Émergeant du bois, la biche aux abois Semblait fascinée juste devant moi. Moi, le jeune cerf, j’étais découvert Et le cœur qui serre dans ces reflets verts.
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Que de belles fleurs, de belles couleurs Aux pieds de Votan, au pied du volcan ! N’est-il pas étrange de voir dans l’orange La source de vie qui partout fleurit ?
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Elle bronzait nue, là dans les calanques. Elle offrait son corps aux yeux des passants. Moi qui traversais, coupant la salanque, J’avais le regard fort embarrassant.
Ses bras écartés, posés sous la nuque Tendaient sa poitrine aux rayons cuivrés. Moi qui suis normal, pas même eunuque, Mon cœur battait fort jusqu’à m’enivrer.
Elle était sans voix, la belle sirène, Pour ce rendez-vous, elle avait troqué Sa queue de poisson avec sa marraine Contre sa parole qui restait bloquée.
Pas une parole ne sortait de sa bouche. Ni des mots d’amour, ni des mots sucrés. Je n’ai pas compris si j’avais la touche ; Notre liaison était échancrée.
J’ai pris une plume pour écrire alors Quelques mots d’amour sur son joli corps. Elle a répondu brandissant mon sexe Pour tracer sur moi le texte réflexe.
Pour communiquer nous utilisons Ma plus grosse plume et son encrier. Chacun à son tour, face à l’horizon, Faisons couler l’encre jusqu’à en crier !
Elle a tant bramé qu’elle a retrouvé Sa voix et le charme s’est évaporé. Ondulant sa queue sans désapprouver Elle s’est enfuie, là, toute éplorée.
Si à votre tour, vous la rencontrez, Nue et allongée dans une calanque, Pour rompre le charme et pour le contrer, Je n’ai pas d’idées et je suis en manque…
Bouquet essentiel de douces pensées ; Un bouton de rose pour faire un présent ; Un peu de fougères, c’est peu dépenser Mais ça met du vert, air omniprésent.
Une rose blanche pour demain dimanche ; Un bouton fleuri pour ce samedi. Rose de Thuringe pour faire romanche ; Un peu de frou-frou pour la comédie.
Des fleurs des Sept-Vents, là sur le devant ; Des fleurs de bruyère protègent l’arrière ; Un peu de lilas nous fait l’allégresse ; Un brin d’hortensia pour une caresse.
Il est hygiénique et très important De mettre en bouquet ses belles pensées ! Un bouton portant la trace du temps Pour voir s’épanouir tous ses beaux projets.
Commence aujourd’hui ton premier bouquet : Choisis bien le vase à ton corps pareil ; À chaque intention, fais un beau paquet ; Et refleuriront toutes tes merveilles !
J’ai toutes tes larmes recueillies souvent Dans cette cuvette, dans cet océan. Toutes ces douleurs, ces cris émouvants Sont bien conservées dans ce beau séant.
Bercées par les vagues aux reflets d’argent Dans ce baptistère au creux des rochers, Coiffées de nuages au ciel divergent, Lavabo de sable, toutes raccrochées.
Dans un camaïeu d’or et d’outremer, Les larmes infusées perdent de leur sel. Elles prennent un goût un peu doux-amer, Un peu aigrelet, comme un hydromel.
Quand seront passées les heures endurées, Tout ce goût de fiel, amer et cruel, Sera dilué, sera récuré. Pauvre cœur blessé, pauvre Emmanuelle !
Lavabo de sable filtre doucement ! Tous ces maux s’enfoncent dans ta digestion ! Puis sont absorbés en soubassement Et sont transformés en résurrection !
J’ai planté mon cœur dans les Alpes Suisses, Juste au bord du lac aux sables de grès. Un trait de couleur sur ses belles cuisses, Prêt à consommer au dernier degré.
