



Les créateurs pourraient aller ailleurs, sans tambour ni trompette,
Se rhabiller quand sonne l’heure des vrais changements de saison.
Car on s’sait qui s’est installé, tranquille aux commandes des tempêtes,
Pour relâcher autant de leurres dans la nature sans raison.
La nuit tous les cheveux sont gris que les songes mettent en couleurs
Avec des fleurs d’intensité variable selon les rêves.
Parfois si le temps s’est aigri, ils laissent place aux cauchemars
Avec des peurs d’immensité fort heureusement assez brève.
Vers minuit sous la pleine Lune, les racines se développent
Créant une miscellanée de flammèche et mèches emmêlées.
Et si la nuit est opportune, de petits reflets interlopes
En feux follets instantanés brilleront d’un ciel constellé.
Déesse sage, Dame Minerve, reste maîtresse de nos tresses,
En aval des queues de cheval et en amont des beaux chignons.
Que le cuir chevelu s’innerve, les cheveux soient moins en détresse
Et que le culte minerval nous fasse paraître plus mignons.
Tableaux de Hayk Shalunts.