Bien ancré à mon rocher, je laisse le fleuve dériver. Mon bateau est à quai et je reste aux aguets Prêt à repartir au moindre signe, Prêt à t’écrire quelques lignes.
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Les plus beaux animaux courent libres dans la nature. Les plus beaux hommes vivent libres dans leurs rêves. Les plus belles femmes aiment librement dans leur coeur.
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Et si on se faisait un bisou bec-à-bec ? On s’envole vers la plus haute branche, On prend un bain de lune, On s’asperge d’étoiles, On se baigne de paradis, Le coeur serein !
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Sur le fleuve du silence je plonge ma pagaie Et j’avance sans bruit dans la nuit. Je parcours les rives de mes rêves. Je sais où je vais et mon ange me guide.
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Mon double et moi menons nos vies en parallèle,
Nous ne nous rencontrons jamais.
Peut-être avant la naissance ?
Peut-être au bout de la vie ?
Nous cheminons ensemble et rions de concert.
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J’ai ramené cette fleur pour toi. J’ai cherché la toison d’or à l’autre bout de la Terre. J’ai trouvé le Soleil de la vie. J’ai cueilli sa fille baignée d’or et de lumière.
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La nuit, tous les élémentaux s’activent en secret. Quand l’aube darde ses rayons, on aperçoit les retardataires ; Ceux qui voulaient bien faire leur travail. Remercions-les ! Nous leur devons les plus belles merveilles…
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Pour apprendre à chanter, l’oiseau écoute la Terre Pour entraîner sa voix, il se gorge d’étoile Pour affermir son chant, il se nourrit de rosée Pour séduire sa belle, il exhale l’amour.
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Quand l’aube luit sur les eaux dormantes du lac, J’ancre tous les bateaux de mon corps, J’encre toutes les lignes de ma vie. Images trouvées sur Pinterest sans indication de provenance.
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Le Voyageur décide son chemin dès l’aube. Le Conquérant marche d’un pas confiant à midi. Le Maître parcourt son domaine le soir. Le Sage expérimente la nuit.
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J’aime marcher sur le dos de la Dune. J’aime courir au reflet de la Lune. J’aime rire et chanter sur les beautés de la Terre.
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Un soir dans la quiétude du moment, Immobile avec les oiseaux de passage, Transporté par la beauté immobile, Pénétré de la lumière d’or.
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Vers la gauche il regarde et se tient sur ses gardes, Vers la droite il s’attarde hésitant par mégarde. Le cœur de l’ange hasarde, cet ange, l’âme hagarde, Oscille entre avant-garde et entre sauvegarde.
C’est le prince de l’onde à l’humeur furibonde. D’une allure faconde pour commencer sa ronde Et d’une âme féconde à la même seconde. Son esprit vagabonde, sa nature est profonde.
Ange de l’eau, tu mens ! Tu vis l’atermoiement ! Ange de mer, suspends ta pendule d’argent, Ange de l’océan, tes quarante rugissants, Ange des grands courants, l’éternel louvoiement !
La femme à soixante ans est toujours attirante. Elle a, au fil des ans, acquit l’âme vaillante. Elle va souriant dans sa vie rayonnante. Elle vit patiemment dans la voie souriante.
Elle a, évidemment, une humeur chancelante. Elle a mille tourments mais jamais défaillante. Tous ses millions d’enfants dont elle est bienveillante Lui rappellent tout le temps sa nature accueillante.
J’ai pour elle vraiment une pensée charmante. Elle est belle et pourtant restera flamboyante ! Dans mon cœur cet enfant demeurera brillante Car elle est maintenant à jamais pétillante !
La femme à soixante ans est toujours attrayante. Son cœur a soixante ans, son âme est clairvoyante. Elle offre à ses amants une peau croustillante. Ses soixante printemps la rendent émoustillante !
Je les vois tous tordus, je le juge foutus, Ils sont tous distendus comme un malentendu. Mais quels sont ces fichus mâts sûrement mordus, Par je ne sais quel gus, sinistre individu ?
Mais ce n’est qu’un reflet que je vois s’agiter. Je n’ai pas observé que la réalité ! Ce que je vois courbé n’est pas vraiment l’objet, Mais l’image immergée dans une ambiguïté.
Il ne faut pas prétendre à toujours tout comprendre. Car il vaut mieux attendre que se laisser surprendre. Ce qui n’est que méandre et illusion à prendre Permet parfois d’apprendre à connaître et entendre.
Je change de crèmerie pour la popoterie : Impasse papeterie, pressez la sonnerie Pour un charivari à la toile émeri ! On papote et on rit comme des canaris !
