Fines gouttelettes de pluie tapissent ma toile Petites perles de rosée dans l’air accrochées Elles sont comme des larmes de fées tombées des étoiles Tous ces sanglots longs de l’été vont nous rapprocher.
Mais ce soir c’est la pleine lune, le ciel se dégage Toute la nuit va recouvrir les chagrins passés Demain matin la joie revient dans tous nos bagages Le soleil essuiera enfin, les pleurs effacés.
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Quand les oiseaux sont des nuages Quand les poissons deviennent vagues J’ai toujours des pensées suaves Et l’âme qui rêve et divague.
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À bicyclette avec Alceste, À travers champs pendant l’été, En pédalant la jambe leste, M’enivrant de l’eau du Léthé,
Je goûte les fruits du voyage, Mon cœur est loin d’être apeuré, Au milieu de ces paysages De cette belle Île de Ré.
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Masseur kinésithérapeute au lait C’est un métier un peu « Olé ! Olé ! » Moi je préfère, de loin, les bains de boue Plutôt couché, c’est bien mieux que debout !
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Le fils du cerf-volant, vous le connaissez tous : On l’appelle l’ailé-faon, c’est très bien et ça mousse ! Il a convié sa biche, au rendez-vous galant Se sentir amoureux, sous le soleil couchant.
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Tandis que tout déborde dans la salle de bains Le petit canard jaune s’éloigne en barbotant Il en a marre d’être juste un sex-toy divin Il veut être autonome, vivre de ses talents.
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De l’autre côté du miroir Il y a un être qui me ressemble Mais là-bas le soleil est noir Et tous les extrêmes s’assemblent.
Et si nos sexes sont inversés Ils ne se retrouvent qu’en rêve Lorsque nounours vient me bercer Pour une aventure sans trêve.
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Pour faire le bouillon, pelez quatre z’oignons, Tête d’ail et tomates et du fenouil bien frais, Deux doses de safran, piment doux, c’est si bon, Puis les poissons de roches qui doivent être très frais !
Avec l’huile d’olive, on fait tout revenir Pendant quelques minutes sans rien faire brûler. Puis on met, un par un, les poissons bien vidés. C’est ainsi que ma mère fait dans mes souvenirs.
On recouvre le tout, on noie avec de l’eau. On fait cuire à feu vif jusqu’à ce que ça bouille ! Aussitôt on abaisse le feu un peu pâlot, On bouille et on abaisse mais faut pas que ça rouille !
On passe au mixer ou au presse-purée, On filtre la mixture bien épaisse au chinois, Avec l’huile de coude et la cuillère en bois, On obtient une soupe, le reste est à jeter.
Prenez une rascasse et des rougets grondins, Le congre et la scorpène, le Saint-Pierre et la lotte, Enfin de la langouste, ne soyons pas radins, Ce n’est qu’un plat de pauvre, ça coûte pas sa culotte !
On recouvre le tout avec la soupe exquise, Rajoutons du safran et on refait bouillir ! Tout de suite on abaisse selon la taille requise, Après il faut servir, il ne faut pas faillir !
On dresse les assiettes avec de beaux croutons, Pains grillés et aillés et recouverts de rouille. Quelques pommes de terre finissent la tambouille, Par-dessus les poissons, puis versez le bouillon !
Sur les terres aztèques, au pays des mayas, J’ai vu l’arbre à pastèques qui fleurit au printemps. C’est un papillon jaune, nommé Baba Gaya, Qui m’a fait découvrir ce voyage éreintant.
Épuisant car le fleuve qu’on remonte en pirogue Est sauvage et peuplé de mille et un dangers. Après avoir couru les eaux de l’Orénoque, Les indiens sont farouches mais on s’est arrangé.
Après avoir franchi les terres des volcans, J’étais fier, intrépide et toujours passionné. J’ai croisé les forêts au milieu des toucans, J’ai gravi les sommets avec le cœur pionnier.