Plus haut que les monts, mon amour est fort, Plus fort que les vents soufflant sur la plaine, Plus profond que l’air sans le moindre effort Que l’air du moment dans mon âme pleine.
Pour rêver un peu, rêver à l’amour, J’ai cueilli la fleur, l’étoile d’argent, Je l’ai déposée d’un geste glamour Pour y voir glisser ma plume émargeant.
Soudain embrasée de mille rayons, Soudain embrassée sur son joli front, Juste soulignée d’un trait de crayon, Comme titillée d’un infime affront.
Son cœur s’est ouvert dans un flamboiement, Fils d’or et d’argent tout étincelants. Une longue plainte comme un aboiement, Jouissait d’un sexe encore ruisselant
À peine touchée, à peine effleurée, Tout à son plaisir toute énamourée, Juste caressée, tout juste affleurée, Soleil rayonnant du cœur ajouré.
Je passais souvent devant sa fenêtre, Elle avait appris à me reconnaître. Au son de mes pas, elle avait compris Que je m’approchais ; j’en étais épris.
Elle était coquine et savait montrer Ses charmes indiscrets et les démontrer. Elle posait nue devant sa fenêtre En sachant très bien ce qui allait naître.
Vous l’avez compris, la belle ingénue Était séduisante au-delà des nues ! Mes yeux se posaient tout déshabillés Sur cette poitrine toute émerveillée !
Des seins merveilleux qui me regardaient Tout droit dans les yeux et me provoquaient. Quand je m’arrêtais devant sa fenêtre, Elle se relevait pour me compromettre.
Les mains sur les hanches, les jambes écartées, J’étais fasciné devant sa beauté. Son sexe épilé semblait murmurer « Viens me délivrer, je suis emmurée ! »
J’ai frappé un coup au pas de sa porte, Tant pis si j’ai tort, le diable m’emporte ! Elle m’a ouvert, tout comme une offrande Elle m’a offert enfin de la prendre.
Je suis l’homme au Chap’Ose. Coiffé de ce chapeau magique, je peux oser ne pas être raisonnable, oser être farfelu, oser affirmer de lever mon bouclier contre toute intrusion raisonnable et oser m’engager à laisser la morosité à l’extérieur. J’ose promettre de lessiver les fantômes stériles des souvenirs inutiles et de décrasser les blessures qui déchirent et qui tirent vers le bas.
Chamarré de couleurs et d’étranges reflets, Les bateaux filent à l’aise et les marins vainqueurs Partent à la conquête des îlots essoufflés Qui leur apporteront mille vents de couleurs.
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Elle a l’accent aigu au bout de sa main gauche. Elle a mis l’accent grave au bout de sa main moite. Un accent circonflexe courbe sa jambe droite Et le pied au tréma pour terminer l’ébauche.
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Notre soleil n’est pas toujours au rendez-vous Car parfois c’est la pluie et parfois il fait nuit. Alors pendant ce temps serrons-nous entre nous ; Entre tes bras j’aurai moins froid et moins d’ennui.
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Pour mon anniversaire on va faire une fête Et pour le décorer j’ai posé ce bouquet. Quelques roses d’amour pour mettre un cœur au faîte Sur un brin de glaïeuls élevés au Touquet.
Pour rester modéré, j’ai mis l’eau de Vichy Dans un broc faïencé qui est un peu fêlé, Mais l’alchimie agit sur ces fleurs de lychees Et la magie opère, le charme est révélé.
Ce bouquet tord l’espace dans un rebrousse-temps. Il transgresse l’essor dans les sept dimensions. Si son cœur de cristal appartient à Votan Son volcan intérieur en porte la mention.
Dis-moi, Source de Vie, enseigne-moi l’esprit ! Apprends-moi ta sagesse dans toute sa largesse ! Livre-moi dans le cœur tout dont je suis épris À mon âme en collecte de sa chair sauvagesse !
