Quand l’enfant intérieur regarde à la fenêtre Avec son chat fripon qui lui tient compagnie, Tout un monde de fée est en train d’apparaître Car les yeux de son cœur sont sa source de vie.
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Ma vie est d’orange et rien ne me dérange. Mon cœur est de pourpre et l’amour l’empourpre. Mon âme est de jaune et mon corps est jeune. Toutes ces couleurs chaudes comme des reines-claudes Sustentent ma faim et mes lendemains.
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Un souvenir éternel accroché à ma mémoire Comme un trousseau amoureux préservé dans une armoire, Dans un livre de cuisine ou dans les meilleurs grimoires, Font les meilleurs ustensiles et les meilleures écumoires.
Souvenir d’une beauté, la plus belle de la ville, Des frous-frous et des pompons et un petit air tranquille. Je la rejoignais souvent avec mon p’tit baise-en-ville. Nous vivions dans le secret, notre petit Vaudeville.
Les études coûtaient cher nous n’avions pas de fortune Et pour payer ses études, elle fut bien opportune D’ôter un peu ses frous-frous pour avoir un peu de thune Elle gardait ses pompons branchés autour de sa lune…
Et quand elle s’effeuillait, c’était avec bonne grâce, Une belle plante heureuse, qui savait laisser la trace D’une ineffable beauté qui n’avait point de disgrâce. La fine de barbarie d’une jolie plante grasse !
Pour prolonger ses attraits et payer ses magasines Elle savait adapter les recettes de cuisine. Après avoir provoqué l’orgasme de Mélusine, Elle me mijotait des mets qui ravissaient les voisines
Juste habillée de pompons et de ruban bleu-marine, Rien n’est plus beau que ses mains qui pétrissent la farine ! Rien n’est plus aromatique que les sucs dans sa crépine ! C’est la princesse étoilée, à poêlée, la ballerine !
Tous ces chrysanthèmes bleus harmonisent mes pensées Des souvenirs merveilleux pour trois pièces dépensées. J’aime toujours Mélusine, sa cuisine a compensé D’avoir jeté ma soutane et j’en suis récompensé !
Le silence est tombé cette nuit sur la mare. Les grenouilles en deuil vivent un cauchemar. La crevaison soudaine et tout le tintamarre D’un stupide animal, un idiot, un vantard.
Pour ressembler aux princes, riches de connaissances, Une pauvre reinette, venue sans importance, S’est embellie d’orgueil et, dans l’effervescence, A confondu la taille avec la compétence.
Elle s’est efforcée pour être à leur image De se gonfler d’éther à force de ramage. Si bien que bien avant de l’être davantage, Elle s’est éventrée à son désavantage.
Ceux à qui elle avait voulu s’apparenter N’en ont même pas eu ni chagrin, ni pitié. Ils s’en sont amusés sans être tourmentés, Ce n’était là pour eux, qu’éphémère amitié.
Les siens ont recueilli sa peau éparpillée, Honoré sa mémoire sans même la houspiller. N’est ce point grand dommage de voir tant gaspillée Toute une éducation et la voir torpillée ?
Les gerbes, les couronnes, tous les bouquets de fleurs Rendent un dernier hommage à l’animal gonfleur. Les lucioles brillent à l’abri des souffleurs Et la mare est fleurie d’un vent écornifleur.
Frêle bateau sur l’eau qui va à la dérive Tandis qu’au fil du rêve, le voyageur arrive. Partir est un remède au gré de son navire, Filer droit devant soi, sans regarder la rive.
J’étais ce voyageur qui parcourait en rêve Des rivages impossibles, des périples sans trêve, Abandonnant son monde, le laissant sur la grève, Fuyant l’autorité, les ordres « Marche ou crève » !
Vivre sa vie en rêve comme procuration N’est pas la solution mais une aberration. Mais la fuite préserve et, de l’aliénation, Permet la sauvegarde, une amélioration.
Bientôt le fugitif découvre son naufrage. Il arrête sa fuite, empoigne son courage. Il fixe l’horizon renforce son ancrage Pour sa métamorphose, son nouveau démarrage.
Il a tellement vu, acquis de connaissance, Tout ce qu’il a glané dans sa convalescence Guide son intuition, devient incandescence Pour diriger ses pas avec luminescence.
