Étiquette : Anniversaire

Anniversaire des poèmes écrits au fil des années au quantième du jour

  • Le chaudron de Mélusine

    Le chaudron de Mélusine

    Les temps sont durs pour les sorcières et souvent elles font la manche
    Au coin des chemins de traverse, dans les clairières ou les fourrés.
    Pour une collecte bénéficiaire, elles n’hésitent pas le dimanche,
    Malgré toutes les controverses, à quêter nues dans les forêts.

    Ainsi j’ai croisé Mélusine assise près de son chaudron
    Proposant d’user quelques charmes contre quelques pièces d’argent.
    Dans le bois derrière l’usine, elle espérait un escadron
    De voleurs ou bien de gendarmes, au pire en les départageant.

    Mais le dimanche, les voleurs sont plutôt sur les quais de gare
    Et les gendarmes sur les routes à apostropher les chauffards.
    Avec son air batifoleur qui me lorgnait sans crier gare,
    J’ai eu pitié de sa déroute qui m’avait donné le cafard.

    Je lui ai donné tous mes sous et j’ai vidé toute ma bourse ;
    Elle enleva son justaucorps et m’offrît sa chair en échange
    Que j’ai goûtée de tout mon saoul, le cœur battant à bout de course.
    Depuis j’en ai le diable au corps et la queue raide qui me démange.

    Envers les putes blennorragiques, je m’étais toujours soucié
    Mais je pensais qu’avec mes bourses, une sorcière conviendrait.
    Depuis, ma baguette magique agit comme baguette de sourcier
    Et me repère les bonnes sources de l’amour qui circonviendrait.

    Tableau de Stan Davis sur https:casepaga.blogs.sapo.ptnativos-americanos-a-pintura-de-stan-6214985 .

  • Les sondages

    Les sondages

    À chaque heure de la journée et même la nuit, s’il vous plaît,
    On me demande mon avis sur mon lot de consommation
    Car une fois faite la tournée de tout ce que j’ai contemplé
    Et que j’ai payé le devis, il leur faut ma confirmation.

    Trois fois par jour, je dis mon nom, mon adresse et mes mots de passe
    Et puis surtout je dois répondre au mail l’authentification.
    Parfois il faut répondre « non » car le « oui » mène à une impasse ;
    Jamais je ne peux correspondre la moindre modification.

    Un jour je quitterai facebook, Instagram, Dragons & Donjons ;
    J’abandonnerai Amazone, Netflix, Disney, Twitter, YouTube.
    Trop tard ! Je suis fait comme un bouc, un mouton dupé, un pigeon
    Qui a cru que le trou d’ozone n’était rien qu’un gros coup de pub.

    Illustration de Nicole Claveloux.

  • Mon loup intérieur

    Mon loup intérieur

    Sans vraiment être un loup-garou, je sens souvent monter la bête
    Lorsqu’il me prend une colère pour un motif grave ou futile.
    Je pars sur les chapeaux de roues, le sang me remonte à la tête
    Et je me sens pousser molaires et incisives qui me mutilent.

    Et puis ma colère retombe après avoir longtemps hurlé
    Comme un soir sous la pleine lune un lycanthrope l’aurait fait.
    Est-ce qu’ainsi je creuse ma tombe, est-ce que la mort me coud l’ourlet
    Pour me mettre en fosse commune avec un suaire surfait ?

    Bien sûr, ce n’est qu’une soupape pour évacuer la pression
    Que je dois juste maitriser pour ne bouleverser personne.
    Cet anathème me handicape et je fais mauvaise impression
    Sur ma chérie électrisée quand l’heure du coup de gueule sonne.

    Tableau d’Aaron Jasinski sur https:www.taringa.net+arteaaron-jasinski-pinceladas-nostalgicas-parte-2_hrdb0 ainsi que sur https:www.aaronjasinski.com .

  • Les maux t’y qu’on

    Les maux t’y qu’on

    La communication progresse plus par l’image que la parole
    Et l’on s’échange des icones, des stickers et des émojis.
    Un bonhomme rouge si l’on s’agresse, un bisou si l’on se cajole,
    Un chat hilare si l’on déconne comme nouvelle étymologie.

    Quand on me pose en commentaire un petit dessin rigolo,
    J’ n’ sais pas trop comment y répondre, j’ n’ai pas l’émoticone facile.
    Alors je préfère me taire et faire un geste plus écolo
    En me servant pour correspondre de ce petit texte imbécile.