Puis au petit matin, au pied du Sombrero, La montagne sacrée vénérée des héros, Le papillon doré a guidé son troupier Et l’arbre fantastique s’est dressé à ses pieds.
Que le Graal me pardonne cette comparaison, Mais les fruits de cet arbre étaient si délicieux, Qu’ils m’ont redonné force et toute ma raison, C’est pourquoi je proclame qu’il est l’arbre des cieux !
Dimanche à l’apéro, à l’abri du Mistral, Tandis que le soleil rôtit tous les galets, Il va être midi, un coup bien théâtral, Pour boire un verre ou deux et puis se régaler.
Bouteilles translucides et pleines de couleurs, Pleines de jus de fruits ou de sacrée liqueur. Oublions nos soucis, oublions nos douleurs ! Trinquons à nos amis, trinquons à notre cœur !
Je verse une eau de prune dans une bouche brune, Je l’embrasse et l’alcool est meilleur et plus fort ! Je verse du houblon dans cette bouche blonde, Je lui donne un baiser et c’est le vrai confort !
Je cherche mon Larousse pour cette bouche rousse. Que vais-je lui offrir pour parfaire l’extase ? Peut-être une mousse pour lui flanquer la frousse ? Puis, pour la rassurer, je lui sers l’épitase !
Mais l’élixir exquis, c’est à tes cheveux gris Que s’accorde le mieux, l’alcool qui prend de l’âge. Une gorgée suffit, mon petit Mistigri, Pour capturer ton cœur et ton âme volage.
épitase : La partie du poème dramatique qui vient immédiatement après la protase ou l’exposition et qui contient les incidents qui font le nœud de la pièce.
Mars et Vénus unis, pas mal pour une fleur ! On pense pour l’amour, à un bouton de rose Mais pas au tournesol, ça ferait persiffleur ! Pourtant à bien y regarder, ce n’est pas si morose…
Une fleur de soleil pour une lune de miel, Garnie de rayons d’or autour d’un cœur de feu ! C’est bien plus radieux, beaucoup plus sensoriel, Qu’une petite rose, bonne pour un pot-au-feu !
De Mars, j’ai le symbole, dans la petite feuille, De Vénus, j’ai aussi le signe dissimulé, Conjonction au Soleil pour rehausser l’orgueil, C’est une fleur d’amour, pas même simulé !
Somptueuses délices de ce bouquet de Lys ! Dressées comme des hélices pour brasser mes idées, Animées par les fées sans aucun maléfice, Il m’insuffle l’esprit et m’a l’âme guidée !
Ce rose incandescent, c’est l’énergie du cœur ! Il m’apporte l’ardeur, le tigre du moteur ! Il rosit mon foyer, fait bouillir la liqueur Qui me monte à la tête et prend de la hauteur.
Le rôle de ce vase n’est pas à négliger ! Il supporte les fleurs, il s’accorde à mon corps. Il donne sa structure, il est mon obligé, Sur lui je me repose et pour longtemps encore !
Retranché dans mon nid, dans mes rêves d’enfant Je t’invite à me suivre et c’est affriolant ! Pour un trajet surprise et c’est l’enfantement Toi et moi dans le secret sans prise et c’est étourdissant !
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Lire à dos d’éléphant, quoi de plus attrayant ? Autant pour la mémoire que le besoin d’apprendre ! Après s’être nourri d’un roman distrayant Le cornac sait y voir et comment se défendre.
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Je t’aime aux quatre vents et mon souffle est plaisant ! Je souffle sur tes plaies et j’ôte tes douleurs. Sur ton cœur en souffrance, mon souffle est apaisant. Vois ! Tu reprends déjà tes plus belles couleurs !
C’est une petite fée, qui m’a dit à l’oreille Comment souffler très fort jusqu’à éparpiller Tous les maux de ton corps comme nul autre pareil Et pour mieux te guérir, je vais te déshabiller…
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Quand vulcain est en forme et que le ciel est lourd, Jupiter à la forge et Junon au foyer, Vous font rugir l’enclume sous les coups du balourd Qui frappe son marteau et le fait tournoyer !