Autrefois voyageur, aujourd’hui conquérant, Partout où tu regardes, ton cœur est requérant. Il a forgé ton corps aujourd’hui différent Et tu sais dénouer tes nombreux différends.
Nostalgie de la fuite, mes souvenirs d’antan. Je vis dans le présent, ici et maintenant. J’accepte mon destin et j’en deviens le maître. Le sage, quelque part, est en train d’apparaitre.
Juste au pied de la tour qui côtoie les étoiles, Elle avance inconnue, cachée derrière son voile Qui enclave son corps drapé dans cette toile Qui la tient au secret, jamais ne la dévoile.
Elle est juste un maillon composant de noria, Native du mythique royaume d’Almeria. Puis aux sources du Nil, aux chutes Victoria, Là-bas elle a connu la vraie passionaria !
Désormais tous les jours, du levant au couchant, Elle part à la source, d’un air effarouchant, Transporter l’eau du puits de son cœur accouchant, C’est là toute sa vie, regardez, c’est touchant !
Origine du monde, mère de l’humanité, Tu es devenue l’esclave et la propriété Du peuple que tu as par toi-même enfanté. Pour lui, tu t’es soumise en toute humilité.
Mais bientôt tu te lèves à l’appel de tes filles Et tu reprends ta place, tu brises ta coquille. La chenille a quitté son cocon, sa Bastille. Tu redeviens la femme reine dans la famille.
Tous ces vilains petits canards, Je les ai apportés pour toi Parce que tu sais goûter sans fard La vraie beauté qui vient de soi !
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C’est au pays des éléphants Que je redeviens un enfant. Je rêve d’être leur cornac Et siroter un armagnac.
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Dans la vie, quand on est jaguar, Tout va très vite à toute berzingue ! En amour, y’a pas de hasard ; Un coup de foudre, on devient dingue !
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Joue-moi encore, encore un peu ton concerto, Celui qui chante dans mon cœur decrescendo ! Il papillonne de couleur dedans mon cœur, Il me transforme en instrument pour ton bonheur !
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C’est ce soir au crépuscule Que mon cœur, enfin, bascule ! Le Soleil va flamboyer ! Et la Terre va trembler !
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Aussi léger que cette plume, Mon âme et mon cœur se connectent Dès à présent que j’y allume Cette belle pensée directe !
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Dans le labyrinthe des glaces Ses reflets changent son image… Est-elle épouse de son amant ? Ou bien la mère de ses enfants ?
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Inondé de lumière Élevé dans les airs Auréolé d’éther C’est l’enfant de la Terre !
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C’est aujourd’hui que ça se passe, c’est le vieux marchand ambulant ! Il porte au-dessus de sa tête, plein de bibelots amusants. Un chat qui rit, un poisson rouge, un petit escargot tout blanc. Il me sourit de ses lunettes et je redeviens un enfant !
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Aujourd’hui en revenant du Machu Pichu, J’ai rencontré l’homme au manteau qui m’attendait… Il m’a donné un cœur plein d’atomes crochus Et tout l’amour de son pays pour le planter.
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Joli papillon-calumet Nous a enfin tous rassemblés. Ce soir nous allons allumer Des feux de joie aux champs de blé.
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Pagodes enfouies dans la brume Noyées de jaune et de brouillard, On dirait des jonques qui fument Et qui vont partir au hasard…
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Savez-vous où je vais ce soir ? Je vais là où va l’éléphant. Je vais l’accompagner pour voir Tous ses compagnons triomphants !
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Ô Mes compères les 3’zeaux Qui s’amusent à tire d’aile ! Ils m’appellent sur les ruisseaux Et je vais me faire la belle !
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Quand je rentre chez moi, à côté de la porte, Niché dans une alcôve, c’est ici que j’apporte Mes pensées oubliées comme la feuille morte. Et dans ce pot je jette tous ces maux qui m’escortent.
Quand la nuit est tombée sur tous mes souvenirs, Vient la lune d’argent prête intervenir. L’alchimie mystérieuse change mon devenir Et la métamorphose influe mon avenir.
Tout semblable au levain qui fait monter la pâte, Pareil à la levure qui fermente le malt, Une transformation façon homéopathe Agit sur le bouquet et ses fleurs de Cobalt.
J’y mets une pensée pour celle que j’embrasse, J’y ajoute un souci qui vraiment m’embarrasse, J’y mets mes impatientes et je m’en débarrasse, Enfin mes immortelles et j’en demande grâce.
