
La vieille tour d’ivoire, tout arrosée des pleurs
De la dame captive, se remit à pousser.
Et la Terre sut boire et produire des fleurs
Qu’on dit admiratives de charme éclaboussées.
Puis le vilain dragon muta et s’allongea
Et d’un dur caractère, devint fou à lier.
Un prince d’Aragon que cela arrangea
Grimpa sa salutaire queue comme un escalier.
La belle avait grossi avec tout le château
Et ne pouvait passer les portes et les fenêtres.
Le prince, assez concis, reprenant du gâteau,
Lui dit, l’air compassé, ne pas la reconnaître.
Tableau d’Anna Berezovskaya
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