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Impossible d’échapper à la loi des espèces Si le minet a peur c’est à cause des oreilles Quand on lui dit « Allo » dans ses ouïes épaisses Il interprète « À l’eau ! » et ce n’est pas pareil !
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Naître est le premier pas, Grandir est le second, Apprendre est le troisième, imiter vient après, Aimer, rire et jouer à gorges déployées Et se moquer du reste comme colin-tampon.
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Comme un coup de fouet, tout éclaboussée, Ma petite fée me fait de l’effet ! Fille de Neptune, la belle fortune ! Reine des lagunes couronnée de Lune.
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Ma vie est une musique gravée dans mon vallon, J’y ai inscrit mes peines au creux de mes sillons. Quand l’amour irradie par un soleil radieux, La joie souffle dans les arbres et moi, je suis heureux.
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Quand je pars en voyage, je prends ma libellule Elle est ma préférée, c’est un cadeau des fées Je lui monte dessus et je coince ma bulle Et ensemble on se fait des virées décoiffées !
On me l’a présentée, j’étais à la clinique Je ne pouvais m’asseoir ni même encore marcher Mais elle a su montrer combien c’était magique De franchir les obstacles, en dragon, enfourché !
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Un petit tête-à-tête juste pour commencer ! Juste un doigt de porto pour mettre en appétit. Une musique douce finement cadencée Et un peu de gaité avec trois confettis.
Voici pour ton plaisir quelques amuse-bouche. Ils font le cœur léger d’un goût de « reviens-y » ! Mais as-tu remarqué, à la deuxième couche, Ce mélange subtil qui met l’âme en transit ?
À présent je propose de mon meilleur champagne ! Je l’ai choisi pour toi à ses bulles si fines. Elles font monter l’esprit et battre la campagne Et verseront dans ton cœur toutes tes endorphines.
J’ai baissé la lumière pour bien mieux te détendre. L’orchestre aimablement nous propose une valse. Je t’invite aisément de peur de te surprendre À me donner la main pour une danse slave.
Enfin, pour le dessert, comme un bouquet final, J’ai mis du chocolat aux fruits de la passion. Et la touche finale à ce banquet fatal, C’est ma couche magique avec ma compassion.
Et subrepticement, lorsque tout s’assombrit, On le voit enjamber le mur de la clôture. Il se glisse sans bruit à l’ombre des lambris, Pour on ne sait jamais quelle nouvelle aventure.
Que vient-il dérober ? Qui vient-il enlever ? Vous le saurez demain peut-être au saut du lit, Quand vous verrez le cadre vide du Monet, Ou la place vacante du lit de votre amie.
Quand il vole un objet, il vous en remercie En laissant une carte sur la table de nuit. Mais lorsqu’il vole un cœur, jamais ne dit « merci » Car la dame enlevée ne veut pas faire de bruit.
Mais celles qu’il préfère, parmi toutes ses proies, Sont les veuves esseulées qui gardent leur trésor. Il leur vole un baiser puis, calmant leurs effrois, Les pénètre au profond et soustrait leur cœur d’or.
J’ai été son élève, c’est lui qui m’a appris À choisir les trésors et les belles-de-nuit. Il m’a tout enseigné et je sais, moi aussi, Comment ravir ton cœur dans ta chambre à minuit.
Tea for two, two for tea, j’en envie d’un bon thé Tic-tac-tic, tac-tic-tac, je connais la tactique Peu importe la fleur, il suffit de compter Sur les doigts de son cœur c’est plus aromatique !
Quand vient l’heure du thé l’après-midi d’été Je prends toujours le temps de bien me prélasser Sur les eaux bien tranquilles du fleuve du Léthé J’en bois l’eau de l’oubli, je suis désangoissé.
Juste cette comptine et je pars dans mes rêves Lâchant prise aux soucis que transporte la vie C’est l’hygiène de vie, un usage sans trêve Qui m’aide à surmonter et maintient ma survie.