    Tableau d’Aaron Jasinski sur https:www.taringa.net+arteaaron-jasinski-pinceladas-nostalgicas-parte-2_hrdb0 ainsi que sur https:www.aaronjasinski.com .

  • La portée de la Lune

    La lyre aux sept rayons de Lune berce la forêt endormie
    Jouée par des doigts délicats interprétant le chant d’Orphée.
    Fougères, fleurs, bois et callunes tombent tous en hypothermie
    Par la teneur du prédicat de la musique de Morphée.

    D’une beauté simple et sauvage, Daphné, évitant Apollon,
    Deviendra reine de la faune, couronnée de feuilles de laurier.
    L’amour provoque des ravages, la nymphe fuit son étalon
    Pour charmer la nature aphone de berceuses répertoriées.

    Mais quand les corps sont séparés, l’esprit n’en est pas satisfait,
    L’âme n’en est pas plus sereine et le cœur encore moins tranquille.
    Alors elle s’est accaparé un heptacorde plus-que-parfait
    Et de sa belle voix de sirène chante l’amour sur sa presqu’île.

    La pollinisation
    12.06.2018

    Tableau de Kinuko Y. Craft sur https:alionushka1.livejournal.com1042464.html .

  • Tout en souplesse

    Tout en souplesse

    Pour échapper à la rigueur des archers anglais réputés
    Pour la précision de leurs tirs durant la guerre de cent ans,
    Ces bons français, pleins de vigueur, laissaient, de deux doigts amputés,
    Leurs prisonniers se repentir, mutilés et non consentants.

    On sait depuis les amazones que les filles sont douées à l’arc
    Et d’ailleurs Diane la chasseresse est de notoriété ingambe.
    Elles ne sont ni de seconde zone, ni même à côté de la barque ;
    Alors saluons leur prouesse et admirons leurs jeux de jambes !

    Ainsi leurs femmes ont pris le relais mais pas folle, la guêpe guerrière !
    Elles s’entraînent par les pieds à viser les cheveux au vent.
    Leurs ennemis, non sans délai, les ont surprises par derrière
    Et l’origine du mot « croupier » découle de ce coup innovant.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le partage du temps

    Le partage du temps

    Selon les lois de la Nature, il faut être un peu kamikaze
    Et la vie découpe le temps selon l’appétit animal.
    Pour les oies, le temps s’aventure au long de soixante-trois cases
    Et pour les taureaux débutants, l’arène est le point terminal.

    Pour le lièvre, rien ne sert de courir, il faut savoir partir à temps ;
    Pour le cochon, tout est jambon à toute heure et en fricassée ;
    Les oiseaux se cachent pour mourir mais ils reviennent au printemps ;
    Quant à l’homme, même s’il est bon, le bon vieux temps est dépassé.

    Tableau de Daria Petrilli sur https:www.tuttartpitturasculturapoesiamusica.com201704Daria-Petrilli.html .

  • Alchimie et coquelicots

    Assises sous les coquelicots, le temps des jeunes filles en fleurs
    Ouvre les rêves romantiques teintés au rose de Thuringe,
    Qui deviennent rouges tropicaux quand l’amour brûle dans les cœurs
    Dans une extase aromatique, douce folie pour les méninges.

    Assises sur les coquelicots, les jeunes filles bucéphales
    Vivent leurs rêves alchimiques à l’alcool des fleurs de pavot
    Dont les désirs ombilicaux avec la pierre philosophale,
    Dignes d’un opéra-comique s’exalteront sous les bravos.

    (Tableaux de Daria Petrilli sur https:www.tuttartpitturasculturapoesiamusica.com201704Daria-Petrilli.html
    Les bucéphales sont des papillons de nuit.)

    Images trouvées sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si les auteurs de ces images reconnaissent leurs travaux, je serai heureux d’en mentionner les noms avec respect.

  • Les Rois Chevaliers

    La Reine Jument se morfond tout en haut de sa tour d’ivoire
    Dont le Soleil peine à percer les murs bleu-de-nuit tout autour.
    Sa chambre du sol au plafond ne lui laisse rien entrevoir
    Malgré les fentes dispersées sur le plancher aux alentours.