Quand le vin est tiré au début de l’été, Il faut rire et chanter et pas se lamenter Si je t’ai invité(e), c’est pour ton amitié Et pour nous préserver un peu d’intimité.
J’avais la cervelle qui faisait des vagues. Arrivait le sac comme un coup de dague, Venait le ressac, comme écho de drague, Comme des chars russes au printemps de Prague.
De la marée haute dont les flots m’emportent, À la marée basse, comme feuille morte, J’avais dans la tête des émotions fortes Broutant mon cortex comme une cohorte.
La vague déferle les vertiges opèrent Des effets de gerbes, perte des repères. La vague s’étale et je désespère. La vague reflue j’appelle mon Père !
Ce n’était pas grand-chose, juste un vieux pot-aux-roses. Pour mes pensées moroses, mes moments de psychose. À toute petites doses ou jusqu’à l’overdose. Priant que ça éclose, pour la métamorphose.
Hier j’étais offensé lorsque tu m’as blessé. J’y ai alors déversé mes mauvaises pensées Arrosées d’un’ pincée des glandes sébacées, Fuyant les opiacées car j’en avais assez.
Je laisse ainsi croupir les mauvais souvenirs. Je les laisse pourrir sans regret survenir. Je laisse ainsi mourir pour ne rien retenir. Je m’en vais me nourrir, je vais m’entretenir.
Le miracle s’opère sans que je désespère. Je m’adresse à ma mère, ma vie n’est plus amère. Je m’adresse à mon père, je n’ai plus de repère. Je lâche mes colères pour que mon cœur prospère.
Les couleurs de la Terre nous montre comment plaire. Les couleurs de la Terre nous montre comment apprécier la beauté. Comment partager les plus belles choses. Comment accueillir les couleurs du temps.
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La fraternité des hommes en marche est plus puissante que le vent. L’amour des hommes est plus fort que les eaux du ciel. L’amitié des hommes est plus solide que la Terre Et leurs femmes sont leur Soleil.
Je marche seul sur le fil de la vie qui me relie vers toi. Tantôt ballotté par le vent, Tantôt fouetté par la pluie, Mais je reste déterminé à arriver !
Les filles de la Terre portent l’eau de la vie ! Les filles de la Terre apportent la joie dans les cœurs ! Les filles de la Terre tissent l’amour dans la vie !
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Les ressources de la Terre nourrissent le Corps. Les forces du corps nourrissent le Cœur. L’amour du Cœur nourrit l’Esprit. La compassion nourrit l’âme. La méditation nourrit Dieu.
Pour une nouvelle fois encore, la nature meurt et puis s’endort. Dans un ultime dernier effort, elle éteint tous ses miradors. Les fleurs des champs, les boutons d’or, elle les met au coffre-fort. Dans un instant des météores vont sonner l’heure de la mort.
Ne craignez rien ! N’ayez pas peur ! Tandis que tout va s’endormir. Les sentinelles surveillent l’heure et restent en éveil sans faillir. Fidèlement soldats d’honneur ils conservent les souvenirs. Et sauront rendre les couleurs sans les avoir laissé vieillir.
Sachez mourir et renoncer, au bonheur d’un jour, agonir. C’est la confiance, ténacité qui vous fera enfin grandir. Lâchez-prise et abandonnez les fantômes des souvenirs. Vous devez vous en détacher et à vous seul appartenir.
Pendant mes rêveries, je perçois des images Comme des photographies, des photos de voyage. Sous une verrerie, l’admirable étalage Me propose des fruits du dernier arrivage.
De toutes les couleurs, infinité de teintes, M’offrant mille saveurs, alcools et absinthe, Associées d’odeurs jasmin et jacinthe, Parfument l’intérieur sans autre contrainte. Version Maryvon Et pendant que je dors jusqu’au prochain réveil, J’entasse ces trésors, toutes ces merveilles, Elles nourrissent mon corps durant tout mon sommeil Et me rendent plus fort comme nulle autre pareille ! Version Georges Laurent 01.06.2022 Et pendant que je dors d’un bienheureux sommeil J’amasse ces trésors et toutes ces merveilles. Elles nourrissent mon corps avant que je m’éveille Et me rendent plus fort comme nulle autre pareille !