Pour la belle aujourd’hui tout le monde participe. Il parait que nos courses, partout, ont fait école ! Et chacun veut défendre son beau « Leadership », Et chacun veut montrer qu’il est le fils d’Éole !
Eh bien, ça tombe bien car j’ai de l’ambition ! Pour conquérir ton cœur je lance une croisade. Tous mes beaux chevaliers vont me donner raison, Je serai triomphant pour donner l’accolade !
Le départ est donné et les vaisseaux volants Filent vers l’horizon toutes voiles dehors ! Moi, je suis bien en tête et je vais de l’avant Car j’ai le corps en feu et le cœur du Condor !
J’en ai pris tous les risques et bravé les dangers, J’ai failli démâter et souvent chavirer, Mille fois les grands flots ont failli me manger, Mais je tiens bon la barre et paré à virer !
Parfois c’est le destin qui unit les marins. À deux doigts d’arriver nos coques sont accrochées. Pas moyen de décrocher nos deux voiliers parrains Et nous gagnons ensemble nos deux cœurs rapprochés !
On se fait la revanche cet après-midi même ! Notre course d’hier soir m’a laissé sur ma faim. Tu l’as gagnée, c’est vrai, et mon visage blême Veut te reconquérir et te vaincre, enfin !
Ce n’est pas de ma faute si je suis dualité, Tous les mâles le sont et, puisque le mal est fait, J’y mets toute ma force et ma virilité À coiffer au poteau ma petite fée décoiffée !
Cette fois, j’ai l’avantage et toujours ta culotte, Bien fixée à mon mât, je sais, c’est plus fort que moi ! Ça me donne l’ardeur et l’œil de la hulotte Et ma voile est gonflée par Éole en émoi !
Mais je reste « fair-play » et ne fais pas barrage. Tu peux me dépasser et me prendre à la coque. Il n’empêche que j’ai sur toi un avantage : C’est que tu as envie de battre la breloque.
Et voilà ! J’ai gagné ! C’était presque facile ! Je te soupçonne même de l’avoir provoqué ! Mais j’ai vu dans tes yeux comment ton cœur oscille Entre aimer un marin ou aimer un guerrier !
Mon bateau est un mâle fier à la voile rouge, Ta felouque est femelle et sa voile est d’argent. On va faire la course jusqu’à la Pointe-Rouge, Si tu gagnes, je serai ton prince émergeant !
Souque ferme, matelote, et prends garde à la flotte ! Les vents sont avec nous et nous gonflent les voiles. Tiens bon ton gouvernail, sois le meilleur pilote, Si tu veux conquérir le titre des étoiles !
J’ai triché, je l’avoue, j’ai fixé ta culotte Tout au bout de mon mât pour attirer les fées. Ma bannière insolite n’est pas si rigolote, Si tu voyais l’effet sur les fées que ça fait !
Le soleil flamboyant nous servira d’arbitre. De son œil impartial il nous contrôlera. Si Neptune, à son tour, met sa voix au chapitre, Par son pouvoir des mers, il nous enjôlera !
Branle-bas de combat, c’est la dernière ligne ! Nous sommes coque-à-coque et le temps est serré ! Si les vents tiennent bon et si tu es bien maligne, Tu seras, j’en suis sûr, my leader préférée !
Emmène-moi naviguer sur le miroir de vie ; Où mes sens ne sont plus rien que des souvenirs D’un monde trop rigide qui m’a l’âme ravie, Qui grisaille les cœurs blessant les sous venir.
Ces maisons trop étroites me sont une prison, Les barreaux aux fenêtres barrent mon horizon, Les toits cachent mon ciel et je veux mes étoiles, Des serrures et des clefs, je veux mettre les voiles.
Ces reflets déformés parmi les eaux dormantes Cachent l’entrée d’un monde qui m’est inconnu. C’est la peur de lâcher qu’est la plus déprimante, L’inconnu de la mort va m’être reconnu.
