L’embarcadère de rêve

Un rêve qui ne manque pas d’air serait d’attendre un dirigeable
Directement sur ma terrasse contiguë à l’embarcadère.
Pour un voyage hebdomadaire avec billets interchangeables
Afin que je me débarrasse des tracasseries légendaires.

Puis, selon la boussole folle qui tournicote au gré des vents,
Je m’embarquerais sans valise juste mes chaussures à la main.
Et dans l’azur dont je raffole, je m’élancerais aux devants
De l’aventure sans balise, sans destination pour demain.

Et puis, à l’intérieur du rêve, s’entrouvrirait un autre monde
Où disparaîtraient les frontières pour ne laisser que l’inconnu.
Les heures, d’ordinaire si brèves, dans une course vagabonde,
D’allongeraient la vie entière pour l’honneur d’un cœur ingénu.

Tableaux de Stanislav V. Plutenko sur http://malaguetasur.blogspot.com/2015/03/stalinlav-plutenko-pintor-ruso.html

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