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  • Heureux dans mon bocal

    Heureux dans mon bocal

    J’ai enfermé ma terre dans mon petit bocal.
    J’y ai mis un peu d’herbe et j’ai planté un arbre.
    Je viens m’y ressourcer ; c’est mon petit local.
    Mon coin de paradis est chaud comme le marbre.

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  • L’escargot et le phasme

    L’escargot et le phasme

    Tiens ! Connaissez-vous l’histoire de l’escargot et du phasme ?
    Aussi léger qu’une brindille, il se mit sur la coquille.
    Mais le mollusque alangui qui n’avait d’autre fantasme
    Qu’un brin d’amour vite fait mit le pied sur la béquille.

    C’est l’amour sans queue ni tête avec un brin d’allumette.
    Et quand l’amour part en couille, il manque un cul à l’affaire !
    L’escargot n’a rien senti de la frêle bistouquette
    Et le phasme un peu déçu n’a pas pu se satisfaire !

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  • Des filets d’ânes

    Des filets d’ânes

    Où sont passés vos trésors, mes pauvres aventuriers,
    Vous qui étiez gorgés d’or et de précieux fruits d’argent ?
    Qu’est devenu le butin dont vos coffres roturiers
    Regorgeaient dès la marée dans le matin émergeant ?

    Tous à moitié desséchés par la morsure de la mer,
    Encore gorgés des eaux et d’écumes orageuses,
    Las, échoués sur la plage, remplis de larmes amères,
    Vos bras ne renferment plus que des pensées ravageuses.

    Mais que reste-t-il encore de vos fiers exploits marins ?
    Qu’est-elle donc devenue votre pêche miraculeuse ?
    Vous étiez les contenants, vous serez les tartarins
    Qui raconteront leur chasse à la toison fabuleuse.

    On vous a raccommodés, vous repartirez bientôt ;
    On a resserré vos liens et remplacé vos flotteurs,
    Vidé tous vos souvenirs, effacé vos mémentos,
    Vous êtes prêts à refaire l’histoire à compte d’auteur.

    Demain vous embarquerez à nouveau pour la marée.
    Demain vous amasserez de nouvelles exigences.
    Demain vous vous chargerez de fruits de mer chamarrés.
    Mais charge de connaissances ne fait pas l’intelligence.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Une porte dans la brume

    Une porte dans la brume

    Quand le brouillard est opaque et la lumière timide,
    Quand il n’y a plus d’espoir et que la douleur me nuit,
    Je sors de mon sarcophage enfoui sous la pyramide,
    Je choisis le lâcher-prise et une porte s’ouvre dans la nuit.

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  • La terre à l’envers

    La terre à l’envers

    Déraciné de la terre et abandonné du ciel,
    Je marche depuis longtemps dans d’insolites dimensions.
    Ne croyez pas que j’oublie les amitiés essentielles,
    Mais cette route est semée de nouvelles sensations.

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  • Les semeurs de poissons

    Les semeurs de poissons

    Les pieds nus dans le sable et les yeux dans la mer,
    Du levant au couchant patiemment ils travaillent.
    Ils sèment tout l’hiver des graines de chimères
    Qui donneront naissance aux marées de ripaille.

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  • Que sont mes reflets vers ?

    Que sont mes reflets vers ?

    Des reflets d’azur sur la toile.
    Où sont le réel et le rêve ?
    Des reflets d’amour sur la voile.
    Qui est trop longue, qui est trop brève ?
    Qui du reflet ou de l’étoile,
    Sur l’horizon ou sur la grève ?

    Je ne sais plus si mes chemins
    Tournent en rond ou bien se perdent.
    Je n’ai pas peur des lendemains,
    Ni des soucis ni des emmerdes.
    Aujourd’hui tu me prends la main
    En liant l’image et le verbe.

    Aujourd’hui je marche sur l’eau
    Plein de confiance et de sagesse.
    Aujourd’hui je vole à vélo
    Entouré d’anges et leurs largesses.
    Je vis dans un mélimélo
    Pour l’amour d’une sauvagesse.

