’esprit sans cesse amélioré.

Redevenir homme des bois et retourner à la nature ?
Il semblerait qu’il soit trop tard car le temps reste irréversible.
Les remords font le contrepoids avec la triste conjoncture
Aux regrets toujours en retard sur ses effets imprévisibles.

Tableaux d’Anne Delplace sur http://www.anne-delplace.com/peinture-huile.php

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