Aujourd’hui, tu es revenue Avec un bouquet de fleurs bleues, Bleues pour la couleur de tes yeux. Hier tu étais une inconnue Mais aujourd’hui, comme un symbole, Tu m’apportes des tournesols. Pour me souhaiter la bienvenue, Tu as ajouté cette étrange, Cette gerbe de fleurs orange. C’était une idée saugrenue, Je les ai dressées dans ce vase Incrusté de rares topazes. Tu m’avais déjà prévenu, Tu aimes les couleurs du temps Ce sont les couleurs des amants. Alors moi je t’ai retenue Je t’ai déposée dans mon lit Comme une perle d’Italie.
C’est pendant mes voyages quand j’entends les échos, Au hasard des mouillages le soir dans les bateaux, Que les plus beaux ramages depuis l’Eldorado Font les aréopages des airs de Mexico.
Vêtues de coquillages et de fins caracos, Quelques beautés sauvages, sous ces lieux tropicaux, Pratiquent l’effeuillage derrière les paréos, Ôtent leur maquillage, m’ouvrent leur libido.
Tous ces enfantillages, tous ces points cardinaux Sont un déverrouillage de mes plaies, de mes maux. Pour fuir le mitraillage des médias, des journaux, Je reprends l’air du large, terres, eaux, feux, zodiacaux.
C’est un évènement, une bonne aventure C’est le couronnement, une investiture Voici le firmament, notre candidature C’est notre avènement, juste à notre pointure.
À dater de ce jour, il n’y a plus de tuteur. Nous sommes au carrefour d’une vie de labeur. L’illusion n’a plus cours, j’en suis réprobateur. Les impairs tournent court, pour les triomphateurs !
Je suis co-créateur, si cubiquement votre ! Le bon prédicateur et le bon apôtre. Tous les navigateurs, commandant leur cotre, Seront ce soir vainqueurs, ils seront des nôtres !
J’ai mis mon cœur en cruche, mon esprit en pichet Le corps dans la bouteille car l’âme est consignée Je ne suis plus qu’un fluide qui s’écoule en goulée De la cuve au pichet, du pot au gobelet.
Trouverai-je ma place dans ce monde impossible ? Je ne sais qu’adapter ma personne au possible ! Trouverai-je où aller, où installer ma cible ? M’ajuste aux contenants, je suis très disponible !
Je n’ai pas de rigueur encor’ moins de structure. Je suis juste gazeux, je n’ai pas d’armature. Je suis venu au monde avec une âme pure. Je ne pourrai jamais me faire aux dictatures.
Une nature aux pommes c’est tout simplement comme : Accorder tous les hommes ; la quiétude « at home » ; La paix avec les mômes sans du mercurochrome ; La paix dans son royaume sous son beau toit de chaume.
C’est un monde d’axiomes ; couples en parfait binôme ; Tout juste un peu de baume mis au creux de la paume L’harmonie sous les dômes et dans les vélodromes ; Ça fait briller les chromes et remiser les heaumes.
Tu m’as tendu la main pour un seul baisemain. C’était trop incertain… sans autre lendemain… Pour tenter le destin, j’ai pris l’autre chemin ; J’ai caressé tes seins puis cajolé tes reins…
En remontant le long de ton bassin fécond J’ai ôté le bouton fermant ton pantalon Découvrant les vallons de tes hanches aux talons Pendus aux mamelons devant ce tourbillon…
Je me suis attardé, ma main a câliné Tous les endroits secrets que tu m’as révélés. Cette main étalée sur ta peau excitée M’a appris les accès au plaisir sublimé !
Que cette main phallique comme une basilique Soit la plus héroïque et la plus angélique Pour la touche exotique ou bien psychédélique, Pour l’amour idyllique tout à fait symbolique !
Version 2 (acceptée)
J’ai étendu la main pour rallier le ciel. Pour chercher le chemin, le canal sensoriel. Je suis un être humain, mais un être pluriel. J’ai fait mon examen, je me sens fusionnel.
Je sens à travers moi plein de comportements. Ce sont ces petits « moi » qui font complètement Ce qu’ils veulent de moi ; ils sont tous différents. Mon être en cet émoi n’est pas indifférent.
Mais je sens dans mon corps un appui, un support. Et je sens dans mon cœur un canal intérieur. Je perçois mon esprit comme un outil précis. Et je vois dans mon âme : l’émetteur haut-de-gamme !
J’ai étendu la main dans un appel d’amour ; Un divin baisemain qui me répond toujours. Qui crée mes lendemains sous un tout nouveau jour Et construit pour mon train le chemin le plus court.
J’ai répondu présent à ta fête aujourd’hui Je t’avais apporté cette coupe de fruit C’était une attention, juste un acte gratuit Ma participation sans un mot sans un bruit
Pour ton anniversaire, j’avais choisi les fruits Parmi tes préférés, dans les meilleurs produits. Je les avais dressés en corbeille Feng shui, Achetés au marché ce matin à Pertuis.