Ce soir j’y ai versé mes pensées négatives, Toutes mes émotions non communicatives. Ce matin rejaillissent des pensées positives, J’ai le cœur apaisé et l’âme créative !
Je t’offre ce bouquet, mets-le dans ta maison. Déposes-y ton cœur, ignore tes raisons. Toutes pensées futiles feront la floraison, Fourniront ton bonheur et sans comparaison !
Il est l’ange déchu, il a perdu ses ailes, Il a trahi l’amour par un excès de zèle. Pour une femme-enfant au cœur de demoiselle, Il a trahi les siens, son nom est Yeiazel.
Il n’est pas très méchant, juste un ange souffrant Qui n’a pas trouvé mieux après être l’offrant De blesser les humains d’un orgueil un peu franc, Afin de soulager son propre châtiment.
Il est anorexique, même un peu anémique, Autiste envers ses proches, surtout patronymiques. Pour gérer ses souffrances assez tragicomiques, Il a semé le mal et c’est cataclysmique !
N’y a-t-il d’autre moyen pour trouver le bonheur Que d’affliger les autres dans un profond malheur ? Être épanoui heureux appelle aux zizaneurs À chercher noise aux autres, médire à l’extérieur ?
Il était le plus beau et le plus prometteur ! L’auréole a terni, il n’est plus émetteur. Ange de compassion, il n’est plus transmetteur. Il exhorte l’amour mais ce n’est qu’un menteur !
N’est-il pas humiliant de savoir qu’un nanti N’aime pas que l’argent, mais d’être garanti D’être seul à jouir et rester pressenti à vivre intensément ; les autres au ralenti.
J’ai longtemps eu du mal, pouvoir m’imaginer, Ce qui fait le méchant, qui l’a incriminé. Mais son cœur a souffert ; et cette âme ruinée Cherche à nous entraîner et nous contaminer.
« Il n’y a pas de personnes méchantes. Il y a seulement des personnes souffrantes qui n’ont pas trouvé d’autres moyens que de blesser les autres pour gérer leur propre souffrance. Quand nous sommes épanouis et heureux, avons-nous envie de chercher des histoires aux autres ? » Catherine Ikalayos
Quand la raison guide l’amour Le voyage est plein de détours… Quand le cœur veut une vie stable Il construit ses murs sur le sable… Laissons l’esprit bâtir ses tours Et le cœur ses rêves ineffables !
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Il y a le feu au lac des cygnes ! Prévenez vite les pompiers ! Les feux du soleil me font signe Et je les ai vus le premier !
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En parcourant tous les sommets Que nous a donnés la nature, Nous avons le cœur embaumé Le corps serein et l’âme pure !
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Voici venir la transhumance Et la rencontre des bergers Pour donner aux brebis la chance De vivre le cœur en été.
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C’est par le regard d’un enfant Que nous sentons la vérité. Son cœur l’accompagne en chantant Rencontrer l’amour et les fées.
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Sur la plage tous les pécheurs sont rassemblés J’ai cru qu’ils avaient, toute la mer, démontée Et moi je croyais qu’ils m’avaient fait une blague Et moi je croyais qu’ils nous fabriquaient les vagues !
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Dotée d’une voie stridente, mademoiselle est troublante. Deux yeux profonds qui enchantent le cœur et l’âme galante. Une bouche alléchante sous deux pommettes saillantes, Tantôt elle se fait gouaillante, tantôt elle se fait hurlante !
Ses jambes gesticulantes rythment une humeur pétillante ! Ses bras frappent en cadence une cadence enivrante ! De sa main gauche tremblante, elle plaque un accord andante, Tandis que la droite violente la corde ardente et brûlante !
Elle est vive et stimulante, elle n’est jamais soulante. Elle transmet, déferlante, son humeur vive et charmante. Il n’y a pas d’équivalence à sa jolie voix troublante. Tremblez qu’elle ne vous plante ses graines si virulentes !
Mais elle a toujours bon cœur et distille le bonheur. Son cœur est un grand soleil qui illumine les réveils. Son regard un peu moqueur vous remplit d’une chaleur Qui vous extrait de la veille pour le pays des merveilles !
Écoutez cette emballante mélopée époustouflante Qu’elle joue oscillante sur ses hanches ondulantes ! Si la chanson est trop lente, elle la rend ensorcelante. Sous les lumières aveuglantes, elle est toute étincelante !
