C’est dimanche et Madame s’en va-t-à confesse. Elle va faire ses comptes avec Monsieur l’Abbé. Quel nombre de maris ont reluqué ses fesses À en perdre la tête, pauvres macchabés ?
Elle revient au matin et paraît satisfaite ; Ses amours ont été pleinement savourés. Elle a l’air toute contente et se fait une fête De faire encore demain ses plans énamourés.
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Barques énamourées juste à peine amarrées Sous la voûte étoilée du firmament doré, Qu’avez-vous à me dire des rêves chamarrés ? Qu’avez-vous à m’instruire et me faire adorer ?
Toi, la barque de pêche, tes récits sont fidèles ! Tu désamarres à l’aube pour un jour de labeur, Tu reviens, cales pleines, tu tangues et tu chancelles Et tu rentres au port accablée de douleurs.
Toi, le yacht de plaisance, tu promènes les riches Dans les criques magiques et les escales en fête. Du matin jusqu’au soir, tu rases la corniche Avec tes jolies filles, tes fées et tes nymphettes.
Toi, vieux cargo des mers, qui fais la contrebande Et transporte en secret les produits illicites. Parfois tu prends des risques ou bien tu appréhendes, Mais tu finis par faire ce qui te sollicite.
Emmenez-moi là-bas, mon cœur aspire au large ! Vos récits pittoresques m’ont alcoolisé l’âme ! Naviguez avec moi, prêtez-moi une barge ! Je veux cavalcader sur les vagues et les lames.
Quand je lève les yeux au-dessus de l’horizon, Je vois l’œil de la Lune qui observe le lagon. Il soulage ma flamme, il est ma guérison, Il coule dans les veines comme un sang de dragon !
La meilleure méthode, c’est celle à quatre mains ! Toi, tu tiens bien le manche et moi, le médiator. Tu places bien tes doigts sur les cordes d’airain, Puis j’empoigne ton corps pour plaquer un accord.
Pour faire les barrés, laisse-moi te montrer ; Ne sois pas si pressée, il vaut mieux être sûr ! Tout est dans le poignet qui doit bien remontrer Tout au long de ce membre qui se dresse bien dur !
Pour faire le bon accord, un peu de théorie : On tient bien la cadence pour aller jusqu’au bout ! Avec une majeure, on profite et on rit, Mais avec les mineures, ça ne va plus du tout !
On peut aussi changer souvent de position ; Assis sur une chaise et à califourchon, Ou debout contre un mur, il n’y a pas de raison, Mais celle que je préfère c’est sans le capuchon !
Tu peux être soliste ou bien m’accompagner, Tu peux être « classique » ou bien « soixante-neuf » Pour une ritournelle, mets ta main au panier, Mais pour une première, si c’est étroit, c’est neuf !
Si tu veux faire « Rock », il faut jouer des hanches ! Si tu veux faire « Slow », ondule ton bassin ! Pour faire un concerto, tu serres et tu emmanches ! Pour un beau flamenco, cambres-toi bien des reins !
Mais le meilleur moyen pour te perfectionner C’est de mettre en pratique de très nombreuses fois. Jour après jour il faut constamment pratiquer Et tout recommencer pour jouir du bout des doigts !
Dans la chaleur brûlante sous le soleil d’été, Les couleurs étouffantes ont envahi l’espace. Le temps a suspendu les horloges hébétées Et le clocher s’accroche et sa cloche trépasse.
Même l’ombre est fumante quand on sait la trouver, Les chênes responsables en sont tout désolés. Ils ne sont pas coupables et n’ont rien à prouver Aux cigales en chœur crissant leurs triolets.
C’est en pleine lumière quand tu es à mon bras, La tête la première posée sur mon épaule, Que tu m’invites à l’ombre faire « Abracadabra » Rythmés par les oiseaux et tournés vers les pôles.
Le rideau est tombé sur la mer argentée. Un décor de tao entre le ciel et l’eau. Le rocher fait le Yin sur la plage enchantée. La Lune fait le Yang et darde son halo.