Quand tu m’as invité, la fête terminée, À finir la soirée tout autour d’un diner, Je pensais partager sans ambiguïté Ces fruits mûrs à souhait avec félicité.
Sans que je m’y attende tu t’es montrée méchante. J’ai lâché les commandes ; ta voix était tranchante. Tu m’as mis à l’amende de manière effrayante. Sévère réprimande ! Destruction foudroyante !
Tous les plaisirs de la vie sont offerts Comme une coupe de fruit pour dessert. Nous traversons notre part de désert, Nous avons tous notre part de misère.
Quelquefois un accident nous empreint De gravité par un choc incertain. Mais si nous savons demeurer sereins, Nous devenons un petit peu plus humains.
La vie, c’est comme une coupe de fruits : Hier amer et sucré aujourd’hui, Hier du pain sec, aujourd’hui des biscuits… Tout est payant mais les coups sont gratuits !
Cette flamme éternelle brille dans la lumière. Toujours elle rappelle mes plus fortes prières. Tous mes désirs secrets, mes soifs particulières, Ainsi représentés par cette chevalière.
Tu es mon étendard, le témoin qui annonce Que j’ai déjà reçu mes plus belles réponses. Tu étends mon regard et jamais ne renonce Ni ne s’avoue vaincu et jamais ne s’enfonce.
Chaque fois je te vois tourner vers le soleil ; À chaque heure du jour tu demeures en éveil. Quand les ténèbres tombent, tu te mets en sommeil, Mais quand tu sors de l’ombre, tu sonnes le réveil !
Cœurs de feu, flamboyant, de soleil ! Fleurs de terre, émergeant du sommeil ! Filles d’eau, absorbant la bouteille ! Courants d’air, éclatant sans pareil !
Cœurs de terre, nourrissant mon éveil ! Fleurs de l’eau, séduisant mon oreille ! Filles d’air, suscitant mon réveil ! Flots de feu, scintillant de vermeil !
Cœurs de l’eau, navigant sans pareil ! Fleurs de l’air, butinant les abeilles ! Filles de feu, méditant mes conseils ! Fruits de terre, produisant des merveilles !
Viendras-tu sous la Lune, dans le secret des dunes ? Mon bateau de fortune mouille dans la lagune. La nuit est opportune, j’ai l’accord de Neptune ! Viens sans frayeur aucune, viens, rejoins-moi ma brune !
Ce soir dans la brume sans autre costume, Toi, l’encrier d’écume et moi le porte-plume. Et comme de coutume, cette nuit sous les plumes, Que l’amour nous consume à son plus fort volume !
Celle que j’ai aimée, que j’ai presque épousée, A beaucoup de chagrin depuis que j’ai quitté Son lit et son foyer, qu’elle m’a jalousé. Aussi je reconnais ma responsabilité.
N’ai-je pas de la peine, moi qui ai traversé Océans d’aversions et d’amour transpercé ? Veux-tu voir les raisons qui m’ont bouleversé, Arrêter les griefs qui t’ont controversée ?
Accueillante, avenante, tu m’étais apparue Nimbée de gentillesse et tes mots un peu crus Ne me dérangeaient pas ; ils étaient bienvenus ; Et tu m’as embrassé et montrée toute nue.
Mais petit à petit cette rigidité A grandi et rompu toute l’intimité. Rien ne te convenait ; tu m’as court-circuité Invitant à trahir toute notre amitié.
Savez-vous où est le peintre, le maître de la palette ? Mais où est passé l’artiste, disparu aux oubliettes ? Il a laissé ses couleurs s’échapper de sa mallette Maintenant tout se mélange, tout échappe à sa houlette.
Soudain le bleu de la vague attaque avec les goélettes. Mais quand sonne la retraite, c’est le retour des sablettes, Les dunes de sable jaune dominent sur la plagette ; Puis c’est à nouveau l’assaut commandé par les mouettes.
Puis soudain le jour faiblit, lentement la marée monte. Le sable blond disparait et sans demander son compte ! Puis le soleil qui se couche enflamme le ciel de fonte ; La nuit met son couvre-feu sur ce monde noir de honte.
Mais où est passé le peintre ? C’est lui le vrai responsable ! Savez-vous où est l’artiste ? On recherche le coupable ! Il a laissé ses couleurs dans un chaos effroyable. Maintenant c’est les ténèbres, c’est fini, c’est pitoyable.
