
Après la tempête de pleurs qui émurent la communauté,
Mademoiselle est devenue Madame sans disconvenue.
Sous une giboulée de fleurs, reine de la principauté,
Elle commence, sans retenue, un couronnement circonvenu.
Tableau de Gustav Klimt.
Les maladroits, les trop osés, les non satisfaisants, les « à revoir » et tous ceux qui auraient sans doute dû finir à la poubelle.
Ils n’ont pas été choisis. Trop vifs, trop mous, trop bruts, trop flous.
Mais ils sont là. Fragments d’élan, chutes de vers, éclats d’essai.
Ils ne brillent pas toujours… mais parfois, ils clignent de l’âme.
Après la tempête de pleurs qui émurent la communauté,
Mademoiselle est devenue Madame sans disconvenue.
Sous une giboulée de fleurs, reine de la principauté,
Elle commence, sans retenue, un couronnement circonvenu.
Tableau de Gustav Klimt.
A priori, la mauvais herbe n’attire pas trop les regards.
On ne peut ni la mettre en gerbe, ni lui accorder trop d’égards.
Il est vrai qu’à doses minimes, elle provoque mort ou maladies
Tandis qu’à d’autres doses infimes, elle soigne par homéopathie.
Je suis, d’la mauvaise herbe, issu, ni dans un chou, ni dans les roses
Et mon produit est un tissu des meilleures et des pires choses.
À hautes doses, j’apostrophe et j’empoisonne l’existence ;
Alors j’écris une ou deux strophes seulement en subsistance.
Tableau de x.
C’était le temps des croquembouches, parfum chocolat ou pistache,
Que l’on dégustait en terrasse en tête-à-tête romantique.
Comme le soulignaient les bouches des messieurs aux belles moustaches,
Qui, le temps d’un soupir, embrassent les jolies lèvres aromatiques.
Tableau d’Isaac Maimon.
Comme une douceur au palais qui enchanterait la couronne,
Comme un baiser au caramel qui envoûterait les papilles,
Le goût de son charme égalait les regards tendres et synchrones
Qui noyaient les yeux d’hydromel du Roi Edward jusqu’aux pupilles.
Photo de Marie Doro, actrice américaine née en 1882 et maîtresse du Roi Edward VII.
L’amour surprend comme le vent, le cœur en subit la bourrasque,
Le corps en tremble de frissons comme frappé d’une embolie.
Et les amoureux émouvants, pirouetter de mille frasques
Suivant les baisers polissons qui tentent l’âme à la folie.
Tableau de Marc Chagall.
Dans une tempête de fleurs, tornade de roses et de lys,
Une femme bouleversée sous une giboulée d’icônes.
La surprise lui ouvre le cœur d’une échancrure de peau lisse ;
Au milieu du flot déversé, ses deux seins en œil de cyclone.
Tableau de Gustav Klimt.
Intéressée par ses histoires, Madame Gulliver, curieuse,
Vint accompagner son mari lors de l’expédition suivante.
Elle suscita un auditoire composé de femmes furieuses,
Jalouses par le gabarit de cette rivale émouvante.
Bien qu’elles en fussent marries, elles durent par politesse,
Sans faire de provocation, lui faire belle réception.
Toutefois, lorsque leurs maris, séduits par son corps de déesse,
Lui firent une belle ovation, terrible fut leur déception.
Tableau d’Edward Robert Hugues.
Sous la voûte d’un ciel de verre qui miroitait au firmament,
Je reçus la pluie de lumière comme un soleil aux mille voix.
Et les étoiles de l’univers m’ont arrosé(e) à ce moment
De cette matière première captée pour la première fois.
Mosaïque de x.
Prend garde à toi, impertinent, si tu veux butiner mon cœur !
Mes deux cigognes fidèlement défendront mon corps ingénu !
Si tu te montres pertinent, peut-être seras-tu vainqueur ?
Sinon superficiellement tes fesses en seront prévenues !
Tableau de Didier Delamonica.
Si vous saviez l’effet que fait chaque matin quand je m’éveille !
Comme si je récupérais toute ma tête à la consigne.
J’ai tellement l’air stupéfait de naître au pays des merveilles
Qu’on pourrait y énumérer l’étonnement que je m’assigne.
Tableau de Jennifer Yoswa.
Que d’aventures mon enfance aura rêvé de traverser
En compagnie de la licorne dont j’avais percé le secret.
Elle savait prendre ma défense pour toutes mes larmes versées
Quand je prenais un coup de corne de la part d’un démon sucré.
(Tableau de Didier Delamonica.
J’appelais « démon sucré » ces petits défauts dont j’avais tant de mal à me débarrasser car ils étaient tellement tentants.)