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Pour appeler les elfes et tous les feux follets, Dispose dans la pièce tout autant de chandelles Que tu pourras trouver à coups de pistolet. Après ferme les yeux et quand ton cœur chancelle, Tu entendras chanter le beau rossignolet. C’est alors qu’elle appelle, la perfide hirondelle, Tout le monde des fées, lutins et farfadets. Et enfin sous la Lune, se groupent les fidèles !
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Pieds nus dans les ruelles, tu erres et tu chancelles Dans les blocs de béton juste au pied des maisons. De peur que tu ne te perdes, déroule la ficelle Du fil d’Ariane avant de perdre la raison !
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Le bout du voyage est comme une impasse. Il est arrivé à l’extrémité. Il ne sait que faire pour franchir l’espace. Il se croit bloqué pour l’éternité.
Mais il ne sait pas encore la fin. Tout va basculer quand il va trouver. La clef de la porte est dans les confins De son intérieur, lu et approuvé.
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Courant dans les ruelles, la fille à la poursuite, Veut rattraper son ombre et court encore plus vite ! Vous qui êtes assis, sachez que sa conduite Vous offre son modèle comme une douce invite !
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Quand la ville s’endort, l’espion aux pattes d’or Marche sur les pavés dans les rues éclairées. Sous un rayon de lune, le fier conquistador Chasse dans la pénombre les souris affairées.
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Son corps est prolongé par le crin de l’archet. Son cœur est accroché à l’âme du violon. Il prépare son art pour les jours de marché. Il joue pour les voleurs dont il est l’Apollon.
Quand la nuit est tombée on le voit se produire Sur la plage au levant sous la voûte archéale. Il s’adresse au soleil et ose le séduire Et réalise alors l’aurore boréale !
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Elle est assise, elle en pensive, elle se demande… Est-ce que son rôle, qu’elle doit jouer, est le meilleur ? Et ses malheurs et ses bonheurs à la commande, Pourquoi sont-ils inattendus et batailleurs ?
Elle va prendre du recul, près de son âme. Elle sait bien qu’elle a choisi sa destinée. Alors elle voit le scénario, son vrai programme. C’est une bonne comédienne et c’est inné !
C’est à son interprétation qu’elle vaincra ! C’est à sa façon de jouer qu’elle gagnera ! Être princesse ou bien mendiante, quel embarras ! Le rôle n’est pas si tragique en camera.
Mais ce qu’elle sait, c’est qu’elle doit agir au mieux. Bien reposée, bien préparée, sereinement. Être heureuse ou malheureuse, oh, mes aïeux ! Il faut le vivre et bien le vivre passionnément !
Elle est heureuse de son image et elle rit ! Dans tout malheur, bonheur est bon et ça suffit ! Elle ne voit que sa prestation, sa braverie, Et elle pouffe et elle danse comme un soufi.
Cachée sous la lune dans son infortune, Un collier de fleurs posé sur son cœur. Un disque de runes, parure opportune, Allié aux couleurs des accroche-cœurs.
En tenue légère comme une bergère, Une robe fine couleur d’opaline. Cette messagère, c’est la Fée Fougère, Sa voix cristalline, sa bouche mutine.
Elle vit cachée, là, dans les fourrés. Elle est apeurée de s’aventurer. Hors de ses sentiers d’arbres entourés, Je suis arrivé à la capturer.
C’était une nuit sans faire de bruit, J’avais commencé à l’apprivoiser. Autour de minuit trompant son ennui, Elle m’a proposé, là, de l’embrasser !
C’est ainsi, ma sœur, que j’ai pris son cœur Et depuis ce temps, éternellement, Pour son forniqueur, elle a de l’ardeur, Et moi maintenant, je suis son amant.
C’est la rade des voleurs, c’est le port des recéleurs. Ici les voyous marchandent les couleurs de contrebande. Si vous cherchez l’impossible dans des tons de querelleur, Descendez dans les marchés dans les souks de sarabande.