    Ces reflets d’étoiles, c’est toi
    Quand tu m’embrasses et quand tu m’aimes.
    Ces reflets de pluie sur les toits,
    C’est quand tu peins nos rêves mêmes.
    Ces reflets de vers si courtois
    C’est mon creuset de pures gemmes.

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  • La fille qui passait

    La fille qui passait

    Je me souviens encore de la fille qui passait
    Tandis que je rêvais à d’autres aventures.
    Je rentrais à l’école, timide et j’angoissais ;
    Elle, ses pas résonnaient dans mes déconfitures.

    Je me souviens toujours de la fille en vacances
    Tandis que mes parents m’emportaient vers les plages.
    Je suivais nostalgique, taisant mon éloquence ;
    Elle, ses rires remplissaient mes tristes découplages.

    Je me souviens parfois de la fille entourée
    De tant de prétendants fors mon épée rouillée.
    Les joutes interminables et mon cœur qui courrait
    Frapper à tous les vents aux portes verrouillées.

    Je me souviens un peu de celle aux cheveux roux,
    Comme une femme enfant qui trompait ma boussole.
    J’avais souvent failli la suivre avec courroux
    Comme si je devais quitter ma camisole.

    Je ne me souviens plus de la fille filante
    Qui traversait le ciel comme fait la comète.
    Un beau jour, moi aussi, j’ai eu l’âme volante
    Et j’ai quitté la terre pour une autre planète.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le vaisseau d’argent

    Le vaisseau d'argent

    Mon beau vaisseau d’argent sur les toits de Marseille,
    Chargé de tous mes rêves et de mes lourds secrets,
    N’essaie pas de voler, je te le déconseille ;
    Laisse le temps t’alléger dans le matin discret.

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  • Titanic, je me souviens

    Titanic, je me souviens

    Je me souviens de toi, fier vaisseau titanique,
    Trop vite prince des mers et roi des océans.
    Auréolé de luxe au standing britannique ;
    Tu reposes à présent, perdu dans le néant.

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  • La porte des étoiles

    La porte des étoiles

    Marche droit, là devant, au bout de l’horizon,
    Mets le cap sur le nord, vers le septentrion !
    Au-delà des frontières, au-delà des prisons,
    Tu trouveras la voie chez ton amphitryon.

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  • La corne d’abondance aux poires – 2

    La corne d'abondance aux poires - 2

    Prince de l’abondance et de la bonne chère,
    Tu as su nous flatter dignement dans nos palais ;
    Tu nous as grand-ouvert toutes les portes cochères
    Qui nous mènent à ta table et les mets népalais.

    Ton restaurant respire cette douce harmonie
    Que tu as ramenée par les vents de l’orient ;
    Là où la mer est noire au fond de l’Arménie
    En compagnie des tiens, riants et souriants.

    Tu es le magicien des aliments augustes ;
    Toutes tes inventions clament ton savoir-faire ;
    Tu es le virtuose et ton regard est juste ;
    Tu n’as d’autre désir que de nous satisfaire.

    La corne d’abondance que tu mets sur la table
    Est remplie de ton cœur et de tout son amour ;
    Chaque plat a son nom plus ou moins acceptable
    Mais ça nous fait rêver toujours avec humour.

    Les fruits de ton travail exhalent des fragrances
    Agréables à nos sens et à notre appétence ;
    Les soirées au resto sont comme des vacances
    Et nous y reviendrons en toutes circonstances.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’ange des croisées

    L’ange des croisées

    Ange des infinis, sentinelle éternelle,
    Tu gardes le portail du passage des vies ;
    Fidèle à la croisée communicationnelle,
    Ce carrefour sacré, ce divin pont-levis.

    Tu surveilles la voie privée de l’inconscience ;
    Cette route assombrie perdue dans la poussière ;
    Conjointement tu veilles l’allée de la conscience ;
    Ce chemin lumineux noyé dans la lumière.

