
Mon petit farceur de mari m’a tendu tellement haut mes fils
Qu’il sera sans doute marri d’savoir que, quand je me faufile
Debout les pieds sur l’escabeau dont les quatre marches ballottent,
Je m’fais siffler par les ribauds sous prétexte qu’ils voient ma culotte.
Même le chat, ce scélérat, s’en vient jouer le funambule
Et fait trembler mon étendage pareil aux cordes d’un violon.
Sous un motif de chasse aux rats, il débouche sans préambule
Et termine son dévergondage en s’agrippant de tout mon long.
Alors l’escabeau fout le camps, je me cramponne au fil de fer
Tandis que le chat dégringole en me labourant la chemise
Puis, la culotte, par conséquent, tombe par-terre pour satisfaire
Les petits voyous qui rigolent matant mon cul, quelle méprise !
Illustration de Marta Orlowska.