C’était avant l’hiver

J’ai connu des printemps voraces d’une jeunesse insatiable
Baignée dans un temps d’insouciance presque arrêté sur mes treize ans,
Où nulle inquiétude n’embarrasse ni dieu, ni maître, ni le diable
Et où la vie n’est qu’impatience à boire le moment présent.

J’ai connu des étés de rêves comme un paradis avant l’heure,
Avant que ne démarre l’horloge du temps stupide des adultes.
L’hiver où tu marches ou tu crèves afin d’entretenir le leurre
D’une vie qui ferait l’éloge des vanités qui en résultent.

Tableaux de Lisa Aisato sur https://www.aisato.no

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