Le vrai rouge vermillon ou le faux rouge incarnat Ont été pillés jadis sur la route du Mexique. L’émeraude véridique ou le jade inexact Viennent du butin tragique d’un pirate anorexique.
N’apportez pas votre argent, votre or n’a pas de valeur. Ici on paie en nature, par son portrait en peinture. Le nu est le plus côté si le mâle est cavaleur, Mais si la femme est charnue, on se perd en conjectures.
Le cours du rouge rubis est le plus côté en bourse. Pour l’avoir il faut montrer la poitrine généreuse ! Si vous désirez du bleu puisé à même la source, Là, il faudra négocier vos positions amoureuses !
C’est ainsi dans ce pays, pour avoir il faut montrer ! Chaque couleur a son prix, pour payer il faut poser ! Une jolie fille nue, c’est facile à démontrer, Remportera les faveurs, juste après s’être exposée.
J’ai trouvé le remède à mes envoûtements : Concentré de lumière et de belles couleurs, Posé sur ma fenêtre, pour piéger mes tourments, Ce feu artifloriste transmute mes douleurs.
Les fées Clochette-Blanches décolorent mes maux. Les fées Boutons-de-Roses colorent ma torpeur. Les fées Violettes-d’Eau irisent leurs émaux. Les fées Fougères-d’Or annihilent mes peurs.
Je l’ai posé hier soir sous un rayon de lune. Je me suis endormi dans un sommeil profond. L’alchimie s’est transmise dans la douce nuit brune, J’ai plongé dans l’abime dans des gouffres sans fond !
Une métamorphose, une transformation, Répandue dans mon corps, alimente mon cœur. Et cette renaissance, cette résurrection M’apporte la vigueur et le cri du vainqueur !
Sous le soleil aztèque, au pays des mayas, La lumière et les ombres jouent entre les maisons. Venu du toit du monde, depuis l’Himalaya, Le Chat-Do sort de l’ombre pour la bonne raison.
Ce faiseur de lumière vit d’ombre et de pénombre, Il se nourrit du noir et de ton désespoir, Il pourchasse le blues qui fuit dans les décombres, Il lave tes tourments et te rend tes espoirs.
Le Chat-Do est sorcier et un peu magicien, C’est un matou chaman, un chaton guérisseur ! Il est intemporel, cet académicien, Il t’apporte la manne, c’est ton chat nourrisseur !
Une queue en antenne, des moustaches en canaux, Le Chat-Do à l’écoute, entends tous les échos, Parfois se met en boule pour former un anneau Et se met à chanter en aguacateco !
Il est comme une porte, une étrange frontière Entre le bien, le mal, le gardien des ténèbres. Il te sera fidèle pour une vie entière, C’est le matou matheux, le prince de l’algèbre !
Prête-moi tes ailes, mon bel ange blond ! Il faut que je monte au-delà des monts ! Je veux survoler les champs de houblons Et je veux quitter tous mes vieux démons.
Je sens que frétillent des ailes de fées, Je sens que fourmille la poussée magique. Je n’ai plus le temps de philosopher Même si je vis des heures tragiques.
Au petit matin, la métamorphose M’a donnée des ailes tout nacrées de rose. Je me suis levée toute démaquillée, J’ai pris mon envol toute déshabillée.
Les anges m’ont dit que j’étais jolie, Les fées, si jalouses, me l’ont dit aussi, Tous m’ont évité la mélancolie, Ils m’ont tout appris ; ils m’ont dégrossie.
Hier j’étais mortelle, vêtue de flanelle, Aujourd’hui je vis au-delà des nues. Pour tout vêtement, j’ai mes jolies ailes, J’ai la liberté, je vis libre et nue.
L’horloge est arrêtée et son cœur ne bat plus, Il est resté figé dans l’ancre du passé. Ses yeux se sont éteints, son regard est perdu, Son cœur est suspendu et l’esprit dépassé.