    Parfois tu déverrouilles les portes de nos âmes ;
    Tu nous permets de revenir à la maison
    Pour un enseignement qui devient le sésame
    Qui nous donne l’accès à une autre raison.

    La nuit quand tu allumes la lampe du sommeil,
    Tu nous fais lâcher prise à la réalité
    Et tu dégages alors l’écluse du soleil
    Qui répand dans nos corps ta prodigalité.

    Quand nous serons devant l’ultime croisement,
    Que nous devrons quitter la terre de nos parents,
    C’est toi qui guideras nos pas courtoisement
    Jusqu’à ce que notre être devienne transparent.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’ange magnanime

    L’ange magnanime

    Ange de compassion et de miséricorde,
    Tu relies nos destins tout au long de nos vies ;
    Tu gardes les trésors sans aucune discorde ;
    Tu conduis notre rôle et en fais le suivi.

    Tu nous souffles à l’oreille ce que nous devons dire,
    Tu nous insuffles en rêve nos plus belles visions ;
    Tu es notre conseil sans jamais contredire
    Ce que nous érigeons avec imprévision.

    Tu prépares la route, tu déblaies les obstacles,
    Tu nous préviens sitôt que sonne le danger ;
    Et quand nous trébuchons dans un triste spectacle,
    Tu calmes nos douleurs et nous donnes à manger.

    Quand nous nous égarons, ta voix se fait plus forte ;
    Elle résonne en notre être émergeant du néant,
    D’un timbre n’admettant rien d’autre qui importe
    Pour notre évolution, chasser le fainéant.

    Et petit à petit tu nous lâches la main ;
    Nous étions apprentis, tu nous as fait experts ;
    Tu nous as diplômés après mûr examen ;
    Tu nous as élevés au rang de notre Père.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La main solitaire

    La main solitaire

    Petite main, comme un appel
    D’un voyageur en solitaire.
    Petite main, comme un rappel
    D’un voyage autour de la Terre.

    Tu t’accroches fort à mon doigt
    Comme l’oiseau sur une branche.
    Tu t’agrippes fort comme il se doit
    D’un cœur vaillant, d’une âme franche.

    Petite main quand tu m’appelles
    Je te protège comme un cador,
    Petite main qui me rappelle
    Lorsque j’étais conquistador.

    Aujourd’hui c’est moi qui te tiens,
    Qui te nourris, qui te maintiens.
    Demain c’est toi qui me soutiens,
    Qui me réchauffe et m’entretiens.

    Petite main, je te perçois
    Animée par un souffle d’ange.
    Petite main, je te reçois,
    Je t’offre mon cœur en échange.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le Bouddha nostalgique

    Le Bouddha nostalgique

    Bouddha, tu ne sembles pas commode !
    Bouddha, tu parais nostalgique !
    Bouddha, tu es d’un autre mode !
    Bouddha, tu n’as rien de magique !

    Je sais par où tu es passé ;
    Jadis, je t’ai accompagné.
    Je sais par où tu fus blessé ;
    Jadis, je t’ai un peu soigné.

    Bouddha, toi et moi, il y a longtemps ;
    C’était il y a un autre temps.
    Bouddha, nous étions mécontents
    Quand nous avions des contretemps.

    Je crois qu’on s’est perdu de vue
    Entre un départ et un retour.
    Je crois, je ne m’en souviens plus ;
    J’ai trop d’années au compte-tours.

    Bouddha, c’est moi qui ai oublié !
    Bouddha, c’est moi qui n’écoute pas !
    Bouddha, retourne mon sablier !
    Bouddha, partage mon repas.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le cheval de cirque

    Le cheval de cirque

    L’air ridicule et boute-en-train,
    Bougeant son cul avec entrain,
    Contrairement à son cousin,
    Jamais n’a été argousin.