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Souvent l’image en noir et blanc révèle ses secrets dans l’ombre
Comme si toute sa lumière ne s’exprimait que dans le noir.
Voyez ce message troublant dans les contours de la pénombre
Qui renvoie les couleurs primaires en diffraction de sa mémoire.
Tableau de x.
L’ambiguïté déterminante qu’offre l’amante des forêts
Rivalise entre ses beaux yeux et l’influence qu’elle provoque.
Jamais envie intimidante d’une requête à déflorer
N’avait mis mon cœur périlleux dans un état si équivoque.
Tableau de Maxine Gadd.
La somnolence de son regard accuse la forte chaleur
Mais ses cheveux fraîchement coupés soutiennent une pose sereine.
Hier encore, ses yeux hagards n’en connaissait pas la valeur
Mais aujourd’hui préoccupée, la princesse est devenue reine.
Tableau de Skupova Lyubov.
Finalement, que sommes-nous sinon des costumes pour l’âme ?
Dès la naissance, on distribue des rôles plus ou moins infâmes.
Un uniforme ou un burnous, la chrétienté ou bien l’islam ;
Puis, un sexe comme attribut selon si on est homme ou femme.
(Tableau d’Hanna Silivonchyk.
Désolé pour le bouddhisme, l’hindouisme, le judaïsme et les autres religions que je n’ai pu nommer ici par manque de place.)
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Cette beauté soporifique qu’on nous demande d’applaudir
Enferme dans l’uniformité toute la créativité.
Serions-nous autant magnifiques que la mode veut bien le dire
Si nous perdions notre identité pour une productivité ?
Tableau d’Ofra Amit.
La vache n’veut pas donner son lait, la fermière ne peut pas traire la vache,
Le fermier n’aura pas de câlins, l’apprenti n’aura pas son dû,
Rien ne sera fait dans les délais, alors on brandit la cravache…
Pour un bovin qui fait le malin, le monde entier est suspendu.
Tableau d’Hanna Silivonchyk.
Sitôt ma première leçon, on m’a proposé un défi :
Soit devenir la meilleure, soit trouver mon identité.
Aussitôt nous nous élançons, moi et mon oiseau Rififi,
Pour conjurer notre frayeur en fusionnant nos entités.
Gagnants du concours de dessin pour enfants « Rainbow Ugra-2019 » sur http:odntugra.rumediaphoto79.
Quand je mets trop de protections, par excès de sécurité,
Qui sait si rien ne retombera sur moi qui jouait les héros ?
Toutes ces peurs, ces projections me plongent dans l’obscurité
Et mon propre cœur succombera de mes dommages collatéraux.
Tableau de Lora Zombie.
Là, quand tout n’est qu’ordre et beauté, l’inattendu est malvenu.
Un nez trop long, un front trop bas, sourcils épais, un œil qui louche.
Qui sort de la communauté ne sera jamais bienvenu.
C’est toujours le même combat dont Cyrano fait fine bouche.
Tableau de Rébecca Dautremer.
Pomme de reinette et pomme d’api, aussitôt mise sur le tapis,
Le choix d’ouvrir sa conscience ouvrit les portes à la science.
Joli fruit de la connaissance, tu apportes au fil des naissances
La décision d’évoluer et nous en sommes éberlués.
Tableau de Valeri Tsenov.
Assez jalouse que son mari plut à Léonard de Vinci,
Elle se trouva fort dépourvue par ses deux jambes et ses deux bras.
Madame Vitruve fort marrie de se retrouver évincée
Par ce sinistre « m’as-tu-vu », s’en regimba et s’en cabra.
Tableau de Sandro Botticelli.
Adieu, licornes télépathes, adieu Pégase volatile !
Adieu, mes rêves de princesse depuis mon accomplissement !
Devenir reine, ça vous épate, mais ces protocoles futiles
Ont mis fin, avec mes grossesses, à tous mes attendrissements.
Tableau de Valeri Tsenov.
Qu’est donc la licorne devenue une fois la princesse mariée
Qui n’a plus besoin de ses charmes et son don de télépathie ?
Ma reine, t’es-tu souvenue, avant que vous vous sépariez,
Qu’elle aurait versé une larme avec regret et empathie ?
Tableau d’Armand Point.
Lorsque tombèrent les burqas et tout le reste sur les talons,
Les intégristes mécontents criaient « Maman », pleuraient beaucoup.
Les femmes dansèrent la mazurka sans chemise et sans pantalon
Pour se rembourser au comptant de ceux qui les avaient rouées de coups.
Tableau d’Henri Matisse.
