Ses vendredis à elle

Elle voulait changer d’atmosphère et se retirer de ce monde
Où ne reste nulle île déserte ni oasis en plein désert.
Les montagnes ou la stratosphère lui donnant des nausées immondes,
La mer apparut plus ouverte et les poissons pas moins diserts.

Elle a échangé son local qui sentait trop l’air confiné,
Étanchéifié ses fenêtres et rempli d’eau l’appartement.
Puis elle a passé le bocal avec deux doigts d’air comprimé
Enfin elle s’est sentie renaître et son poisson, également.

Photo de Sophie Black

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