Il se noie dans l’alcool pour un sommeil sans rêve. Dans un litre de rouge, s’engourdit et s’endort. Il ne sait pas encore mais le tabac l’achève. Il croit qu’il est présent mais il est déjà mort.
Il a cessé de vivre au rythme du présent. Il s’accroche au passé qui l’emporte avec lui. Son esprit s’est bloqué depuis plus de treize ans Dans les brumes obscures et dans les jours de pluie.
Le bonhomme est assis, immobile condamné, Les pensées ralenties et l’esprit endurci. Nostalgique d’un ordre qui l’a abandonné, Veilleur pétrifié et la mort en sursis.
Vieillir est une drogue qui le rend dépendant. Il ne s’accroche plus au rythme rebutant. Emmuré de soucis et le front descendant, Son époque n’est plus qu’un naufrage du temps.
Silencieuse et timide, la fleur bleue solitaire Attend l’amant soucieux du premier rendez-vous. Elle s’offre à sa main vers sa destinataire, Pour l’effeuiller ensemble après un baiser doux.
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Le premier rendez-vous demeure un peu timide. La biche est aux abois et le cerf à ses bois. Le cœur est palpitant et le corps est humide. Les romances commencent au son du hautbois.
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Ils vont à l’horizon sur un bac de fortune, Faisant la courte échelle, sur la pointe des pieds, Ils vont me ramener une Pierre de Lune. Je surveille de loin car j’ai l’art d’épier…
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Elle avait l’air ailleurs, perdue dans ses pensées. Elle qui était toujours dynamique et enjouée. Qui a pu la blesser, qui a pu l’offenser, Pour arborer ainsi une mine bafouée ?
On a dû la surprendre, elle a dû se méprendre. Il est des situations difficiles à prévoir, Parfois imprévisibles, délicates à comprendre Et qui laissent le cœur teinté de désespoir.
Son esprit est figé et son cœur est blessé. Elle a le corps vidé de sa source de vie. Son regard est lointain et son âme oppressée Tente de retrouver l’aide pour sa survie.
Je la connais si bien, Vénus, ma tendre amie. Je suis allé la voir avec l’ami Saturne. Seul le Maître du temps peut panser l’infamie Et lui faire quitter ses pensées taciturnes.
Cette fleur de soleil m’illumine le ciel. Je l’ai cueillie pour toi, hier, en pleine lumière. Je lui ai insufflée un mot confidentiel Qu’elle te murmurera ce soir dans ta chaumière.
Écoute mon message répété mille fois Par les pétales d’or connectés sur mon âme ; Ils connaissent par cœur les sonnets d’autrefois Et savent réciter en y mettant la flamme !
Des éclairs irisant de son cœur chatoyant Qui te projetteront tous mes rêves inouïs, Allumeront les feux d’un brasier larmoyant Qui te réchauffera dans le froid de la nuit.
Trois parfums délicats offerts pour ton bonheur : Effluves capiteux pour enivrer ton corps, Arômes affriolants pour séduire ton cœur, Fragrances énamourées pour insérer l’accord.
Pour ravir ton toucher le velours de ses feuilles Caressent ton visage comme une plume d’ange ; Et pour mettre une fin parfumée de cerfeuil, Tu peux manger la fleur infusée du mélange.
La ville se dégrade dans la brume opaline. Ses contours disparaissent et ses rues se délavent. Les tours s’évanouissent et deviennent orphelines. Le Maître du néant soumet la ville esclave.
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Connais-tu le pays où vit la vérité ? Il n’est pas de chemin qui puisse t’y conduire ! Mais si tu cherches en toi en toute sincérité, Tu trouveras le pont impossible à construire !
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Ouvre-moi ton cœur, ma petite fleur. Ouvre-moi ton âme, ma petite dame. Connecte l’esprit, nous sommes réunis. Conjugue ton corps, encore et encore.
Je te couvrirai d’or et de camais, Brillants de mille feux autour de tes yeux. Pour cette envolée que j’ai embrassée De Myosotis lapis lazulis.