Couchée parmi les marguerites, dans une étrange mélancolie,
Une fille étendue sans voix, regard perdu un peu partout.
Elle avait succombé au rite « Il m’aime, un peu, à la folie… »
Mais retombait à chaque fois sur « Il ne m’aime pas du tout ! »
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Les princes changés en grenouille n’embrassent plus à la volée
Et les princesses furibondes les pourchassent tout autour du lac.
Elles n’ont pas peur, elles se mouillent, prédisposées à convoler
Mais la grenouille pudibonde détient plus d’un tour dans son sac.
Tableau de Rébecca Dautremer.
J’avais admis qu’après la mort, hommes et femmes perdaient leurs sexes
Car ils ne devaient plus procréer et devenaient ainsi des anges.
Finalement, j’avais bien tort ; les genres demeurent complexes
Et continuent à maugréer en s’adonnant à leurs échanges.
Photo d’Alwin Nicolais.
Comme deux miroirs face à face, la vie répète à l’infini
La même image, le même son, le même amour, la même odeur.
Sans cesse, j’en ressens la trace quand, dans une œuvre de Rossini,
Les violoncelles à l’unisson plongent mon âme en profondeur.
Tableau d’Andrey Aranyshev.
Sous les pavés la plage laisse une empreinte indéfinissable.
Il me suffit de secouer toute la poussière d’histoire
Pour ressentir dans la mollesse de mes pieds enfouis sous le sable
Tout l’or fraîchement éboué par les remous de ma mémoire.
Tableau de Andrey Remnev.
Selon la lumière transmise, l’homme apparaît dans son aura
Nappée des ancêtres fossiles, maillons de la chaîne de vie.
À son tour, la lueur émise renvoie l’écho de Sonora,
La terre de son domicile où sa tribu fut asservie.
Tableau de Susan Seddon-Boulet.
Parfois je ressens l’impression de vivre le rêve d’un autre
Comme un dieu qui s’endormirait et nagerait dans mon espace.
Et quand j’observe l’expression des visages qui sont les vôtres,
J’y vois ce qui nous unirait dans le vol d’un ange qui passe.
Tableau de Andrey Remnev.
Lorsqu’elle occulte tous ses sens pour se relier à l’éther,
Plusieurs fleurs restent à l’écoute, captant la voix de Demeter.
Ainsi son cœur perçoit l’essence des émanations de la Terre ;
Son corps transmet, son esprit goûte et son âme s’en désaltère.
Photo de Laura Makabresku.
Toujours en guerre et insoumise, armée de l’épée de réforme,
Gare à ceux qui résisteront à son vœu de neutralité.
Le paradoxe semble de mise mais l’argent prend de nouvelles formes
Quand le marteau du forgeron façonne la moralité.
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Quand les filles à califourchon voulaient sauter du coq à l’âne,
Elles enfourchaient le cochon, les jupons en aéroplane.
Malgré les rires des bourgeois qui prétendaient, d’un air méchant,
Que c’était des filles de joie qui s’en allaient glaner aux champs.
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Plus je remplis de certitudes mon âme creuse de naissance,
Plus je subis la servitude d’un esprit trop plein de sciences
Tout dépend de mon attitude envers le flot de connaissances
Qui met l’Ego en altitude au péril de son inconscience.
Tableau de Joan Miró.
« Arrêtez ça ! Ça nous fait mal ! Ça nous rabaisse à l’animal !
Observer cet enfant qui tête ramène la femme à la bête ! »
Qui a dit çà ? Un androgyne ? Quelqu’un qui nie ses origines ?
Quelqu’un qui trouve complexuel le fruit de l’acte sexuel.
Tableau de Pablo Picasso.
Une souris vint l’inspirer se promenant sur le clavier
En sautillant de touche en touche mais préférant les noires aux blanches.
Mais quand une autre vint conspirer en faisant, ses pattes, octavier,
Le chat goutât, en fine mouche, qu’il avait du pain sur la planche.
Tableau de David Martiashvili.
Que la magie de l’écriture me transforme encore aujourd’hui !
Que du profond puits de mon âme remontent des mots oubliés !
J’en remercie la nourriture et l’esprit qui sont reconduits
Dans chaque phrase comme un sésame vers ce qui sera publié.
Tableau de Christian Schloe.
La pratique des accords, la théorie des arpèges,
S’affrontent sur un Do quarte quant à sa répartition.
Comme une course au trésor dans la forêt des solfèges,
La musicienne suit la carte portée sur la partition.
Quand ses sentiments l’embarrassent, les cordes de ses nerfs tendus,
Quelques notes vite l’apaisent et relâchent toute tension.
Sous le stress, elle se surpasse car le résultat entendu
Charme et la critique soupèse son art de toute son attention.