Je vais briser le tain de la frontière infime. Celle qui ne permet jamais qu’un aller simple. Je n’ai peur de descendre au profond de l’abîme, J’ai un prolongement bien au-delà des limbes.
Cette barque insolite, c’est mon corps qui navigue Par le vent dans les voiles du cœur dédoublées. Sur les flots de mon âme j’irai jusqu’à Antibes Et j’y jetterai l’ancre de mon esprit troublé.
Si tu vois la vie en rose parmi tous tes chagrins bleus, Si tu as le cœur morose mais l’esprit tout radieux, Alors, arpente la rive jusqu’au bout du croisement Là, tu verras disparaître et tes peurs et tes tourments.
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Dans le désert de la vie, une petite fenêtre Seule offrira un abri, à l’âme qui s’aventure Si tu voles à l’aveuglette si tu sens tes craintes naître Suis alors ton intuition qui te mène à l’ouverture.
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Avant de se faire aussi grosse que le bœuf La grenouille a entrepris son entrainement Tous les matins de bonne heure elle gobe un œuf Et puis elle fait sa musculation fermement !
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C’était un tout petit pont, qui enjambait la rivière Il a connu des tourments et des larmes bien amères Les eaux ont tant débordé, engloutissant les bruyères Que le pont s’est déformé dans une arche de chimères.
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Ils sont courageux et fiers, intrépides et plein d’ardeur, Sur leur radeau de fortune, ils courent après les trésors. Ils vont cueillir les merveilles, récolter à même le cœur À la source de la vie, la grande cascade d’or.
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Quand je marche serein guidé par les grands arbres, Je ne m’attarde pas et je reste de marbre. Celle qui m’a appelé m’a tracé la voie verte, Ses fidèles soldats l’ont ainsi découverte.
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Sur le mur du cimetière, Six revenants sont assis Et chantent la nuit entière Le gai refrain que voici :
Dans notre carcasse, Le vent du vallon Produit quand il passe Un bruit de violon. Dans nos métacarpes Et nos osselets, C’est un chant de harpe Et d’ukulélé. Dévissant nos têtes Pour tambouriner, Prenant pour baguettes, Nos deux péronets. Soufflant de la flûte Gaiement tous les six Dans le trou occulte De notre coccyx.
Tous les vivants sont moroses, Plaignons leur malheureux sort Nous voyons la vie en rose Depuis que nous sommes morts.
Moi, je vais chez ma bell’mère À minuit pour l’effrayer J’mets la tabl’ de nuit par terre Et j’lui chatouille les doigts d’pieds!
Moi, j’aime à voir invisible Ma femme et son s’cond époux Elle lui fait des scènes terribles Ce que je rigole c’est fou !
Voici le réveil qui sonne Le jour succède à la nuit Sur le mur il n’y a plus personne Les revenants sont partis …
Encore une vieille chanson de mon enfance que m’avait apprise M. Codou, mon professeur de musique en 6ème et je remercie sa fille Anne Codou qui était ma camarade de classe et qui m’a aidé à en retrouver les paroles originales.
Tout au bout de la jetée, là où le soleil se couche, C’est là qu’elle a commencé, et mon cœur encore en bouge, Mon idylle pour une fée qui m’a sauté à la bouche, Un amour inachevé, là-bas sur la Pointe-Rouge.
Je suis tombé dans ses bras, en chutant d’une calanque, Je voulais reconquérir tout le mal à la racine, J’ai osé braver la mort en marchant dans les salanques, Mon cœur est tombé de haut dans l’amourette assassine.
J’ai jeté l’ancre mentale, dans le port de ce village, J’ai débarqué mon esprit, j’ai brûlé toutes mes barques, J’ai cessé de calculer, arrêter le bricolage, J’ai cessé de contrôler, stoppé toutes mes remarques.
J’étais trop dans l’abandon, elle était trop incisive ! J’étais dans le lâcher prise, elle avait tant de sagesse ! Moi j’avais l’âme canine, elle était une tigresse ! J’en ai serré les molaires, elle était persuasive !