Si la main devient tremblante, n’ayez pas l’âme affolante ! Elle se fait indolente pour repartir succulente. Sa poitrine titillante rythme toujours la cadence De la guitare rutilante d’une musicienne excellente !
Mais quand son beau regard charmeur de ses grands yeux noirs rieurs Vous entrainent sans pareille de ses prunelles vermeilles, Elle chuchote en douceur depuis son monde intérieur Une promesse en sommeil en vous séduisant l’oreille !
Dis, tu me le refais le coup du bouquet rouge ? Avec toutes ces fleurs et ces couleurs qui bougent ! Égaye-moi le cœur, mets-lui en plein les yeux ! Ranime-moi la flamme, ranime-moi le feu !
Quand les jours de grisaille dissolvent mes nuances, Ton bouquet fait l’accord et fait une muance. Quand le blues se répand dans mon âme en déroute, Tu crées de l’harmonie, de la joie sur ma route.
Quand mes soirées sont sombres et vides d’amitié, Tes fleurs ont le secret des soucis amnistiés. Quand j’ai besoin d’un cœur qui saura m’écouter, Tes pensées immortelles, mon cœur sait y goûter.
Quand une larme monte et lave ma tristesse, Alors mille reflets la prennent de vitesse. Quand j’ai l’âme qui pleure d’une indélicatesse, Ton bouquet joue les vers et l’âme poétesse.
Des effluves embaumés me ravissent les sens, De fragrances éclatantes, de mille-et-une essences. C’est une épidémie, c’est une contagion, Ton bouquet a fleuri dans toute ma maison.
Je me suis caché sous un parapluie. Personne ne m’a vu, Personne ne m’a pris. Nous sommes tous semblables sous la pluie. Personne n’est reconnu, Personne n’est surpris.
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Dans la maison de la lanterne J’ai laissé les portes ouvertes Et devinez qui ça concerne… La fille blanche, rouge ou verte ?
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Tous les soirs le regard du soleil est pour moi, Il me fixe avec chaleur et me parle sans voix, J’écoute avec les yeux, vois avec mes oreilles, C’est l’écoute du cœur qui en moi se réveille.
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Si ce soir, pour changer, je suivais cette route ? Peut-être y trouverais-je une nouvelle voie Qui m’emporterait sans me laisser en déroute Je m’émerveillerais et resterais sans voix !
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Les anges ont décidé pour ce soir une fête. Partout où le soleil ce soir se couchera, Le crépuscule aura mille et une facettes De feux étincelants et la Terre chantera !
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Le Soleil a embrasé la Nature. Il a déployé pour elle sa plus belle parure. Tous les arbres se sont consumés devant son ardeur. Ce soir, les eaux dorment d’un pur bonheur.
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Mille feux du soleil ce soir me rendent hommage Dans ce ciel flamboyant qui prévient des orages. J’ai écouté l’écho que me renvoient les mages. Ils m’appellent et je reste fidèle à mon image.
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Pour qui chante l’oiseau, là-haut sur son rameau ? Je ne sais pas pour qui ; pas plus que ce qu’il dit Mais je sais pour qui c’est qu’il est prédestiné C’est pour toi mon amie ; c’est lui qui me l’a dit !
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Je ne sais si la bulle est grecque Mais la vie l’a parée de si belles couleurs Que l’enfant qui la tient, grecque, serait presque Adoptée par son rire et la chaleur de son cœur.
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Si c’est tellement beau de s’aimer à Venise Et de laisser son cœur parcourir ses désirs, Alors qu’attendons-nous pour faire nos valises Et partir aussitôt déguster son plaisir ?
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J’aurais bien décroché la Lune Et parcouru toutes les dunes ! Alors j’ai emprunté ces ailes Et j’ai suivi les hirondelles…
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Une vraie joie pure et sauvage Qui fait courir les enfants sages, Exprimer des cris et des rires, Épanouir tous leurs désirs.
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Haut les cœurs ! Haut les couleurs ! Secouez tous la grisaille ! Chaud les cœurs ! Chaudes douceurs ! L’hiver est bon pour la ferraille !
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J’aime sentir la pluie qui fouette mon visage. Cette source de vie qui m’offre son massage. Elle nourrit la Terre. Elle nourrit mon cœur Comme le lait d’une mère enrichi de bonheur.
