


Ainsi parlaient les amazones, directement au corps-à-corps,
Enlaçant amoureusement le cou puissant de l’animal.
Alliées à la flore et la faune auxquelles elles étaient en accord,
Elles vivaient langoureusement l’instant infinitésimal.
Ainsi flattaient les écuyères, passionnément au cœur-à-cœur,
Paradant somptueusement avec leurs compagnons équestres.
Les pieds plantés dans l’étrivière, en mouvements alambiqueurs,
Elles dansaient voluptueusement suivant le rythme de l’orchestre.
Ainsi sincères, les cavalières unissent l’esprit et leurs âmes,
S’attachant délibérément à la vigueur du destrier.
Féminine et animalière, l’union alloue tout un programme
À l’amour immodérément qui met le pied à l’étrier.
Tableaux de Peter Mitchev
Laisser un commentaire