Un peu plus tous les jours, un peu plus chaque jour. Plus encore qu’hier et bien moins que demain. Tous ces élans d’amour rehaussent mon séjour Que je partagerai tout au long du chemin.
Loin de se terminer, ce bouquet refleuri Tous les jours de ma vie ; tous les jours c’est l’amour. Il suscite les rencontres de jolies seigneuries ; Toutes ces belles âmes qui m’aiment en retour.
Elle a mis en cocotte tout l’amour de son cœur. Ses arômes embaumés se suivent à la trace. Elle goûte la vie d’un petit air moqueur. Elle porte en oriflamme son tablier madras.
Sa peau est saturée d’un parfum de cannelle, La chevelure ornée de fleurs aromatiques. À sa bouche un refrain d’un air de villanelle, Ses mains dirigent en maître son art gastronomique.
Elle rythme les heures à grand coups de chaudron, Tinte mille timbales avec sa mandoline, Exécute des danses en maniant des tendrons Avec ses grands couteaux plantés dans les pralines.
Elle tourne, elle danse devant ses fourneaux, Elle virevolte en maniant ses cuillers d’olivier, Elle orchestre ses pots, accorde les bigorneaux Qui font un quatuor dans les eaux du vivier.
Son cœur est accordé à sa table enrichie. Si vous voulez l’aimer offrez-lui une gerbe De thym et de laurier et de l’eau de Vichy. Elle sait conjuguer les mets avec les verbes.
Version « méchante sorcière »
La perfide Lucrèce a mangé la chandelle Avec ses vieux crapauds qui croupissent en bocaux, Parfumés aux esprits de soufre et mortadelle, Relevés de piments et de bulbes buccaux.
Une peau grenelée d’écailles de serpent, Les cheveux en bataille en toile d’araignées, Une bouche pincée aux moustaches émergeant Et le cul endiablé infusé en saignée.
Elle fait bouillir les cœurs dans ses maudits chaudrons, Se délectant des cris que poussent ses victimes Quand elle entre en transe entachée de goudron, Brandissant ses balais dans les parties intimes.
Certains soirs on la voit danser nue sous la lune Avec les farfadets et les vieux loups garous Et plein d’originaux compagnons de fortune, Enfourcher leur balai et partir au Pérou !
Son âme est consignée au bas d’un parchemin Émargé de son sang par un trait de sa plume. En un coup de balai elle fait son chemin Guidée par son étoile : une tête d’enclume !
Les voleurs de couleurs en sont tout barbouillés, Leur forfait achevé, ils retournent au repaire. Ils laissent derrière eux une piste embrouillée. Ils sont fiers et heureux, ces deux fieffés compères.
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La mer ouvre un passage au messager d’amour Et les flots qu’elle écarte lui montrent le chemin. Il apporte ma lettre à l’aimée de mes jours. J’ai gravé mes serments au bas du parchemin.
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Aussi loin que tes yeux crèveront l’horizon, Rien ne change et la fin échappe à ta raison. Le désert de l’attente semble un piège hermétique Mais l’alchimie du sage vaincra l’énigmatique.
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Deux aiguilles en talon pour me désigner l’heure, Les fesses arrondies pour les phases de Lune, Deux boutons pour régler le temps des belles couleurs, Deux mains pour les secondes et compter ma fortune !
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Elle ondule aux couleurs de son feu intérieur. La fumée de gitane est une incandescence. Elle exprime l’amour par ses yeux extérieurs. Son corps est un hommage et le plaisir des sens.
Corps en luminescence et les bras en cadence, Son sang est son essence et son cœur son moteur, L’énergie de ses jambes attise ma patience Et ses autres attraits grimpent à bonne hauteur.
Rouges affriolants, Grenats tambourinant, Des pompons en flammèches qui font dansotter l’âme, Son Étole étoilée aux épaules dandinant, Ses jupons accordés à son sexe de flamme !
