Les maladroits, les trop osés, les non satisfaisants, les « à revoir » et tous ceux qui auraient sans doute dû finir à la poubelle.
Ils n’ont pas été choisis. Trop vifs, trop mous, trop bruts, trop flous.
Mais ils sont là. Fragments d’élan, chutes de vers, éclats d’essai.
Ils ne brillent pas toujours… mais parfois, ils clignent de l’âme.
À chaque histoire, son bouton qui a tenu le vêtement De tous les enfants d’avenir qui ont animé la famille. À chaque photo, nous goûtons un fragment de l’évènement Qui renferme le souvenir d’un vague à l’âme qui l’habille.
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Lorsque j’ai lu « cours de cheval » sur les écuries du bourgmestre, Je me suis aussitôt inscrite car je suis douée pour les langues. Depuis longtemps, ça me cavale de m’ouvrir aux dialogues équestres Mais on m’a ainsi contredite : « On ne leur parle pas, on les harangue ! »
Le pli était pris, comme une habitude, De se présenter en tenue légère Et les hommes épris de cette attitude Aimaient fréquenter la belle lingère.
Les hommes en raffolent, de tous ces dessous Qui cachent et dévoilent les fruits défendus. Les femmes s’affolent, sens dessus-dessous, De ces petits voiles, ces jupes fendues.
Mais on comprit vite cette comédie ; Elle tenait boutique sur la rue pignon. De peur qu’on évite une tragédie Elle prit un loustic comme compagnon.
Depuis ses culottes n’apparaisse plus Que sur l’étendage des toits ardoisés. Et lorsqu’elle l’ôte, c’est devant l’élu De son cœur volage mais apprivoisé.
De rêves en rêves vers l’infinité, De portes en portes dans l’immensité, Dans l’instance brève d’une éternité La vie nous emporte vers d’autres cités.
De songes en songes, dans l’obscurité, Le dormeur s’enfonce, dans l’heure de velours. Entre les mensonges et la vérité, Le rêveur s’engonce dans ses habits lourds.
De marches en marches, on peut sans façon, Trouver un passage vers les profondeurs. Sous les contremarches du colimaçon, Se gravent les âges des jours de splendeur.
De rues en ruelles, on quitte son corps, La maison de l’âme, vers l’aube ancestrale. La vie est cruelle mais l’amour encore Brûle dans les flammes du voyage astral.
Nue à sa fenêtre, juste à contrejour, La brise soulève quelques lingeries. Elle écoute naître sous le nouveau jour Les voix qui s’élèvent et les moqueries.
Les seins qui ballottent sous le vent léger, Sans y prendre garde, prennent un bain solaire ; Mais pas de culotte pour faire galéjer Les hommes regardent, tous, le nez en l’air.
Mais bientôt des femmes, monte une rumeur Contre l’ingénue qui montre son cul. Ça met ces infâmes de mauvaise humeur Tous sont prévenus, on n’en parle plus.
L’air se fait revêche ! Vite son chapeau ! Sa robe légère, ses bas framboisés. Vite on se dépêche ! Fini le repos ! Salut les mégères, non apprivoisées !
Tandis que tictaque l’horloge bouffonne, Tandis que ballottent les assauts du vent, Tandis qu’on sommeille sur un vieux divan, Tandis que sanglotte le vieux gramophone,
Le rêve en cadence se met en images Tout en mosaïques aux couleurs pastels. Les tons se balancent sur l’épais grammage Des murs archaïques du sombre castel.
Le soleil s’affaisse sous la vigilance De la Lune prête à briller plus fort. Tandis que princesse respire en silence, La musique s’arrête dans le château-fort.
À minuit sonnante, elle se réveille ; Déjà la nuit noire du jour sans douleur. Un peu frissonnante, elle s’émerveille D’avoir en mémoire ses rêves en couleurs.
Si je devais recommencer une destinée sans limite, Irais-je alors me prononcer pour une existence d’ermite Ou userais-je de ressources pour dominer le monde entier J’hésite entre un retour aux sources ou la vie sur un grand chantier.
Mais j’ai choisi finalement de n’être ni pauvre ni riche Et de rester en équilibre sur le fil étroit de ma vie. Vouloir vivre idéalement revient un peu à de la triche Et je préfère rester libre d’accepter ce qui me ravit.
Rêve éveillé révélateur ou songe d’une nuit féconde, L’univers parle en parabole selon ce à quoi je suis prêt. Souvent un sens innovateur m’ouvre une porte sur le monde Et face à ce nouveau symbole, mon cœur en est tout empourpré.