    Le Roi Étalon sans ombrage pratique aussitôt l’ouverture
    Et dame le pion aux valets qui ne peuvent l’empêcher d’entrer.
    Puis, il se rue avec courage à l’assaut de cette structure
    Et, à force de cavaler, délivre la reine cloîtrée.

    La Tour Équestre, depuis ce temps, sert aujourd’hui de témoignage
    Et beaucoup de poulains royaux viennent invoquer leur destinée.
    Ils y retrouvent, le cœur battant, le caractère de leur lignage
    Défiant les rivaux déloyaux pour conquérir leur dulcinée

    Tableaux de Wolfgang Lettl.

  • Lumières de saisons

    Lumières d’un printemps qui éclairent à nouveau
    Le monde qui renaît pour tout recommencer.
    Premiers rayons suintants qui remettent à niveau,
    Dans l’odeur des genêts, les amours romancées.

    Lumières d’un été, fortes et resplendissantes
    Qui font mûrir la Terre d’amours les plus fécondes.
    Les rayons reflétés par les eaux bondissantes
    Des flots alimentaires des rivières profondes.

    Lumières d’un automne qui me réchauffent encore
    Se terminent en beauté pour me réconforter
    D’un souffle monotone dû aux vents de l’aurore
    Sur les charibotées de feuilles emportées.

    Lumières d’un hiver qui marquent le contraste
    Produit par la mort blanche qui règne en son séjour.
    La loi de l’univers crée ce cycle néfaste
    Dont la vie, en revanche, triomphera toujours.

    Tableaux de Stéphanie Gauvin.

  • Yoko bel œil

    Yoko bel œil

    Pour apprendre le japonais, l’œil bridé n’est pas suffisant.
    Hiragana, katakana, tout ça paraît bien compliqué !
    Approchez votre pouce au nez et l’index s’immobilisant
    Comme une tranche d’ananas et tout vous sera expliqué !

    Si vous avez les yeux vairons, faites de la calligraphie
    Pour dessiner de jolis signes noisette et bleu sur un fond noir.
    Avoir l’œil directeur marron, c’est bon pour la sérigraphie ;
    Quant à l’œil bleu, il sera digne de les graver au tamponnoir.

    Tableau de Shiori Matsumoto.

  • À l’écoute des poissons

    À l’écoute des poissons

    Elle écoute chanter les poissons dans le silence de la mer
    Comme une aveugle observerait la danse des nageoires d’or.
    Elle m’a dit qu’elle faisait moisson de tous ces bonheurs éphémères
    Qui passent et se réserveraient à son cœur tandis qu’elle dort.

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  • Tendre ingénue

    Tendre ingénue

    Tendre ingénue, sans retenue, te voici soudain toute nue
    Pour affronter la canicule, tu ne crains pas le ridicule.
    Sur ta fragile intimité saluée à l’unanimité,
    Un soupçon de timidité pour recouvrir ta nudité.

    Tableau de Kees van Dongen.

  • Nature écossaise

    Nature écossaise

    J’aime ces tartans verdoyants, robes qui claquent rouge-sang,
    De tous les fils de la nature qui tissent les beaux paysages.
    L’océan turquoise ondoyant sous le poids d’un soleil couchant
    Crée, au cœur d’enfant immature, l’admiration sur son visage.

    Paysage quelque part en Écosse.

  • Pendant ce temps, le gémeau…

    Pendant ce temps, le gémeau…

    Me croiriez-vous si je disais que j’ai rencontré notre ami,
    La nuit dernière au coin d’un bar, dans un état mélancolique ?
    Et bien tous ceux qui médisaient, sur je ne sais quelle infamie,
    Qu’il boirait comme un malabar, sauront qu’il n’est pas alcoolique !

    Tableau de Galina Sinofkin.

  • Tinette et Loulou

    Tinette et Loulou

    Il chante comme un rossignol, le Ténor De la Castafiore
    Et mon amie la Capitaine, déçue, s’en saoule verre après verre.
    Avec cette bande de guignols, tout mon moral se détériore
    Et ces chansons napolitaines m’en font retourner les ovaires !

    Dessin de Victor Rivas.

  • Pour l’amour d’une sirène

    Pour l’amour d’une sirène

    Combien ai-je coiffé de vagues quand j’étais apprenti rameur ?
    Combien ai-je pris de rouleaux, sous la houle et dans la tourmente ?
    Mes mémoires sont assez vagues depuis le sourire charmeur
    Que m’a mis dans le ciboulot une sirène fort charmante.