Dans les fumées d’encens emmêlées dans l’éther, Relents de narguilé et d’anis étoilé, L’atmosphère enivrante est un peu délétère Et l’offrande à la femme est enfin dévoilée.
Pour un amour d’ailleurs, pour un cœur de gitane On pourrait par son sang aller vendre son âme. Pour moi, c’est déjà fait, j’ai jeté ma soutane, J’ai fumé son amour et je vis à Paname.
Un soleil au giron qui darde ses rayons, C’est le panier d’osier qui connait sa naissance. Et son Dieu créateur le couve de ce don Qui guide l’artisan au pic de sa croissance.
Il est un maître à sa façon, il est l’élève de son cœur, Tressant la vie de ses amis dans les mailles unies du bonheur.
La naissance cosmique a cet art singulier Qui lui fait déposer sa main leste au panier. Pour l’élue de son cœur, d’un travail régulier Qui fait mûrir d’amour tous les fruits du canier.
Il est un maître bâtisseur, il est le chevalier vannier, Nouant des liens d’attachements dans l’osier souple du panier.
Du matin jusqu’au soir ses doigts créent l’avenir, Il noue ses fils d’amour pour ses fils adorés. Il n’a pas de soucis pour les jours à venir, Il perpétue des liens dans ses paniers dorés
Il est le maître de l’osier, il est le maître façonnier Il met du cœur dans ses paniers et la tendresse du vannier.
Parfumée d’estragon, colorée d’émeraude, Un zeste de raisin et un soupçon de poire, Importée d’Arménie, dans une mer noiraude, Elle étanche la soif et guérit vos déboires.
« Why not aqua ? » demande le serveur souriant ! « Aqua negra ! » répond le client malicieux ! « Poire, Estragon, Raisin ? » insiste ce soupirant Qui cherche à me séduire par ses mots délicieux !
Je préfère goûter, là, dans sa caravane, Ses nectars arméniens élevés au soleil, Au bord du Lac Sevan, du côté d’Erevan Qui fait fleurir les filles et le vin en bouteille.
« Va hé goute-moi ça ! » me dit le cuisinier. « Narinez ces parfums ! »me dit-il l’air malin. « Albertissez-moi fort !» sans vous contrarier. « Has Milk dans ta pizza ? » Je dis « Oui », j’ai trop faim !
On ne comprend pas tout ce qu’il dit dans son coin Mais ses yeux parlent mieux, son sourire irradie Le langage du cœur vaut mieux qu’un baragouin L’amour dans ses pizzas ouvre le Paradis.
Je suis en pleine Lumière ici à Marseille Et je songe cependant au soleil levant L’autre côté de ma planète, pays des merveilles Qui s’en va en s’endormant au soleil couchant.
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Cette humanité opaque trottine à l’aveuglette. Chacun ne voit pas plus loin que le bout de son tarin. Les autres ne sont qu’une ombre, une silhouette aigrelette. On tente, chacun pour soi, d’exister en sous-marin.
On pense que l’étranger est forcément un rival. On pense que les richesses seraient mieux dans notre poche. Mais si la brume se lève, on verra notre âme égale, Que nous sommes tous pareils et que nos liens nous rapprochent !
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« Dites-moi, beau monsieur, que vous êtes joli, que vous me semblez beau ! » Ainsi m’apostrophait la jolie demoiselle à moi, son damoiseau ! J’ai bien flairé le piège, je la connais cruelle, et je tiens à ma tête ! J’ai fait un grand détour pour échapper ce jour au fatal tête-à-tête.
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De popotis en popotas, Les popotins un peu pompettes, Les copines à leur chopine, Et les potins sur les poteaux.
Dans les bistros de Bogota, Les clubs de jazz à Papeete, Dans les bordels des Philippines, Les cabarets de Kyoto.
Ne croyez pas ce qu’on dira ! N’écoutez pas les faux prophètes ! Détournez-vous des salopines Qui vous étalent leurs biscoteaux !