Je lui ai tant envoyé de bouteilles à la mer Qu’elle s’est embastillée dans une geôle de silence ; Et quand j’ai voulu forcer un peu sa parole amère, Elle m’a jeté à l’eau avec une rare violence.
Que de belles perspectives dans ces ruelles magiques ! Je vois de beaux labyrinthes qui s’enfuient dans les traboules. Il n’y a pas de logique dans ces rues analogiques Et pour vous le démontrer, venez sans perdre la boule.
Cette ruelle s’enfonce profondément dans l’oubli De mes mémoires manquées, de mes actes inachevés. Tout au fond de la venelle, mes pensées sont affaiblies Et se meurent dans un lit, la mort veille à leur chevet.
À droite sont mes amours, la rue n’est pas très profonde. Elle n’a que quelques entrées, personne derrière la porte. À gauche sont mes souhaits, seul l’écho résonne l’onde Et le pire de mes regrets, que le diable les emporte !
Mon petit pont des soupirs, je l’ai souvent emprunté Quand j’étais contemplatif et malheureux en amour. Plusieurs fois j’ai cru mourir, cœur et âme défuntés, Plusieurs fois j’ai voulu fuir au pays du désamour.
Mais la petite fenêtre où brille une petite lumière, C’est toi l’amie qui m’écoute, qui me prête ton oreille. Aide-moi à repérer ton escalier auxiliaire Qui me fera découvrir la chambre de tes merveilles !
Encore un de mes secrets, fruits de mes comportements, Que je vais vous dévoiler, vous en comprendrez l’effet ! Chaque fleur de ce bouquet, de mon « moi » est un fragment, Une petite entité, comme une petite fée.
La première du bouquet, la petite primevère, C’est la fleur de l’impulsion, ma petite fleur pionnière. Le deuxième du bouquet, bouton à peine entrouvert, C’est la fleur de mes passions, et de mes belles manières.
Les grandes feuilles de fougères, ce sont tous mes messagers ; Ils me proposent leur aide et me donnent des solutions. Les pensées pour mes enfants, tous ces petits passagers, Les fruits de mes sentiments, mes graines de séduction.
Les fleurs couleur de soleil, sont l’image de mon Ego ; Elles expriment mon unité et montrent ma volonté ! Les petits épis de blé, agents médicolégaux, Sont pour ma sécurité, face à mes nécessités.
Chaque fleur a un visage, chaque fleur est mon image. Autant pour mes qualités, autant pour mes malfaçons. Chacune porte en son cœur, une part de l’âme sage, Par ma personnalité et c’est sans contrefaçon !
C’est une conversation entre les quatre éléments Allo ! Allo ! Ici l’Eau qui interpelle la Terre ! Au feu ! Au feu ! C’est le feu ! Répond dans un flamboiement ! Terre-à-terre, c’est la Terre à tous ses destinataires ! De l’air ! De l’air ! C’est le Ciel ! Écartant tous les nuages. C’est la communication qui fait trembler l’univers L’Eau murmure un chant d’amour de sa voix la plus suave Le Feu braille un chant de guerre avec sa voix de tonnerre La Terre ne parle pas, la Terre acquiesce sans doute Et l’Air transmet leurs messages, tout le monde est à l’écoute.
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Je l’avais arrosée avec beaucoup d’amour Elle a grandi soudain et sans faire de bruit Ses parfums enivrants font vraiment trop glamour Et je vais m’y blottir pendant toute la nuit.
Demain, c’est décidé, j’arrose le chaton Même dose comptée, même effet garanti ! Panthère, tigre ou lion ? On ira à tâtons Sous l’arbre tropical, sous mon beau méranti.
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Le bar est ouvert Allons prendre un verre Rien qu’un petit ver Au diable vauvert !
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Comme un fruit au bout de la branche Le soleil se change en orange Je vais m’en payer une tranche De ce fruit lumineux et étrange
Mais la biche aux abois qui passait par ici M’a dit : « Mon beau Monsieur, que vous êtes joli !» Comme je connaissais le corbeau, le renard J’ai gardé mon orange et souri goguenard.