    Tableau de Valériane Leblond.

  • La Terre simplement

    La Terre simplement

    Terre ferme, tu es ma mère ; feu du ciel, tu es mon sang,
    Au-delà des horizons, au-delà des océans.
    La vie peut paraître amère à celui qui n’y consent
    Et sembler une prison ou retourner au néant.

    Mais il y a un cœur qui bat dans le sol et les semences ;
    Le blé se dore au soleil sans demander la raison.
    Les animaux ici-bas trouvent eux-mêmes leur pitance
    Et puis retombent en sommeil pendant la morte saison.

    Tableau de Elke Trittel.

  • L’école solaire

    L’école solaire

    Durant mon système solaire, j’aimais ma maîtresse d’école
    qui dirigeait à la baguette les étoiles qui n’étaient pas sages.
    Le soir, aux calottes polaires, j’attendais que mon car décolle
    À la poursuite des comètes qui faisaient leur apprentissage.

    Tableau de Catherine Chauloux.

  • Marée haute et marée basse

    Marée haute et marée basse

    À marée basse, mon enfance m’emporte vers le firmament ;
    À marée haute, ma vie d’homme, à la rencontre de l’amour.
    Et puis la mer donne naissance à celle qui deviendra maman
    Pour chacun des petits bonhommes à qui elle a donné le jour.

    Tableau de Valériane Leblond.

  • Si Adam avait été une femme ?

    Si Adam avait été une femme ?

    Les femmes n’auraient plus d’enfants imposés par la loi phallique,
    Les femmes montreraient leurs seins s’il fait chaud ou si ça leur plait,
    Les femmes penseraient aussi en position encéphalique,
    Les femmes choisiraient leur vie simplement comme il leur complait.

    Elles partiraient pour longtemps dans leurs bateaux à l’aventure,
    Elles gagneraient la confiance des autochtones rencontrées,
    Elles dormiraient à Marseille au soleil à la devanture,
    Elles joueraient dans les troquets au poker ou à la contrée.

    Elles n’auraient surtout pas besoin de moi
    Pour imaginer la suite au fil des mois…

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  • La pose d’été

    La pose d’été

    Dans les périodes estivales, j’aime ces poses langoureuses
    Qu’adoptent les nymphes en attente d’une aventure pour un soir.
    J’aime admirer ce festival qui charme ma plume amoureuse
    De ses jolies muses amantes même s’il n’y a aucun espoir.

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  • L’échappée en multicolor

    L’échappée en multicolor

    Afin d’échapper à l’ennui, je m’enivre de couleurs vives
    Que j’engloutis dans les grands verres de mes lunettes agronomiques.
    Midi devient alors minuit, les feuilles mortes se ravivent,
    L’insolite est à découvert et l’impossible, astronomique.

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  • Nostalgie écossaise

    Nostalgie écossaise

    Adieu Madras, adieu foulards, adieu vêtements écossais
    Qui ont emballé ma jeunesse et, encore aujourd’hui, m’émeuvent.
    Tout ça s’en va dans le brouillard de mes souvenirs cabossés
    Mais c’est afin que je renaisse avec des ailes toutes neuves.

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  • L’oiseau mégaphone

    L’oiseau mégaphone

    S’il est doté d’un mégaphone, c’est pour propager les cancans
    Et parler plus fort que les autres dans les réunions du quartier.
    Mais il va devenir aphone, cette espèce de pélican,
    S’il prêche aussi fort qu’un apôtre par son langage de charretier.

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  • La mer de cuivre

    La mer de cuivre

    Sur la mer de cuivre profonde au couchant,
    Le navire en fuite s’en va doucement.
    L’histoire est à suivre et c’est attouchant
    Car c’est une suite en rebondissements.

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  • De belles plumes

    De belles plumes

    Aujourd’hui est le jour où je me fais tout beau
    Portant de belles plumes à la mode du temps.
    J’ai mes plus beaux atours, mis mon plus beau jabot
    Il est temps que j’allume mon regard éclatant !

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  • Le prisonnier du moulin

    Le prisonnier du moulin

    Maryvon n’est plus au cachot, mais enfermé dans son moulin
    Durant une entière semaine pour y faire sa pénitence.
    Mais comme il n’est pas un manchot et qu’il est encore malin,
    Je soupçonne ce phénomène d’avoir voulu prendre des vacances.