    Loin de la guerre et des conquêtes,
    Fuyant les règles et l’étiquette,
    Il s’en fut cheval saltimbanque
    Loin des soucis des comptes en banque.

    Vous le verrez souvent jongler
    Les soirs d’hiver, malgré l’onglée,
    Perché comme une libellule
    Sur un fil tel un funambule.

    Il n’est pas mathématicien,
    Mais avec l’oncle Félicien,
    Il sait compter jusqu’à six cents,
    Frappant le sol en hennissant.

    Il est bien connu des angliches
    Avec son poulain, sa pouliche.
    Il a juste un petit défaut :
    Quand il calcule, souvent c’est faux.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’amante religieuse infiniment – 6

    L’amante religieuse infiniment - 6

    Sur son serpentin blanc enroulé en spirale,
    Elle progresse pour croquer ce petit bout de phasme.
    Mais l’amante avançant sur la plante chirale
    Rapetisse elle-aussi au bout de son phantasme.

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  • Le vol du Phénix

    Le vol du Phénix

    Dès que je vois les feux du soleil au couchant,
    Je sens l’eau qui bouillonne tout autour de mon corps ;
    Alors je m’ébouillante, deviens effarouchant
    Et je saute très haut rejoindre le manticore.

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  • L’étoile de fer

    L’étoile de fer

    Devant les Champs Élysées, solidement sur ses jambes
    La vieille dame de fer arbore au ciel son étoile.
    Et la Lune lui répond projetant son œil qui flambe
    Par un salut fraternel dans les nuages et les voiles.

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  • Les portes d’éternité

    Les portes d’éternité jamais ne sont refermées.
    Plusieurs choix me sont donnés ; un seul chemin choisirai.
    Serai-je une femme amoureuse ? Serai-je un homme renfermé ?
    Voleur ou prince manchot ? Sorcière ou sage inspiré ?

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  • Les larmes de poussière

    Sous les feux du soleil irradiant de lumière,
    Tout l’amour s’évapore au dernier grain de sel.
    Bouddha ne pleure plus, ses larmes sont poussière ;
    Son cœur est un creuset aux ultimes étincelles.

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  • Les pierres qui raisonnent

    Que ces bruits incessants cessent enfin sans façon !
    Que ces pierres qui parlent arrêtent leur faconde !
    Leurs pensées s’enchevêtrent en réseau d’ultrasons ;
    Leur superposition à mon âme est profonde !

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  • Le bisou grenouille

    Mon prince embrasse-moi, déposes sur mes lèvres
    Ton baiser enfiévré de l’amour de ton cœur ;
    Fais-de moi ta reinette par ton sexe d’orfèvre
    Et je te donnerai des têtards de vainqueur !

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  • La fille au ballon

    Elle dirige les vents là-haut sur la colline,
    Bateleuse subtile au ballon symbolique.
    Elle le lève bien haut comme l’adrénaline
    Et le temps se prosterne devant l’être angélique.

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  • M’as-tu vue en guenon ?

    M’as-tu vue en guenon dans la jungle profonde
    Lorsque tu me disais des mots chargés d’amour ?
    La porte de mon cœur n’a point d’autre faconde
    Que d’être auditionnée avec un peu d’humour !

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  • En route vers de nouvelles aventures

    Quand on n’est que chenille en attente du papillon
    Quelle mésaventure que ramper comme un ver !
    Pour atteindre la fleur, goûter son coupillon,
    Il me faut l’aventure et quitter mon calvaire !

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  • Pleins feux sur la bibiche

    Quand vous traverserez le cœur de la forêt
    Une nuit de brouillard ou une nuit sans lune,
    N’allumez pas vos phares s’ils sont bi fluorés ;
    Ils effrayent les biches qui mangent les callunes.

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  • Le cerf aux abois

    Le cerf aux abois

    Il n’a pas reçu la flèche qui devait frapper son flanc.
    C’est un saint homme, un ermite, qui a fait un bouclier
    En posant sa main légère mais d’un amour si gonflant
    Que le chasseur n’a pu faire que son trophée oublier.