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Allumez les coquelicots ! Aujourd’hui c’est le premier mai ! Enflammez par monts et par vaux Tous vos vergers et vos prés !
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Je suis monté en montgolfière Pour saluer une girafe. Je suis monté vers la lumière Avec mon bel aérographe.
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Au pays du bonheur d’éternelles couleurs, J’ai remonté la jaune rivière des faunes. J’ai croisé les verts feuillages couverts. J’ai levé les yeux vers le ciel si bleu.
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Là où la mer reprend sa qualité de reine, Partout dans les ruelles elle occupe la scène. Elle étend sa présence, et demeure souveraine, Elle gouverne les voies et rend justice saine.
Toutes ces couleurs vives qui emplissent ma vue Font pleurer les amours aux ruptures imprévues. Aussi fort chatoyants, aussi fort m’as-tu-vus Ces tons démesurés ont un goût de bévue.
Que ces couleurs sont tristes, même quand elles rient, Quand l’amour est parti avec le car-ferry. Toutes les belles robes serties de pierreries N’ont pas plus de saveur qu’un cœur de céleri.
Enfin, qu’ils me pardonnent, ils m’ont trop fait pleurer, Les joyeux gondoliers, ils m’ont trop écœuré. Même si leurs gondoles font les cœurs affleurés, Elles m’ont trop blasé et mon âme leurrée.
Je sais que reviendra le temps de l’allégresse, Des rires et des chants, délices enchanteresses. Je sais qu’après le flot de l’amère sécheresse Reviendront les mots doux et le temps des caresses.
Mais je ne vois qu’ici, le reflet des tendresses Qui déforment mes sens d’une folie traîtresse. Une chape de plomb, une lourde compresse, Qui affame mon cœur et nourrit ma détresse.
Laissez-moi m’enfoncer dans ces eaux bien tranquilles Quand on endort les rues, quand on éteint la ville. Je m’en vais vous quitter, partir de la presqu’île, Car mon cœur est damné et mon âme est servile.
Elle est partie rebelle, elle a choisi de vivre. Elle a le cœur amer, elle part pour survivre. Elle a laissé derrière et son père et sa mère. Elle part pour construire une vie de chimère.
Mais elle a conservé ses valises chargées, Les conflits non réglés qui l’ont tant submergée. Du courroux de son père, son cœur est surchargé, Il lui faut, pour durer, le besoin d’émerger.
Elle est entre deux mondes, elle n’a pas de domaine, Pas vraiment un poisson, pas vraiment une humaine, Mais en voyant les hommes elle a choisi l’hymen, Qui l’unira à l’un d’entre eux, un spécimen.
Pour charmer son élu, elle se fait Philomène, Le rossignol des dieux depuis la voie romaine. Elle possède un organe prodige, un phénomène, Une voix hypnotique une grâce surhumaine.
Mais elle n’a pas réglé ses comptes avec son père Et quand elle a charmé les humains de la terre, Alors elle se venge de ses crocs de vipère Et tue ceux qu’elle attire d’un coup phagocytaire.
Mais elle a trop pleuré ses amours meurtrières. Pour ressembler aux femmes elle franchit la barrière. Elle a donné sa queue pour une jarretière. Elle a tranché le lien dont elle est l’héritière.
Sa jolie voix charmeuse ne pourra prononcer Plus que des mots d’amour pour son cher fiancé. Aux appels de son père, oui, elle a renoncé ! Son amour est humain, son cœur est renforcé !
Poire y est, c’est fou ! C’est facile à comprendre ! Poire y a, c’est doux ! C’est aisé à apprendre ! Poire y haut, c’est tout ! C’est naturel à prendre ! Poire y hue, c’est mou ! Ça se laisse surprendre !
Abondance de poire est utile pour la soif ! Plus le fruit est juteux et plus il vous décoiffe ! C’est le fruit le plus sain qu’il soit possible de voir ! C’est la forme d’un sein qui appelle un espoir !
Quand je tète le fruit à son bout le plus rond, C’est un liquide exquis digne d’un vigneron ! Si je m’exerce encore à téter ce fleuron, Une extase m’inonde mon cœur de fanfaron !
Délicieux fruit de vie je mords à belles dents ! Si le sirop jaillit ce sera l’accident ! Si je veux préserver ce plaisir fécondant, Sans, c’est vraiment meilleur ; avec, c’est plus prudent…