J’y suis allé à petits pas. Je n’ai pas joué la compète. Je n’ai pas l’âme galopine. Je les ai même prises en photo.
Elles sont sobres et n’picolent pas ! Elles boivent du lait de leurs biquettes ! Elles trinquent au jus bio d’aubergine ! Et surtout ne boivent que de l’eau !
Et c’est pour cela qu’elles sont si seules…
au Dakota, à Marne-la-Coquette, à Tataouine, à Tokyo, au Minnesota, à Jouy-sur-Yvette, aux Malouines, à Neufchâteau, …
On est bien dans nos maisons, on est bien dans nos raisons, Bien à l’abri des dangers, bercés par les orangers. Chacun vit sur son balcon une vie sans comparaison, On n’est jamais dérangés, son foyer bien arrangé.
Et pourtant je m’imagine au bout d’une branche fine. Je ne suis rien qu’une feuille toute humble et sans orgueil, Petite fleur sans épine avec toutes ses frangines, Parmi tous ces écureuils qui me font un bon accueil.
On se croit tous différents, uniques et indifférents. On pense qu’on a une âme bien distincte sur sa gamme. Mais je sais que cependant nous sommes coopérants ; Il n’existe qu’une flamme qui vit dans chaque oriflamme.
Tout vient de la position que, chacun, nous occupons. Sur notre acte de naissance, on voit bien la différence ; Selon notre éducation et selon notre nation, Toute notre adolescence bouleverse notre essence.
Moi, je sais bien que chacun est une fleur, un parfum, Occupant chacun sa place dans l’arbre sacré qui embrasse L’humanité aux confins des vivants et des défunts. Le corps est une carcasse issue d’une seule race.
Quand je croise une personne je sens l’âme qui fusionne ; Elle et moi sommes ensemble, nos deux êtres se ressemblent ; C’est un autre « moi » qui donne un rôle dans ses neurones. Quand je vois quelqu’un qui tremble, ma compassion nous rassemble.
Nous sommes tous une fleur sur les branches du bonheur. Tantôt proche du soleil, tantôt dans l’ombre en sommeil. Ce qui fait notre douleur c’est l’écart de nos hauteurs Et l’âme qui fait l’éveil est d’un souffle sans pareil.
Il en est le gardien, il en est le semeur, C’est lui qui ensemence ces milliers de lueurs. Il ranime la flamme de ce temple bénit. Il entretient son âme et son cœur lui sourit.
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Paris, ville lumière, lorsque tu étincelles, Tu deviens le soleil de toutes les citadelles ! Paris, ville d’éclair, lorsque tu pétarades, Tu vas toujours trop vite et moi, je suis en rade !
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Mimant un quadrilatère Qui ferait comme un anneau, Elle trace sur la terre Les nouveaux points cardinaux.
Nord et Sud selon ses cuisses Et ses longues jambes fines. Est et ouest, les bras en Suisse, Rose-des-vents-ballerine.
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Sur les terres dorées sont des croissants de dune. Sur le ciel étoilé c’est un croissant de lune. Quel est le boulanger qui a su dupliquer Tous ces gâteaux moelleux et ces mets appliqués ?
Je l’ai connu jadis quand il était mitron Lorsqu’il mettait la main à la tarte au citron. Depuis il a grandi, je crois qu’il vit au four Et son art a grandi depuis de jour en jour.
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Éclaté de couleur et d’un rire radieux Ce visage est ouvert et son cœur généreux ! Il reflète ton âme et que ça plaise à Dieu Si notre bel échange déteint un petit peu !
Je parle à tes oreilles aux lobes colorés. Je t’en mets plein les yeux et tu vas adorer ! Je t’embrasse et ton nez se retrouve violet Et si je mets du rouge, tu cries « Olé ! Olé ! »
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Fais du feu sur ton chevalet Fais brûler les pinceaux ! Les couleurs chaudes étalées Partiront en flambeau !