Après une journée de chasse, tous les rescapés se rassemblent Pour se raconter leurs batailles, qui de ses crocs, qui de ses cornes. Chacun se vante et se pourchasse dans cette évocation ensemble ; On mange, on boit, on fait ripaille sous le regard de la licorne.
Après qu’elle eut régné, la reine au cœur brisé Se trouva dépourvue quand l’habit fut venu. Entre les araignées, les dessous reprisés, Les robes recousues, les souliers saugrenus.
Pourtant elle était belle, pourtant elle était fière, La tête couronnée avec prince consort. Mais les femmes rebelles l’ont traité de sorcière Et l’ont déboulonnée de son précieux confort.
Dire que l’homme se les poilait lorsque sa femme, bien velue, Lui faisait l’amour dans la glace sur les fourrures de mammouths ! Dire qu’ailleurs on la voilait au nom d’une foi farfelue Par peur de n’pas tenir en place devant les charmes des louloutes !
« La femme est la gloire de l’homme et ses cheveux font son prestige. » Les métaphores du Dieu des hommes frisent assez la haute voltige. Si j’écoutais le Dieu des femmes, aurait-il des propos semblables ? Ou bien dirait-il à mon âme que les sexes sont auto remplaçables.
Pour perfectionner le système, la vie crut bon de sexuer Son tout premier représentant sorti de son laboratoire ; Des humains placés sur le thème de s’étendre et d’évoluer Avec amour de temps en temps mais sans le mode opératoire.
Qu’elle soit d’une fesse ou d’un sein, partout la courbe récurrente À l’infini se réitère comme une musique divine. Les mémoires dont je suis enceint forment une vague interférente De l’onde pure héréditaire de l’écho de mes origines.
Puisque les réponses aux questions sont éparpillées dans le vent, Mon âme écoute les courants dont l’atmosphère est colorée. Mon corps en fait la digestion et mon cœur les chante au-devant De mon public en parcourant chemins, villages et forêts.
Si toutes les femmes du monde apposaient la main à la terre Pour décharger tous nos excès d’électricité agressive, Nous sentirions à la seconde, une secousse salutaire Qui nous rétablirait l’accès à l’humanité permissive.
Les véritables propriétaires de la planète ont décidé D’abandonner le cimetière du genre humain désavoué Qui a trahi les conifères par leurs progrès et leurs idées Rasant la terre usufruitière qui leur avait été louée.
Chacun son petit univers sécurisé, bien séparé Le corps abrité de l’hiver de notre époque désemparée. Pourtant l’incommunication blesse le présent de mon cœur Et j’use d’imagination pour rencontrer mon âme-sœur.
L’humanisation en excès pourrait sembler exagérée Et faire, au présent, un procès une rancune mal digérée. Quel est le plan de l’Univers ? Quel est l’avenir de la à Terre ? Ne serions-nous qu’un fait divers, juste une étape humanitaire ?
À Gaïa, je fais la demande de connecter tous mes semblables. J’avoue avoir l’âme gourmande et, il me paraît vraisemblable, Afin de former un réseau avec sa conscience terrestre, De faire, dans notre intermezzo, appel à notre chef d’orchestre.
Quand un rayon vient caresser la peau du mari qui sommeille, Une main vient participer à proposer ses câlinettes. Mais l’amant semblant paresser malgré promesses et merveilles, La main devra anticiper plus bas… mais… gare à la minette !
« Traditionnelle et pittoresque » ne suffisent pas pour admirer La sympathique coquetière, celle qui me faisait rire aux larmes. Sur un âne de race mauresque, elle savait comment attirer Les chalands d’une voix si fière que tous en étaient sous le charme.
À travers la foule curieuse qui obstruait tout le marché, L’air radieux de la vieille ville était soudain enthousiasmé Par la commerçante furieuse quand un gars la faisait marcher Sur le prix de ses volatiles qu’il trouvait par trop fantasmé.
Leurs chants se sont chargés d’histoires, toute la musique du monde, Et leurs poumons ont respiré l’humeur des civilisations. Dans les églises, il est notoire, les ailes de la foi sont fécondes Parce qu’elles sont inspirées d’astrales réalisations.
J’ai retrouvé mon vieux berger à son curieux chapeau de feutre Qui semblait avoir contenu tous mes souvenirs des alpages. Il était là à gamberger avec son mouton à l’air pleutre ; C’est alors qu’il m’a reconnu, moi, qui ne faisait pas mon âge.
Il aimait faire mon cicérone et m’entraîna sous les arcades Saluer ses compatriotes et trinquer avec ses copines. Notamment sa vieille matrone dont les illustres rodomontades Faisaient déguerpir les coyotes qui abusaient de la chopine.