Donne-moi ta main pour nos lendemains. Donne-moi ton cœur pour notre bonheur. Donne-moi ton âme pour nourrir ma flamme. Donne-moi ton corps encore et encore.
– Je me sens misérable d’être aussi vulnérable En été impeccable, à l’automne altérable… Ça m’est intolérable d’être aussi repérable…
– Rien n’est irrécupérable et je te sais vénérable ! Petite feuille d’érable, je te sais désirable. Il est considérable et même préférable Que tu sois récupérable, c’est impondérable !
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Je l’ai prise en photo dans un flagrant délit ! Vénus s’était penchée sur ses deux trains arrière. C’était juste là sur la descente de lit. Je venais de lui dire : « Tu as un beau derrière ! »
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Ô double de ma vie, serons-nous réunis ? Toi tu marches à rebours et moi vers le futur ! Resterons-nous encore des amants désunis ? Dis-moi, ma bien-aimée, quand viendra la rupture ?
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Dans la cité austère aux fenêtres percées Elle goûte son bain au soleil de midi Dans ce puits de lumière à ses rayons versés Son aura resplendit aujourd’hui, cela dit !
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Dans la gorge géante du Léviathan vermeil Je tombe de surprises en pays des merveilles Bordé par ces mâchoires aux dents bien acérées La bouche de la Mer Rouge va bientôt m’avaler !
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Sur la planète rouge, c’est au soleil couchant Que j’ai pleine lumière sur ce que je préfère : J’allonge ma compagne d’un geste effarouchant, Sur ses seins je dépose les fleurs qui prolifèrent.
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Traversons le lac bleu plongé dans le silence. J’ai allumé les arbres pour te servir de phares. J’ai le cœur enfiévré d’une rare violence, Il en bat le tambour et en fait la fanfare !
Dans le miroir magique de ses eaux engourdies, Je te vois revêtue de lapis-lazuli ; Et dans l’air embrumé de la nuit assourdie, Je vois la protection du haut des tumuli.
Pas besoin de discours ni de lettre d’amour, Le chemin est tracé, nous pouvons l’explorer. La nature est parée de séduisants glamours Pour nous accompagner et pour nous déflorer.
Sous un rayon de Lune tu pourras t’installer, Juste vêtue d’étoiles et coiffée d’étincelles. Pour réchauffer ton corps, voici des feux follets Et les fées de la nuit pour tenir la chandelle.
Déjà l’aube parait tendrement, voyez-vous. Nos ébats cette nuit ont porté les échos. Nous reviendrons encore à notre rendez-vous Pour continuer notre provision de bécots.
Il est très populaire et de bonne aventure ! Les bateaux, les voiliers et les yachts de plaisance Viennent y mouiller l’ancre pour la villégiature Et apporter sa joie d’acte de bienfaisance !
Ces maisons de couleurs et aux volets rieurs Pouffent à portes ouvertes et croisées déployées. Toutes à tuiles et à toits, les œils-de-bœuf crieurs, Leurs cheminées font deuil et l’hommage aux noyés.
Ciel et mer sont unis, mariés sous l’horizon. Leurs couleurs se relient et se mêlent d’envie. Lorsque le temps est gris aux couleurs des prisons, L’atmosphère s’évade aussitôt à l’envi.
Et je vois l’eau qui rêve, le soir sur le vieux port. L’entrepont s’y reflète et les mâts s’y trémoussent. Quand la Lune s’y baigne, elle sonne l’apport Des lumières en fête qui égaient les frimousses.
Aujourd’hui c’est la fête, le début de l’été. Spectacles de lumières et jeux à volonté ! Les filles en robes d’or apportent la gaîté Et les garçons auront des choses à raconter !
Parfois Vénus se penche avec beaucoup d’aisance. Elle baisse la tête pour changer sa vision. Elle se moque bien comment est sa prestance, Elle ne cherche pas à faire division.