La peinture à l’huile bouillante Est prête à verser Sur ta palette flamboyante Aux gouaches corsées !
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J’aime me promener tout au fond de l’amer, Sur la route des vins de Neptune à Bacchus. Protégé des requins et des dents de la mer, Tu me reverras quand j’atteindrai le focus !
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Sentez ma fleur et faites un souhait ! Exprimez votre cœur et prêtez-lui serment ! Respirez ses arômes et ensuite avouez Qui est donc l’être aimé qui en est le ferment !
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Perdue dans ses pensées et l’esprit concentré, La ballerine parait dans ses petits souliers. Elle pense à sa danse sans se déconcentrer. Elle n’se laisse pas distraire même si vous le vouliez.
Un, deux, trois petits pas et puis recommencer, Maintenir la cadence sur un rythme léger, La technique est apprise et son corps élancé Saura bien reproduire ce ballet allégé.
Comme une marionnette qui obéit aux fils. On la croirait guidée par un fil invisible. Elle est professionnelle et très aérophile, Elle a le cœur ouvert et le corps extensible.
Mais ce cœur si ouvert est aussi hermétique. Elle fuit les amours et ne veut plus souffrir Pour ce danseur étoile qui était sympathique, Qui l’a désabusée et sans rien lui offrir.
Elle s’est renfermée et elle s’est consacrée À sa chorégraphie qu’elle compense à loisir. Je la connais très bien et sa danse est sacrée Il faut la respecter et la laisser choisir.
On ne la voit jamais, elle est hors de l’espace, La Fée naine nue phare est bien dissimulée ! Entre l’eau et le ciel, juste sur l’interface, Elle vit dans un charme dont elle est formulée.
Naine, car toute petite, elle habite une goutte. Nue, pas besoin d’habit quand on est si menue ! Phare, car elle illumine et nul ne s’en dégoutte. Fée, car c’est sa nature, elle vit toute nue.
Je l’ai entraperçue un jour où j’ai pleuré, Elle s’était glissée dans le creux d’une larme. Grâce aux lois de l’optique, elle m’a effleuré Et moi j’ai succombé aux attraits de son charme !
Chaque fois que je pleure, que j’ai la larme à l’œil, Elle est dans ma vision, elle vient dans mon cœur ! Pas une seule fois, nous n’avons eu d’écueil, C’est devenu un jeu, elle a l’esprit moqueur !
Il m’arrive à mon tour de me faire tout petit, Passant par le chemin du bout de ma lorgnette. C’est un amour quantique, l’infiniment petit, Mais il a pris la place d’une grande planète !
Raconte-moi, l’oiseau, tes souvenirs passés. Tu m’as l’air tristounet et tout désespéré. As-tu ton âme en peine et ton cœur compassé ? As-tu l’esprit qui rêve et qu’as-tu espéré ?
Tu t’es brûlé les ailes à vouloir t’envoler Bien trop près du soleil et tu t’es fourvoyé. Tu as connu l’oiselle qui, ton cœur a volé, Tu es tout chagriné et le corps foudroyé.
Le ciel a compati et il s’est assombri. De gros nuages lourds pleurent sur ton étoile. Les vents balaient la plage et le sable est tout gris. Tu t’es retrouvé seul et tu as mis les voiles.
Mais les chagrins d’amour ici-bas n’ont qu’un temps. Bientôt le vent du nord va dégager les nues. Tu vas te retrouver et récupérer l’élan, Quand celle qui t’a quitté te sera revenue.
Mais tu dois te laver de toutes ces douleurs Qui sont accumulées dans les eaux de ton corps. Ouvre bien grand tes ailes et reprends des couleurs Et chante avec ton cœur l’amour qui vit encore !
Ô porteur de lumière au sourire enjoué, Tu transportes bien fier ta jarre mystérieuse ! Donne-moi de ton eau, j’ai envie de déjouer Le sort de mes cellules et mes veines artérieuses.