Tableau de Georges Braque.
Tous les contes le professent ; afin que l’ennui décroisse
Envers les princes balourds qui se montrent hébétés,
S’en vont rêver les princesses quand les grenouilles croassent
Dans le rideau de velours du songe d’une nuit d’été.
Tout se fond dans la nuit froide, tous les beaux habits s’effacent.
Seule son âme princière évolue sur la planète.
Mais d’une volonté roide, quoiqu’on dise, quoiqu’on fasse,
Elle accourt vers la rivière selon l’appel des rainettes.
Tableau de Gabriel Pacheco.
Quand tous ses tourments l’ensorcellent et qu’elle ne peut plus réfléchir,
Elle s’en va jouer au cerceau pour contrecarrer ses blocages.
Tant et si bien elle y excelle, qu’elle en voit son destin fléchir
Et retourner recto-verso l’univers à son avantage.
Selon les lois de Galilée, de Newton, et même d’Archimède,
Le cerceau subit l’inertie du principe de l’attraction.
Ce mouvement assimilé guérit le cœur comme un remède
Et la fillette vous remercie pour l’art de la gravitation
Tableau de Pablo Picasso.
L’abus de couleurs ne nuit point quand l’homme vit dans l’inconscience ;
Tous les goûts sont dans sa nature et, si dégoût, il s’en déleste.
Mais le cœur fait un contrepoint lorsque s’éveille la conscience
Qui ne peut plus voir en peinture cette mécanique céleste.
De l’ennui naquit la douleur, le mal de l’uniformité.
Le germe de la connaissance est gravé au cœur de l’atome
Qui verra toutes ses couleurs fusionner dans l’énormité
De cette course à la puissance inscrite dans le cœur de l’homme.
(Tableau de Sandra Silberzweig.
« L’ennui naquit un jour de l’uniformité. » Antoine Houdar de la Motte.)
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Elle voulait remonter le temps, remonter le cours de l’hiver,
Remonter aux feuilles d’automne, remonter même jusqu’en été.
Enfin, atteindre le printemps et là, arrêter l’univers
Pour stopper la mort monotone et vivre enfin l’éternité.
L’imprévu se manifesta après un retour de saison ;
Les eaux prirent une couleur d’encre, le vent cala comme un Solex.
Le Dieu du Temps l’admonesta, qu’elle avait perdu la raison,
Et, de peur qu’elle ne l’échancre, lui offrit un cœur de Rolex.
Illustration de Adam Oehlers.
À l’endroit où tomba celui dont la cime au ciel était proche,
Et dont les racines touchaient à l’empire des morts à la chaîne.
Là, un nouveau bourgeon reluit ; là encore la vie se raccroche ;
Là, la nature a accouché d’une petite fleur de chêne.
Dans une forêt éternelle, dans un lieu digne et circonspect,
Un emplacement de merveille, un terrain régénérateur.
D’une attitude solennelle qui nous impose le respect
Et où le souvenir réveille les fantômes libérateurs
Tableau de Jeremiah Morelli.
La mort transporte dans sa barque les limbes des âmes éteintes
À travers un amphithéâtre d’arbres noueux et mal fichus.
Mais de peur qu’on ne la remarque, son fanal brille en demi-teinte
Lorsque, dans la forêt bleuâtre, elle croise un ange déchu.
Illustration de Adam Oehlers.
Au sortir de la gorge étroite qu’offre la vallée des oranges,
L’amour coule par la rivière dont les flots troublent tout ce qui bouge.
Les jeunes filles, un peu adroites, aiment lorsque ça les arrange
Mettre le feu à la poudrière des cœurs qu’elles portent au rouge.
Tableau d’Irene Sheri Vishnevskaya.
Un loup-garou, preux chevalier, lui aurait appris à danser
Et conduire son partenaire, qu’elle que fut son obédience.
Avec un ours, peu cavalier, le couple fut récompensé
D’un ballet extraordinaire et d’une exceptionnelle audience.
Tableau de Jackie Morris.
Qui aurait cru que les carreaux s’harmonisent avec les rayures ?
Comme une glace qui se brise, l’amour se plaît à bousculer,
Croiser l’étoffe des héros et entrer dans l’entrebâillure
Pour charmer la femme surprise et faire son cœur roucouler.
Tableaux de Peter Mitchev.
De l’étalon le plus puissant au pur-sang de plus diligent,
Il s’impose, haut en couleurs, par sa primauté domestique.
L’homme, lui, demeure impuissant – quoiqu’il s’affirme intelligent –
À traverser seul sans douleur les plaines les plus désertiques.
Tableau de Nancy Glenn Nieto.