Une égyptienne un peu timide, qui se tenait devant le temple, Impressionna tant l’empereur qu’il en bafouilla sous le charme : « Du sommet de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent ! » Puis il partit en éclaireur en s’écriant : « Reposez armes ! »
Quand je lui parle, mes mots s’inscrivent sur une moitié du visage, Souffrant à mi-maux l’offensive, comme si j’étais un sauvage. Il faut le temps de l’absorption pour qu’elle en comprenne l’usage Et lentement par résorption, elle en accepte le message.
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Curieusement, si la science explique la magie du corps, Le charme émanant de la femme se soustrait à ses déductions. Et j’en appelle à ma conscience qui, elle seulement, édulcore Toutes ces théories infâmes pour préférer la séduction.
Parmi les courbes magnifiques que tracent les mathématiques, Aucune n’atteint la limite, aucune n’est aussi continue Que ces deux seins honorifiques, ce dos cambré asymptotique, Dont la silhouette délimite la beauté d’une femme nue.
Jamais n’aurai assez de poches pour embarquer tous mes trésors : Belles images, jolies pensées et même plus si affinités. J’entasse tout dans ma sacoche, mes credo, mes confiteor Dont l’excès sera compensé par des trous en infinité.
La p’tite bonne femme qui avait, là, trois petits oiseaux sur la tête, Aimait sortir à l’imprévu, par tous les temps, par tous les vents. Dès que son cœur donnait le La, leurs trois petites voix de crête Exécutaient une revue d’un trio des plus émouvants.
Connaissez-vous la jeune sœur du Petit Prince putative ? Du moins, c’est ce qu’elle prétend avec deux solides arguments : D’abord la rose, ouverte en cœur, comme valeur spéculative ; Ensuite un mouton hébétant qui n’est rien d’autre qu’un lapin blanc.
Hardiment voici qu’elle effeuille sa rose comme une marguerite En récitant « je l’aime un peu, à la folie et pas du tout ! » Gageons que le Petit Prince veuille en faire ou non sa favorite Et que Dieu fasse ce qu’il peut pour qu’il l’épouse selon son goût.
Tous ces moments d’intimité, de face-à-face à ma psyché, Comblent l’instant de ma toilette d’un parfum de félicité. Et dans ce temps illimité où ma pudeur est affichée, Ma peau ressent des vaguelettes d’un désir de complicité.
Tous ces trésors si admirables m’enivrent et troublent ma raison Et j’en perds la modération, je n’en peux rester impassible. Cette affluence remarquable d’innombrables fleurs de saison Met mon cœur en sidération sur l’infini et l’impossible.
Coup de bourdon, coup de cafard, tournent le temps d’un vent morose Et je m’en vais sentir les fleurs qu’ils ont butiné en partie. J’écoute leur calme sans fard, sans prétention à l’eau de rose, Juste quelques baumes au cœur et voilà, le blues est parti.
Au mitan des jours de lumière, juste à l’approche du printemps, Le temps me suspend sa cadence, pour écouter pousser les fleurs. Voici, au milieu des bruyères, le premier bouton s’apprêtant ; Voilà, sous la brise qui dansent, les gouttes de rosée en pleurs.
Ma reine, allons voir si la lune se montre ce soir magnanime. Prenons un bain d’argent lunaire arrosé d’une pluie d’étoiles. Ma reine, à la bonne fortune, rejoignons nos cœurs unanimes Avec quelques préliminaires et ce que l’amour nous dévoile.
N’écoutez donc pas les rumeurs, arrêtez d’avoir peur du loup ! Ce qu’on raconte dans les fables n’est destiné qu’aux fanfarons. Le loup était de bonne humeur et n’avait pas le pied jaloux. Il s’est avéré responsable en épousant le chaperon.
Mon éléphant fait des complexes et se sent insignifiant. La moindre souris lui fait peur ; au moindre museau, il détale. Alors je suis un peu perplexe… Comment le rendre confiant ? Quel est donc ce poids sur le cœur qui lui fait perdre les pédales ?
La solution paraît facile… mais encore faut-il y penser ! Pour guérir les cas difficiles, cherchez la femme, trouvez la mère ! Si chacun se montre docile, personne n’en sera offensé. Ça se pratique à domicile, à la montagne ou à la mer.
Savoir retomber en enfance dénoue les pires sentiments Cumulés entre frères et sœurs, entre parents et les enfants. Savoir abaisser ses défenses délie tous les ressentiments ; J’en fais mon antidépresseur et j’en parle à mon éléphant.
Pas de rideaux à sa fenêtre, juste une couche de poussière Protège son intimité des regards par trop indiscrets. Je sens pourtant une envie naître juste par ce trait de lumière Qui me révèle sa nudité dont je découvre le secret.