    C’était près de la fontaine, au bout du chemin de terre,
    Bien au-delà de la ville, là où marchent les bergers.
    Parmi les champs de lavande des riches propriétaires
    Et les jardins potagers, les vignes et les vergers.

    Elle a traversé sa main, la flèche de la violence ;
    Elle a marqué du destin une ligne sur sa paume ;
    Elle a signé d’un arrêt, sans aucune ambivalence
    La grâce de l’animal accroupi parmi les pommes.

    L’ermite a donné son nom et ses armes à la ville.
    L’anachorète oublié est maintenant renommé.
    La légende est établie sur le blason de Saint-Gilles
    Mais la biche a remplacé le cerf ainsi dénommé.

    Je suis né dans ce pays pas très loin de la fontaine
    Et souvent les soirs d’été j’allais suivre les étoiles
    Qui m’emmenaient vers les lieux dont j’étais le capitaine
    Qui défendait le vieux cerf et le fixait sur la toile.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le cheval mathématique

    Le cheval mathématique

    Il part des ordonnées et parcourt les abscisses,
    Il saute les affixes et plonge dans les abysses.
    Il trotte avec emphase en suivant l’hyperbole
    De sa course au soleil, céleste parabole.

    Tantôt cheval de Troie, il sait se mettre en quatre
    Et promener les saints assis sur son coccyx.
    On l’appelle Pégase, l’ami de Cléopâtre,
    Pythagore l’a monté en dictant ses praxis.

    Il galope souvent suivant l’hypoténuse
    Dans les champs en triangles presqu’équilatéraux.
    Quand il tourne en rond, ne croyez pas qu’il s’amuse,
    Il fait la quadrature des coins collatéraux.

    Quand il court sur la plage à la marée montante,
    C’est pour en mesurer la vitesse du flux.
    Quand il nage en sueur en marée descendante,
    C’est pour en calculer la puissance en reflux.

    C’est le bel étalon qui garantit votre or.
    C’est le beau géniteur qui fait le pédigrée.
    Le poulain de l’école se lève dès l’aurore
    Pour démontrer son art et s’auto-dénigrer.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le guerrier chinois

    Le guerrier chinois

    Il est bien arrogant, la main sur son épée,
    Comme un dieu belliqueux, agacé, courroucé.
    À son front de melon aux cheveux écépés,
    Il a gravé sa mort sur son âme détroussée.

    Comme un leurre émérite, une illusion subtile,
    Son visage crispé n’est qu’un masque de guerre.
    Sa main sur le pommeau vive comme un reptile
    Menace l’ennemi qu’il a connu naguère.

    L’autre main nous dit « non », il n’y a pas de méprise.
    Il garde les secrets debout devant la porte.
    Au péril de sa vie, la bravade est comprise
    Et s’il meurt au combat que le diable l’emporte.

    Pauvre polichinelle au devoir ridicule !
    Personne ne lui a dit que la guerre est finie.
    Il hante les couloirs de l’aube au crépuscule,
    Fidèle à sa fonction telle qu’elle est définie.

    Gardien intemporel, sentinelle éternelle,
    Tu n’as point de repos ni ne baisse ton glaive.
    Qui saura t’avertir, de façon solennelle,
    Que tu peux t’en aller sans attendre la relève ?

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La pêche au nuage

    Le moyen le plus simple et le plus efficace
    C’est d’attendre l’aurore et son feu de lumière,
    Puis de jeter soudain au-dessus des bécasses
    Un filet de nuages sur les toits des chaumières.

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  • L’arbre-soleil

    Le matin il illumine ma journée de bonne mine.
    À midi, pleine lumière ! C’est comme une poudrière !
    Je reçois ses vitamines comme un beau manteau d’hermine !
    Puis le soir pour la dernière, il consacre mes prière

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  • Pour qui sonne la clochette

    Pour qui sonne la clochette

    Ma petite clochette parsemée de rosée,
    Tu es bien trop fragile pour annoncer l’année !
    Mais tu as su quitter cette vie névrosée
    Demain tu sonneras le glas des condamnés.