J’ai traversé mille dangers, j’ai reçu mille tentations, Mais je n’ai jamais reculé, j’ai accepté l’humiliation. Je continue à avancer malgré les dénonciations. Et je m’attache à progresser en évitant l’aliénation.
Mais après mon initiation, j’ai l’âme en paix et reposée. J’ai reçu l’illumination, tous les dangers sont oubliés. Mon cœur vit une association, l’esprit serein est détaché. Je suis la réconciliation, je suis vainqueur et je suis prêt !
Il montre un visage impassible, tout en lui parait immobile. Il garde les yeux entre-ouverts mais il entend, il assimile. Il nous regarde à l’intérieur avec la vision dans son cœur. Il nous entend de l’extérieur tout en gardant un air songeur.
Il reste calme, indifférent, mais enregistre tous nos mots. Il prend tout, ne rejette rien, il ingurgite tous nos maux. Il digère en son intérieur et nous décharge des douleurs Il régurgite à l’extérieur toutes nos peurs et nos rancœurs.
Devant ma fenêtre au soleil, j’ai exposé mon idéal : Un bouquet de fleur éclatant, mon altier flambeau floréal. Il illumine ma maison comme une aurore boréale. Il est témoin de ma passion de Marseille jusqu’à Montréal !
Ce bouquet expose un appel, il formule de belles intentions. Un flambeau de fleurs immortelles, un témoignage de l’impossible. Aucune fleur n’est délaissée, chaque fleur a la prétention De réaliser le bouquet et percevoir tous les possibles.
Il montre le côté actif, la destination infinie, Il chasse les peurs et les doutes, il les extrait de votre cœur. Il veille pendant votre sommeil, vos rêves deviennent plus définis Vos rêves se changent en inventions et vous devenez des sauveurs.
Percé jusqu’au fond du cœur D’attaque multiples aussi bien que cruelles, Misérable anima qui cherchait la querelle, Malheureux animus d’une injuste rigueur, Je demeure immobile, et mon âme abattue Cède aux coups qui me tuent. Si près de voir ma vie renouvelée, Ô Dieu, la douleur intestine ! En ce combat mon cœur est l’offensé, Et l’offenseur le cœur de Martine ! Que je sens de rudes sauts ! Contre mon propre destin mon désir s’intéresse : Il faut calmer les envies, et perdre les caresses. L’un m’anime le cœur, l’autre retient mes assauts. Réduit au triste choix de me trahir moi-même, Ou de vivre un dilemme, Des deux côtés mon mal est infini. Ô Dieu, la douleur intestine ! Faut−il laisser mes efforts anéantis ? Faut−il punir celle qui les ruine ? Dans mon corps, dans le sien, dans mon âme, dans mon cœur, Noble et dure torture, aimable dictature, Tous mes désirs sont morts, et mes espoirs ternis. L’une me rend malheureux, l’autre fou de douleur. Cher et cruel espoir d’une âme généreuse, Mais ensemble amoureuse, Digne ennemi de mon plus grand bonheur, Dard qui cause ma ruine, M’as-tu frappé pour pousser mon malheur ? M’as-tu frappé pour perdre Martine ? Il vaut peut-être mieux mourir dans l’immédiat. Je le dois à Martine aussi bien qu’à moi-même ; J’attire en la quittant sa haine et ses problèmes ; J’attire mon mépris en ne me respectant pas. À mon plus doux espoir l’un me rend infidèle, Et l’autre indigne d’elle. Mon mal augmente à le vouloir guérir ; Tout redouble ma déprime. Allons, mon âme ; et puisqu’il faut mourir, Mourons du moins pour oublier Martine. Mourir sans bâtir ma maison ! Rechercher un départ si mortel à ma gloire ! Endurer que l’histoire impute à ma mémoire D’avoir mal soutenu l’honneur et ma raison ! Respecter un amour dont mon âme égarée Voit la perte assurée ! N’écoutons plus ce mental suborneur, Qui ne sert qu’à ma ruine. Allons, lâchons, abandonnons nos valeurs, Puisqu’après tout il faut m’éloigner de Martine. Oui, le mental s’était déçu. Je dois tout à mon cœur avant qu’à ma maitresse : Que je meure en sautant, ou meure de tristesse, Je rendrai l’âme pure comme je l’ai reçue. Je m’accuse déjà de trop de négligence ; Agissons avec diligence ; Et tout honteux d’avoir autant lâché, Ne soyons plus dans la ruine, Puisqu’aujourd’hui mon cœur est l’offensé, Si l’offenseur est le cœur de Martine.
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