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Pour écrire « je t’aime », je mets une tulipe. Pour t’inviter ce soir, j’en mettrai deux ou trois. Pour t’embrasser demain, j’en mettrai à ta lippe, Pour demander ta main, attachées en courroie.
Une tulipe rouge, juste pour dire bonjour, Une tulipe noire, juste pour dire bonsoir, La blanche du dimanche parce que c’est un bon jour, Et la bleue tous les jours pour passer de bons soirs.
Ce n’est pas compliqué de dire avec des fleurs ! Moi, j’ai tout un bouquet posé sur mon bureau. Quand je tape au clavier, sans être écornifleur, Je sais très bien comment faire le godelureau.
Tiens ! Pour faire un essai, je prends une fleur rouge. Je pense à t’embrasser, j’en ai l’eau à la bouche ! Je glisse l’enveloppe dans le bec d’un carouge Qui va te l’apporter et mon pli fera mouche !
Mais ma botte secrète, ma supérieure touche, C’est la tulipe d’or qui mettra dans ton cœur Cette petite clef qui m’ouvrira ta couche Et qui, de notre amour, sonnera le vainqueur !
Je partage mes poires, je partage mon vin, Je partage mes pommes, je partage mon pain. Si ma table est ouverte, c’est que je suis devin Et que j’aime bien rire avec tous mes copains.
Tu viens avec ton corps, je l’embrasse d’abord ! Tu viens avec ton cœur, je le serre d’ardeur ! Tu viens avec l’esprit, je le bois jusqu’à la lie ! Tu viens avec ton âme, je t’aime belle dame !
Couper la poire en deux pour le plaisir des yeux. Tes deux pommes tendues comme fruits défendus. Éviter les pépins sans faire le malin. Bien sucer le noyau avec un tord-boyau.
Pas besoin de payer, ce sera en nature, Tu pourras revenir et rester si tu veux, Car pour bien digérer, là-haut sous la toiture, J’ai installé pour toi un petit nid moelleux.
J’ai installé ce soir, là-bas, sous la tonnelle, Ce plat de bienvenue éclairé aux chandelles. Viendras-tu partager mon repas d’amoureux ? J’ai envie d’embrasser ton bouton savoureux !
Incompatibilité, peut-être à première vue. Ne sont-ils pas assortis ces merveilleux tournesols ? L’un rayonnant de soleil comme une danseuse de revue, L’autre arborant l’air austère aux aiguilles de sa boussole.
Madame le tournesol n’en ferait donc qu’à sa tête Tandis que ce beau Monsieur serait plutôt solitaire ? Ils sont de la même espèce, l’un est le Yang de la fête, L’autre est bien plus réservé, l’esprit un peu terre-à-terre.
Mais à regarder de près, en descendant aux racines, On voit qu’ils sont les deux bouts du même sarment de plante. Alors vous pouvez choisir : être frangin ou frangine ? Vous aurez, de toute façon, une âme ambivalente !
Pour récolter cette pomme, c’est très facile, en somme ! Choisissez une cueilleuse pas plus haute que trois pommes, Donnez-lui un coquetier en guise de panier d’osier, Elle en portera les fruits dans son joli chemisier.
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La coccinelle intrépide s’en vient dans cette fleur close Et les belles étamines lui chatouillent les élytres L’une d’elles gagnera de partager le lit rose Pour une passion d’amour dont la fleur sera l’arbitre.
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La marée s’est arrêtée cette nuit pile à minuit. Aussitôt sont arrivés les vaillants réparateurs. Ils ont nettoyé la mer jusqu’à l’aube et sans un bruit. Ce matin c’est terminé au soleil horodateur.
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Elle est fière et frivole, c’est la fille d’Éole. Elle danse en chantant la danse des sept vents. Elle tourne dans sa robe, fait claquer ses créoles, Les deux mains en arrière, les deux mains en avant.
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