    Condamnés à subir une vie mécanique,
    Condamnés à mourir sans avoir respiré,
    Condamnés à trembler sous l’assaut volcanique
    Des nantis au sommet aux chimères inspirées.

    Mais ton doux tintement vibre d’une autre essence
    Ceux qui ont le cœur pur pourront alors l’entendre.
    Il marquera la course vers la magnificence
    Des humains éveillés et qui ont su comprendre.

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  • Les trois anges du nouvel an

    Les trois anges du nouvel an

    C’est l’ange de l’amour qui sonne la relève :
    « Debout ! Debout les cœurs ! Soyez prêts à aimer !
    Car, pour recommencer et que la pâte lève,
    Il faut mettre du sien et l’amour essaimer ! »

    Et l’ange de l’hygiène clame fort sur les plaines :
    « Sortez de vos cocons, aérez vos esprits !
    Allez à la rencontre des fraternités pleines !
    Commencez aujourd’hui et vous serez surpris ! »

    Si l’ange de l’abondance fait sonner sa trompette
    C’est pour mieux vous montrer la bonne destinée :
    « Voyez votre fortune sans esprit de compète
    Et l’année sera vôtre, heureuse et satinée. »

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le guerrier sur la route

    Le guerrier sur la route

    Je n’ai plus de racine, je n’ai plus de patrie
    Je marche aux quatre vents en suivant les étoiles.
    En me voyant passer, foin de toute flatterie,
    Laissez-moi arpenter ma course sur la toile.

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  • Mademoiselle météo

    Mademoiselle météo

    Aujourd’hui l’accalmie va régner sur les plaines,
    Mais demain, sous la pluie, l’araignée restera nostalgique.
    Après-demain la bise se montrera vilaine.
    C’était le bulletin météorologique.

    Sans queue ni tête,
    Mais mieux vaut tôt que têtard !

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  • Le guitariste de ma jeunesse

    Le guitariste de ma jeunesse

    Prince des musiciens et de la gaudriole,
    Tu as su nous charmer de tes refrains coquins,
    Tandis que j’avais l’âge de faire des cabrioles
    Et ne comprenais pas tous tes couplets faquins.

    Souvent je comprenais des phrases différentes,
    J’inventais des mots neufs quand c’était nécessaire ;
    Ça ne voulait rien dire et l’idée apparente
    S’éloignait du sujet comme la main du faussaire.

    Mais petit à petit, j’ai appris à ton rythme
    Des mots qui apportaient à mon vocabulaire
    Des vers en hyperboles, des rimes logarithmes,
    Un algèbre de lettres à mon abécédaire.

    Parfois j’entends un autre sens à tes paroles
    Et les mots se mélangent et les sons se raccordent
    Comme une orchestration d’éclats de casseroles
    Qui donne un nouvel arc qui s’ajoute à tes cordes.

    Je reconnais l’écho qui se glisse en coulisses,
    Qui apporte la vie dans le son des accords
    Et l’amour dans le chant qui se fait son complice
    Et qui touche mon cœur et l’âme en raccord.

    Lorsque tu es parti tu m’as légué tes rimes ;
    Un gorille enthousiaste pour les jours difficiles ;
    Un supplique émouvant pour les jours de déprime ;
    Une chanson grivoise pour les filles faciles.

    Tu m’as montré la voie, tu m’as laissé l’esquisse.
    La chenille n’est rien qu’un futur papillon
    Et le bourgeon attend que sa fleur s’épanouisse ;
    Puis le poète est né comme un frêle oisillon.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La vague d’or

    La vague d’or

    Je l’ai couchée sur mes draps d’or,
    Je l’ai baisée sur mes mots bleus,
    Elle me roule lorsque je dors,
    Elle me trompe dans les sableux.

