
Que vienne le temps des câlins après une vie de labeur
Lorsque la mort m’embrassera le cœur en paix, l’âme ravie !
Même si c’ n’était pas très malin d’avoir entretenu ma peur
De mourir quand s’arrêtera le dernier souffle de ma vie.
Durant ma vie paradoxale, j’ai aimé la petite mort,
Celle qui succède aux fantasmes après le plaisir de l’amour.
Mais pour l’issue philosophale d’une existence sans remords,
Oserais-je comme ultime orgasme, mourir de rire non sans humour ?
Mais quand je quitterai ma vie, j’en aurai les jambes coupées ;
J’embrasserai celles qui restent, qui m’aiment et que j’ai bien aimées.
De la première qui m’a ravi à ma dernière jolie poupée
Pour lesquelles mon dernier geste sera un rencard programmé.
Sculpture de Bruno Bruni.
Laisser un commentaire