    J’avais été puni une semaine de facebook pour avoir montré un joli nu féminin.

  • Les rêves en couleur

    Les rêves en couleur

    Quand le jour se termine, une autre nuit commence
    Et je vois arriver tout un monde qui change.
    Les rêves s’acheminent vers de douces romances
    Qui s’en vont dériver dans des couleurs étranges.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Les terres d’amours

    Les terres d’amours

    Tout autour de la Terre, j’ai rêvé en couleurs,
    Parcourant la lumière, abandonnant mon corps
    Dans la nuit des mystères où fuyaient les douleurs
    Pour des amours premières que je ressens encore.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le trou de joie

    Le trou de joie

    Une femme nue dans un trou de bois
    Qui fait l’ingénue un peu aux abois…
    J’étais prévenu par les villageois
    Qu’elle était connue en fille de joie.

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  • Roméo en juin & Juliette en juillet

    Perdu en fin du mois de juin en attendant le beau juillet,
    Roméo lançait ses bateaux chargés de messages alarmants.
    Juliette attendait dans son coin, sur la lune s’étant appuyée,
    En rêvant à son beau château d’où viendra son prince charmant.

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  • Pigeon vole

    Pigeon vole

    Emmenez-moi, compagnons, partager votre voyage
    Car j’ai appris à voler en jouant à pigeon-vole !
    Allons jusqu’en Avignon en survolant les grillages
    Loin des portes et des volets prenons ensemble notre envol.

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  • Ainsi faon, faon, faon

    Ainsi faon, faon, faon

    Quand le faon se fend la poire tandis que le chamois dort,
    La bibiche est nostalgique et le cerf est aux abois.
    Ah ! Que revienne l’espoir au fin fond des corridors
    De caravanes illogiques lorsque tous les chiens aboient.

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  • La maison divorcée

    Ma maison a divorcé sur la banquise ;
    Je l’avais bien placée, je la pensais solide
    Mais la glace a fondu et déclenché la crise ;
    Ma moitié s’est fendue et court comme un bolide…

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  • La Fée Farandole

    Elle vole, elle vole, la Fée Farandole
    Elle court, elle court sur ses jambes d’amour !
    Elle est folle, elle est folle, comme son auréole,
    Elle tourne, elle tourne, et mon cœur se retourne !

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  • Soleil du soir

    Le soleil qu’on voit flirter le soir sur les sommets
    Inspire les pécheurs qui jettent leurs filets.
    Parfois son reflet plonge sous les eaux ridées.
    On dirait bien qu’ils vont ce soir le capturer…

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  • La route aux lacets

    Tantôt elle se lace, jamais je ne me lasse.
    La route qui m’emmène n’est jamais la même.
    Jamais ne se classe, ni la même place,
    Toujours me ramène à celle que j’aime.

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  • La danseuse étoile

    Quand la danseuse étoile me déploie tous ses voiles
    En forme de spirale dans la nuit de l’étoile,
    Je ne vois que son charme les yeux remplis de larmes,
    Mon cœur est en alarme pour la fille de Parme !

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  • La Lune sur le fil

    Quand la Lune ne tient qu’à un fil,
    Je décoche une flèche dans le mille !
    Quand la Lune s’expose la nuit,
    Tout le monde s’approche sans bruit.
    Quand la Lune a son corps d’albâtre,
    Tout le monde vient voir le théâtre !

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  • Spirales

    Spirale de gouttes, je suis à l’écoute !
    Spirale d’étoile, j’ouvre grand mes voiles !
    Spirale étincelle, mon âme chancelle !
    Spirale d’amour, mon cœur pour toujours !

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  • Le chat et la souris

    On joue au chat et à la souris ?
    Tu fais la souris, moi le chat,
    Je te cherche et toi tu t’enfuis.
    Tu fais le chat, moi la souris,
    Tu fais le gourmet, moi le plat !

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  • La sinusoïde

    Une sinusoïde qui attire mes yeux !
    Une courbe érotique qui allume mes feux !
    Un rêve chimérique qui m’enivre un peu !
    Un attrait angélique qui fera de moi Dieu !

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  • Danseurs étoiles

    Quand la danseuse étoile fait une pirouette
    Que croyez-vous bien qu’il lui passe par la tête ?
    Pense-t-elle à Pierrot, son ami d’opérette ?
    Ou bien au prochain rendez-vous à la sauvette ?