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  • Ma robe d’écume

    Ma robe d’écume

    Le matin quand je m’éveille, je m’en vais sur le rivage ;
    Je laisse le vent du large me déshabiller sans honte.
    Puis j’attends les bonnes vagues, celles qui déferlent en courage
    Et me recouvrent d’écume lentement quand la mer monte.

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  • Juste un bout d’Éden

    Juste un bout d’Éden

    Lorsque je fus chassé tout nu du paradis,
    Dans ma poche j’ai planqué un morceau d’Édenable,
    Puis je l’ai arrosé du lait de ma chérie,
    Et c’est un olivier, c’est bien plus convenable !

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  • Demain, j’enlève le rouge

    Demain, j’enlève le rouge

    À force de changer de couleur et de peau,
    À force de fêter des Noël toujours blancs,
    J’ai envie d’enlever le rouge de mes pots
    Et si ça ne suffit pas, je secouerai des glands !

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  • Noël blanc, fumée blanche

    Noël blanc, fumée blanche

    Noël blanc sur les montagnes, fumée blanche sur les cimes,
    Tous les monts sont recouverts du blanc manteau de l’hiver.
    Les villages s’illuminent, les cœurs sont brillantissimes,
    Et la paix des anges passe simplement dans l’univers.

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  • Noëlvétique

    Noëlvétique

    Ô Pyrénées, le divin enfant ! Sonnez au bois, raisonnez mazette !
    Même dans les alpes les anges passent et les cornes s’illuminent !
    Dans le silence des coffres hermétiques, Noël d’argent blanchit sous la couette !
    Je vous présente mes fromages blancs, mes meilleurs vœux et ma bonne mine !

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  • L’Étrave Rouge

    L’Étrave Rouge

    Suivez l’ondulation, suivez la direction !
    Le chemin est tracé, l’objectif est trouvé !
    Là où la fille va, sera ma protection
    Pour vivre et s’amuser, pour rire et éprouver !

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  • Colombes d’épée et de paix

    Colombes d’épée et de paix

    Quand la colombe de la paix rencontre celle de l’épée,
    Que croyez-vous qu’elles se disent derrière les murs bien épais ?
    L’une est à poil, l’autre est à plumes ; pour la pudeur, aucun respect !
    Alors les colombes s’en foutent, l’important c’est d’avoir la paix !

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  • La grenouille qui voulait sauter aussi loin que le bœuf

    La grenouille qui voulait sauter aussi loin que le bœuf

    Une grenouille fit un saut
    Qui lui sembla de belle taille.
    « Je voudrais », dit l’animal sot
    « Pouvoir traverser le bétail ! »

    Elle s’entraîna dans un seau
    Pour être prête à la bataille.
    Elle s’élança d’un assaut
    Et fut changée en charcutaille.

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  • Le 22 décembre et après…

    Le 22 décembre et après…

    Le 22 décembre, j’apporterai ma hotte ;
    Le 23 décembre, je chaufferai ton feu ;
    Le 24 décembre, j’ôterai ta culotte ;
    Le 25 décembre, je t’aimerai un peu…

    Le 26 décembre, tu es un peu salope ;
    Le 27 décembre, je t’aime un peu, beaucoup ;
    Le 28 décembre, tu me trompes Faloppe ;
    Le 29 décembre, je n’t’aime plus du tout !

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  • La voltige d’hiver

    La voltige d’hiver

    C’était hier la longue nuit et c’était le jour du solstice.
    Le jour des fous toujours trop court, la nuit d’amour jamais trop longue !
    Le plus bel arbre des forêts s’est effeuillé dans l’interstice
    Et m’a entraîné dans ses branches pour une belle voltige oblongue.

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  • Ô Sainte Noëlle !

    Un peu de paix, un peu d’amour et de douceur ;
    De l’espérance, des promesses qu’il faut saisir.
    Beaucoup de joie et de plaisir et de chaleur
    Dans la belle nuit de Noëlle et ses désirs.

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