Je sais que ceux qui ont bu n’auront plus jamais soif. Tu as puisé ton eau à la source des dieux. Au pays des légendes, cette histoire décoiffe ! Elle est connue des sages et des miséricordieux.
Tu t’échines le dos sous le poids du fardeau Mais tu as l’endurance et la ténacité. Tu ne recules pas et tu tiens le cordeau Fermement de ces mains avec pugnacité.
Ton père était marin, il a bien navigué ! Ta mère était gitane, elle t’a enfanté ! Ton père était robuste et jamais fatigué ! Ta mère t’a prodigué ton sourire enchanté !
Je le vois dans tes yeux, je le vois dans ton cœur. Tu es la source pure et la chaude liqueur. Le salut éternel est dilué dans ton eau, C’est un divin nectar et du meilleur tonneau !
Les femmes de couleur possèdent la mémoire D’une vie de labeur et toutes ses histoires. Je connais un conteur qui chante tous les soirs. Il chante pour ses sœurs, il a son auditoire.
Elles sont magnifiques, elles sont belles à voir Au sein de leur écrin sur la Côte-d’Ivoire ! Mais quand elles s’en vont hors de leur territoire, La couleur de leur peau est discriminatoire.
Origine du monde avant la préhistoire, Elles sont méprisées à leur grand désespoir. Esclaves du passé, rats de laboratoire, Mères de l’humanité, réduites au purgatoire.
Il parait qu’on les aide, on le dit, c’est notoire. Tout ça c’est des faux-bruits, c’est très contradictoire. On les fait travailler pour un prix dérisoire, Enfermées au ghetto, et c’est rédhibitoire !
Elles viennent chez nous, elles gardent l’espoir De pouvoir étudier le nez dans les grimoires, D’atteindre, à leur tour, les classes préparatoires. Elles seront un jour le vrai contrepouvoir !
La couleur de leurs robes et tous leurs accessoires Leur permet l’évasion, comme une échappatoire. Quand elles chantent le blues, c’est un moment de gloire, En jouant « noir et blanc » comme au conservatoire.
Tout doucement demain, ces belles vierges noires Feront aussi un rêve, un songe prémonitoire : Elles auront gagné leur place au promontoire Et pour l’humanité, ce sera la victoire !
C’est une belle odyssée, une belle trajectoire. Tout un parcours de vie sur mon observatoire. Je n’écris pas ces mots, juste pour émouvoir, Mais pour offrir le cœur que j’ai pu percevoir.
Soldats du soleil, présentez vos fleurs ! Bombez les pétales, arquez vos rondeurs ! C’est le défilé, le jour du zénith ! Le Soleil diffuse sa lueur bénite !
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La bébête à bon dieu cligne un peu des deux yeux ! Elle est un peu myope, elle confond un peu… Elle cherche sa famille, son mari et sa fille ! Demain j’irai en ville, lui acheter des lentilles !
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« Attention aux avalanches ! » Retentit l’alerte blanche ! Des moineaux jusqu’aux pervenches, tous les clapets se déclenchent ! Pour parer aux catastrophes, je vous ai fait cette strophe : Les sirènes nous apostrophent : « Gare au danger limitrophe ! »
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Il suffit de franchir le pont, c’est tout de suite la lagune. Je n’ai pas peur de l’inconnu, je n’ai nulle crainte aucune. Je vais découvrir l’étranger sous ses différentes facettes. Nous répartirons nos acquis et partagerons nos assiettes.
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Quand je plonge au fond des milieux étrangers, Toute une faune rare apparait à mes yeux. Ils sont aussi surpris que moi d’envisager Que nos diversités soient un don merveilleux !
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Donne-moi ta fleur, ma petite sœur, Tu lui as confié un joli message. Je vais écouter l’écho de ton cœur, Je n’ai jamais vu si bel adressage !