Son cul par-dessus tête vous parait ridicule ? Mais elle vous parodie les positions d’amour ! Si elle passe la tête dessous sa clavicule C’est pour pointer ses seins d’un zeste plein d’humour !
Quand elle est avec moi, c’est « Vénus Tête Folle » ! Elle joue à des jeux qui me dépassent un peu… Lorsque je lui mordille ses petites aréoles Elle fait le poirier et crie « Sauve qui peut ! »
Quand elle fait l’amour, elle est trop rigolote Et jouit en riant dans des fameux fous-rires. Elle se met en jupe sans mettre de culotte Juste pour se pencher et vous faire mourir !
Elle parait fantasque et un peu allumeuse, Mais elle agit ainsi pour vous déconcerter. Elle joue de son corps tout comme une escrimeuse Et se sert de son cul en toute liberté !
Des bulles en ballerines qui tournoient en toupies, Semblables au rituel de danse des Soufis, Me font perdre la tête à ne savoir que faire, Me donnent le vertige et des jambes lucifères.
Ces tournoiements magiques irisent ma rétine, Hypnotisent mon âme jusqu’à ma créatine. Et mon corps s’abandonne dans ces vains tourbillons Et enfin je me donne à la Fée Vermillon !
Les vertiges ne cessent de m’inonder la tête À grands bruits de tempête et de marteaux-piqueurs Vite que je m’allonge comme l’anachorète Pour sombrer dans l’oubli de l’amère liqueur.
C’est au pays des songes que je retrouve en rêve Celle qui m’impressionne sans une seule trêve. L’océan de folie m’a noyé sur ma couche Et la Fée Vermillon m’embrasse sur la bouche.
De transmission orale à transmission aurale, L’ancienne tradition n’était pas amorale… Pour transmettre ses feux, illuminer nos yeux, Le soleil nous transforme les fleurs en boutefeux !
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Sentinelle immobile à la proue du vaisseau, Tu gardes la mémoire de tous les souvenirs, Tu entretiens la flamme de l’ultime faisceau, Tu fais les provisions pour les jours à venir.
Capitaine Noé, qu’as-tu sélectionné Pour pouvoir emporter ta pharmacologie ? Face au cruel dilemme, qu’as-tu solutionné Dans la logique amère de ta psychologie ?
Tu penses « Architecture » et encore « Sculpture » ; La Peinture des Maîtres et la Grande Musique ; Théâtre, Poésie et la Littérature ; Pour rallier la Danse d’un œil Photographique !
Si ta bibliothèque Cinématographique Contient les émissions de la Télévision, Tu la complèteras par les Arts Dramatiques, Les Bandes Dessinées cloront ta collection.
Ton arche immobile n’a pas besoin d’orage De moindre cataclysme ou de bombe atomique. La civilisation va faire l’essorage De l’histoire et de l’art par le « tout-numérique ».
Balance et équilibre insolite Légèreté éléphantesque Élévation et recueillement Fusion ou séparation ?
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Ô temps suspends ton vol au passage de l’aigle Car c’est lui qui remplace le vieux marchand de sable ! Je ne sais pas pourquoi, la raison ou la règle ? Mais tous les enfants sages ont posé leur cartable. Pour eux c’est les vacances et leurs sourires espiègles Ont besoin de lumière pour leurs rêves ineffables.
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Femme qui éjacule, tu n’es pas ridicule ! Et c’est même essentiel au plaisir féminin ! Femme parmi tes fluides, il en est un divin ! C’est le fruit de l’orgasme qui fait ta particule !
Combinons nos essences qui sont la quintessence De l’amour partagé jusqu’à son apogée ! À ce préliminaire je ne puis déroger, J’y ajoute ma sève jusqu’à l’effervescence !
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S’ouvrir à la lecture est une belle aventure ! C’est dès la couverture qu’on en voit la structure. Quand on suit l’écriture d’une bonne facture, On rit des créatures et leurs mésaventures !
Serrez-vous la ceinture et montez en voiture ! Entrez dans la culture et dans l’aigrie-culture ! Tâtez la tessiture, vérifiez l’ossature, Soyez prêts, soyez sûrs pour une relecture !