Je me fais livrer les idées directement à domicile, Limités les inconvénients des voyages trop éreintants. Ce qui m’a surtout décidé, c’est la manière douce et docile Et le service conciliant des muses qui œuvrent à plein temps.
L’amour masqué si délicat quand on se touche dans le noir. La main qui effleure la peau et qui ne voit qu’au bout des doigts. Un toucher presque indélicat vers des parties qu’on ne peut voir. La langue qui se fait l’appeau pour allécher comme il se doit.
Enfin la lumière révèle ce regard si impénétrable. Enfin le visage se dégage, l’envie devient déraisonnable. Le corps tout entier se relève, les sexes deviennent pénétrables L’amour démasqué se partage dans tous les sens imaginables.
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De la Terre à la Lune, les hommes ont voyagé ; De la Mère à la Terre, les femmes ont procréé. Ah, la belle fortune que Mars a partagé ! Ah, le joli mystère que Vénus a créé !
Les tournesols à l’infini baignaient dans l’océan solaire Où rugissaient les fleurs en chœur, couleur d’un milliard de soleils. Quelques éclats indéfinis de jaune-orange s’envolèrent Dans l’azur où brillait le cœur d’un Big-Bang tiré du sommeil.
(Texte inspiré de cette belle phrase de Yann Queffélec dans son livre « Les Noces barbares » : « Le ciel et la terre baignaient dans un océan lunaire où mugissait la forêt couleur de récif. ».)
Mon gros Doudou, plein d’appétit attend le récit des souris Qui lui racontent les potins des petits rats de l’opéra. Et patata et patati, il en raffole, il s’en nourrit, Bien assis sur son strapontin, de ces racontars scélérats.
Là-bas, derrière les murs de papier, les geishas dans leurs kimonos Les ouvrent en déshabillé dévoilant leurs intimités. De peur que vous vous échappiez de leurs caprices hormonaux, Elles vous font le cœur vaciller en dévoilant leur nudité.
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Les pauvres mâles qui s’intimident sur les mystères du clitoris Devraient savoir que l’érection est dictée par un rituel : Celui de la petite mort. Au sommet de trois pyramides, trônent Sokar, Ptah, Osiris ; Chacun veillant la direction sur l’âme et le corps des mortels, Décrit dans le livre des morts.
(Ptah-Sokar-Osiris est un syncrétisme de trois dieux : Sokaris, Ptah et Osiris. Sokaris est un dieu memphite tout comme Ptah, mais à caractère funéraire, Osiris également. Le dieu représente un mélange de ces trois divinités et est vénéré à Memphis. Il a des fonctions osiriennes et veille sur la nécropole de Saqqarah, en face de la ville de Ptah.. Sokaris correspond à peu près à la séparation de l’âme du corps après la mort. Cette opération est rendue possible par le rituel de l’« Ouverture de la bouche », c’est pourquoi le nom de Sokaris signifie qui nettoie la bouche. Ptah est le dieu créateur par excellence : il est considéré comme le démiurge qui a existé avant toute chose, et qui par sa volonté a pensé le monde. Osiris (du grec ancien Ὄσιρις) est un dieu du panthéon égyptien et un roi mythique de l’Égypte antique. Inventeur de l’agriculture et de la religion, son règne est bienfaisant et civilisateur.
Ptah-Sokar-Osiris est un syncrétisme de trois dieux : Ptah est le dieu créateur par excellence ; Sokaris veille à la séparation de l’âme du corps après la mort ; Osiris règne avec bienfaisance sur l’agriculture et la religion.
Parce que le temps, c’est de l’argent, parce que le temps, c’est de l’amour, Il faut en consacrer au sexe pour que la vie s’épanouisse. Tous les désirs se partageant dans les plaisirs de chaque jour ; Organes concaves et convexes, que l’homme et la femme en jouissent !
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Un petit air de diablesse enflammé par ses cheveux, Un sourire inquisiteur renforcé d’yeux émeraudes. Elle connaît mes faiblesses, elle sait ce que je veux D’un regard inhibiteur qui me fixe et me taraude.
Ah, qu’ils avaient de beaux profils, ces beaux pharaons façonnés ! Mais il parut que Cléopâtre préféra se montrer de face Afin de remettre à profit les compétences de son nez Qui fit les historiens débattre pour que sa taille les satisfasse.
Les couleurs de la nature alliées au feu du soleil Expriment une dimension que l’indien sait percevoir. Il reproduit en peinture tous les rêves à son réveil Qui ont filtré l’absorption que son cœur sait concevoir.