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C’est une mer d’étoiles qui brille au firmament ! Hissez toutes les voiles, nous partons droit devant ! Rien ne peut nous freiner, nous partons fermement ! Ici et maintenant, les voiles à contrevent ! Si Dieu veut que les vents nous restent permanents !
Toi aussi mon amie, tu as fait le voyage. Ici auprès de moi, tu as choisi ta place. Accepte mon voilier et son accastillage. Ne vois aucun danger si, pour rompre la glace Et pour t’apprivoiser, te demande en mariage.
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Rêver qu’à l’envie de s’abandonner… Rêver qu’à l’oubli de s’en retourner… Rêver qu’à l’amour de se pardonner… Rêver qu’à l’audace de s’en détourner…
L’ivresse éternelle des parfums sacrés ! L’extase immortelle des odeurs sucrées ! Le charme infini des arômes ocrés ! La grâce insondable des fragrances nacrées !
Partir détendu au bras de Morphée ! Partir sans retour dans les mains d’Orphée ! Partir par amour dans une odyssée ! Partir pour toujours, route Cassiopée !
La barque des songes va appareiller ! La barge des rêves va m’émerveiller ! Le bateau d’ivresse va m’embouteiller ! Le voilier délires va dépareiller !
Bientôt le réveil et je lâche prise. Bientôt le sommeil lâche son emprise. Bientôt le coucou va ouvrir la porte. Bientôt la pendule, le diable l’emporte !
Frugale collation et subtile boisson ! J’ai versé dans ce verre la liqueur de l’oubli. Je t’invite à goûter, mais sans contrefaçon, Une coupe alchimique de ce vin anobli !
Pour enlever tes doutes, prends un fruit dans ma coupe ; Des pommes d’Hespérides, des pommes d’espérance ! Croque-les dans ta bouche, tu rejoindras le groupe De cette délivrance qui a ma préférence.
Ce n’est pas un poison mais un filtre magique Qui contient l’élixir qui t’ouvrira le cœur. Ce sont, tout simplement, des produits biologiques, Des vignes du seigneur et sa chaude liqueur !
Cueillies mûres au matin après la pleine Lune, Mes pommes du jardin ont des vertus uniques. Mes vignes sont bénies, c’est toute ma fortune, J’en fais après vendanges une boisson tonique.
Mets-toi en confiance et laisse-toi guider. Mange ces fruits de vie, nourris-t ‘en, je t’en prie ! Tu vas sentir bientôt dans ton cœur l’équité, La sagesse et l’amour d’une conscience sans prix !
Juste un pot à surprises pour égayer ma vie. J’y confie les bonheurs que je trouve en chemin. Ceux qui touchent mon cœur et fait l’âme ravie Et qui m’accompagneront aujourd’hui et demain.
Une jolie fleur bleue pour cette jolie fille Qui m’offrit ce matin un gâteau matefaim, Et cette marguerite pour cette humble famille Qui m’a nourri hier soir quand j’avais un peu faim.
J’ai mis des mimosas en souvenir de toi Qui m’avait hébergé quand j’avais un peu froid, Et une fleur des champs en mémoire du toit Qui m’a servi de gite dans la tour du beffroi.
Juste un brin de fougère pour penser à la fée Qui a chauffé ma couche et qui m’a embrassé. Cette branche si frêle pour l’amour parafé À nos cœurs amoureux, j’ajoute une brassée.
J’ai toujours de la place, j’ai toujours du bonheur, Devant moi où que j’aille et tout autour de moi. Et si je te rencontre, c’est un porte-bonheur Que j’y ajouterai an souvenir de toi !
À petits pas de bois, aux pointes des racines, Leurs jambes sont légères et leur bras ramifiant. Leurs seins font contrepoids à leurs contrebassines Qu’elles cambrent en cadence dans un rythme édifiant.
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