Quelquefois la mixture monte en température Quand des caricatures sont jetées en pâture ! Mais au fur à mesure on atteint la clôture, Enfin la signature et c’est la fermeture.
Réaliser un cœur est un art de première ! Il faut choisir ses vents, trouver le bon nuage, Monter sur la montagne en pleine lumière Et, des quatre éléments, sublimer l’alliage !
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Toute la grâce est là, en habit de canard ! Sa planche est naturelle et ses voiles adaptées ! Un corps bien ajusté, mon Dieu, c’est le panard ! Si son style vous plait, vous pouvez l’adopter !
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Espérance est en tête et s’habille de vert. Elle incarne les hommes qui croient et qui espèrent. Son ancre est un don d’éternité offert.
Tempérance suit derrière dans sa robe émeraude. Elle épaule sa sœur, elle fait la maraude. Elle préserve les hommes et maîtrise la fraude.
Prudence est au milieu dans ses habits dorés. C’est elle qui raisonne avant de démarrer. La tentation recule par son serpent sacré.
Courage, en quatrième, porte un vêtement bleu. C’est elle qui harangue ce groupe fabuleux. Elle porte l’épée et le casque des dieux.
Justice est la dernière et porte l’habit rouge. Elle porte en sagesse un glaive et une gouge. Elle tient la balance jugeant tout ce qui bouge.
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Si tu voulais connaître l’autre côté du monde, Je m’en vais te montrer derrière la mappemonde Par où il faut entrer pour pouvoir observer Le miroir inversé du côté renversé.
Couleurs impressionnistes comme un dessin d’enfant, Formes expressionnistes aux aspects triomphants ! Kaléidoscopiques dans la métamorphose Qui, à chaque examen, change l’état des choses.
N’essaie pas de comprendre ni même d’entreprendre, Il n’y a qu’à attendre pour espérer apprendre ! La logique est folie, ici, aux yeux des hommes Et la folie est sage dans ce curieux royaume.
L’océan se recourbe et se ferme en anneau. Le ciel crève l’espace et s’écoule en canaux. Les montagnes s’enfoncent au centre de la Terre. Et le feu des volcans reflue dans les cratères.
Mon esprit fait les vagues et mon âme les vents. Mon corps fait les montagnes, mon cœur fait les volcans. Si je suis polymathe au royaume des fées C’est que j’en ai la tâche et que j’en suis l’effet.
Éclosions de lumière et bouquets de couleurs ! Pour la Fée Printanière, c’est toujours un honneur D’accueillir sa venue et quitter la douleur D’avoir vécu dans l’ombre dans un grand déshonneur !
Explosion de nature, détonation de vie ! Elle arrive en trompettes et à grands cris de joie ! Hier, la Terre fiévreuse est aujourd’hui guérie, Ses forêts resplendissent et ses plaines et ses bois.
Impossible à séduire, impossible à ravir, Elle est indépendante mais appartient à tous ! Elle n’a pas d’attaches, on ne peut l’asservir, Elle vit pour les autres mais son cœur est tabou !
C’est une amie charmante que j’invite souvent. Elle fait à ma table mille éclats émouvants. Toutes nos promenades sont des enchantements. Et nos conversations sont ses enfantements.
Gardien infranchissable, grand cerf inébranlable ! Tu te tiens sur le seuil préservant la frontière ! Pour trouver ton énigme autant indéchiffrable, J’ai ma boîte-à-idées et mes bonnes manières.
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Quelquefois dans la vie on avance à grands pas. Parfois c’est la quiétude et parfois l’inquiétude. Mais il faut avancer les yeux sur le compas Avec toute confiance et toute certitude !
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Dans les lignes de fuites je vois mon objectif Comme une porte étroite qui s’ouvre à l’horizon ! Comment est-ce derrière ? Je n’ai pas d’adjectif ! Mais de l’autre-côté, je vois ma guérison !
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