



Si j’endors tous ces petits « moi » qui veulent diriger ma vie,
J’arrive alors à retrouver le chemin de mon âme pure.
Et je retrouve avec émoi tous ces fragments avec envie
Qui se réveillent pour m’éprouver et m’allouer cette coupure :
Dans le globe de mon enfance, dansaient des ballets merveilleux
Sur des musiques féeriques et des pays imaginaires.
Mes petits neurones sans défense, encore en état sommeilleux,
Pensaient en idées génériques pas encore extraordinaires.
Dans le flou de l’adolescence, ils se sont mis à tournoyer
Sous l’effet de testostérone dictée par mes pressentiments.
Tous mes sens en effervescence s’en retrouvaient soudain noyés
Afin que le cœur fanfaronne à éprouver ses sentiments.
Aujourd’hui le cœur accélère ou bien la Terre tourne trop vite
Et moi, j’orbite dans mon refuge autour d’un ballet endiablé.
Toutes mes pensées parcellaires quittent mes neurones et lévitent
Sous cette force centrifuge produite par un monde accablé.
Photos de Tim Walker
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