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Rouge pour toi

    J’aime oser décliner tous ces rouges pour toi
    En faire une coiffure qui soit de bon aloi
    Que soit, cette parure, un souvenir de moi
    Et te rendre sensible juste au bout de mes doigts

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Coucou, qui est là ?

    Coucou, mais qui est là ?
    Devine un peu qui c’est
    Qui se tient devant toi ?
    Si tu sais qui le fait
    Vite il t’embrassera !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Mignonne, allons voir si les bambous

    Mignonne, allons voir les bambous du jardin !
    Seront-ils aussi verts dans l’air frais du matin ?
    Leur ombre sera-t-elle favorable à ton teint ?
    Y pourras-tu ôter ton kimono satin ?

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  • La plage aux couleurs

    La plage aux couleurs

    Sur l’écran de la plage, j’ai mis le projecteur.
    J’y reflète mon âme, j’y projette mes peurs.
    C’est là que je visionne de cet œil directeur
    Toutes mes atmosphères imprégnées de torpeur.

    Si parfois je succombe à fuir mes cauchemars
    Pour chercher un asile, un abri protecteur.
    Une fois apaisé, je reviens goguenard,
    Mais le poison reflue vite en mon collecteur.

    Jusqu’à ce que j’admette de changer de bobine,
    Jusqu’à ce que j’excepte toutes mes illusions
    Ce ne sont pas les autres mais mes propres endorphines
    Qui coulent dans mes veines et créent la confusion.

    Aujourd’hui si je goûte à vivre au jour le jour,
    C’est parce que j’y puise mon bonheur quotidien.
    Je projette mon âme et c’est à contre-jour
    Que j’y trouve la flamme qui suit mon méridien.

    Plus rien ne peut m’atteindre et toutes les frayeurs
    Que projettent les autres n’ont plus de fondement.
    Je prépare leurs âmes et j’en suis le veilleur
    Et toutes leurs chimères s’en vont timidement.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Tranche atlantique

    Tranche atlantique

    C’est là-bas quelque part que j’ai semé mes graines.
    J’ai confié aux vents mes demandes secrètes.
    Avant que, tôt ou tard, les remords me gangrènent,
    J’ai jeté mes bouteilles d’amours indiscrètes.

    Sur le front de l’ouest, droit vers le nouveau monde,
    Mes pensées voleront portées aux quatre vents.
    Tout autour de la Terre et de la mappemonde,
    Jusqu’à ce qu’une ultime s’accroche aux vire-vents.

    Qui la recueillera ? Quelle belle indigène ?
    Que sera ce terrain fécondant mes semences ?
    Belle indienne iroquoise ou belle aborigène ?
    Quel pays recevra et verra ma romance ?

    Quand les vagues déferlent et qu’explose l’écume,
    Je pense aux filaments qui prolongent la foi.
    Je ne laisse aucun doute créer l’amertume
    Et j’écoute les vents souffler tous à la fois.

    Quelques fois des réponses ont atteint mes oreilles
    Mais leurs terres stériles ont desséché mes spores.
    Je ne voudrais confier à nulle autre pareille
    Le soin de délivrer mon précieux passeport.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La plage aux rochers

    La plage aux rochers

    Pour qui souffle le monde au-delà des frontières ?
    Cette plage aux galets n’est pas la terre entière…
    Ma vision est tronquée d’une demi-manière
    Et mon univers n’est qu’une demi-matière.

    Vivre entre ces deux mondes, entre ces destinées,
    Fait battre dans mon cœur en synchronicité
    Deux êtres Yin et Yang dont mon âme est innée
    Qui vivent en équilibre en réciprocité.

    Rochers bleus érodés sous les assauts des vagues,
    Vous avez-vous aussi, de l’autre côté du monde,
    Une sœur et un frère, peut-être à Copenhague,
    Qui vous sont attachés par des chaînes profondes.

    Ma sœur n’est pas d’ici mais vit dans l’outre-monde,
    Sa conscience m’atteint au royaume des songes,
    Elle est immatérielle mais son âme est féconde
    Et me fait discerner vérité et mensonge.

    Ô intime compagne, tu es mon diapason,
    Tu orientes mes pas, tu es mon intuition.
    Ton sexe immatériel honore mon blason,
    Toi de l’autre côté, moi en situation.

    Tableau de Fabienne Barbier