Auteur/autrice : Maryvon Riboulet

  • Soldat Terre-Air-Mer-Feu

    Soldat Terre-Air-Mer-Feu

    Pour marcher dans le ciel il faut avoir des ailes.
    Pour courir sur les eaux il faut le pied marin.
    Pour marcher sur la terre, pas besoin de faire du zèle.
    Pour marcher dans le feu, là, on voit le pèlerin.

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  • La Fée aux fruits défendus

    La Fée aux fruits défendus

    On va encore dire que j’ai l’esprit mal tourné !
    Que je vois dans les femmes que de perversité !
    Mais voici une fille d’apparence innocente
    Qui cache bien sa malice de manière aveuglante !

    Elle tient dans la main une corbeille de fruits,
    Les deux seins dominant par un hasard fortuit !
    Tandis que sa main gauche met la main au panier
    Comme un appel subtil aux propos cancaniers.

    Mais je ne suis pas tombé de la dernière pluie !
    Je vais examiner les deux fruits défendus
    Et tester ce panier aussitôt cette nuit
    Pour bien vérifier ces propos prétendus.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La Fée Double-Face

    La Fée Double-Face

    Juste vêtue d’éther en guise de chemise,
    Elle cache son jeu d’une infime candeur.
    Elle joue de ses mains comme femme soumise
    Mais derrière le masque est sa fausse pudeur.

    Deux seins exorbités vous fixent du regard
    D’un pouvoir hypnotique mais aussi magnétique.
    Impossible d’échapper, elle n’a aucun égard
    À captiver votre âme de ses seins hérétiques.

    Si sa voix vous parait parvenir de son sexe,
    C’est qu’elle est ventriloque au timbre de sirène.
    Si ses cuisses frémissent, la vulve circonflexe,
    C’est pour mieux vous charmer sous votre souveraine.

    Cette femme a deux têtes et c’est vraiment complexe
    De faire la différence entre deux dimensions.
    De ses yeux ou ses seins, de sa bouche ou son sexe,
    Qui est réalité et qui est illusion ?

    Mamelons irisés et vulve murmurante,
    Elle est forte, la garce, et je ne parviens pas
    À me détacher de cette triche attirante !
    Qui saura prémunir de ses doubles appâts ?

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La Fée Casse-Noisettes

    La Fée Casse-Noisettes

    Son austère regard et son corps interpellent.
    D’une allure trapue de souche paysanne,
    Elle semble à première vue sortie de sa chapelle,
    On la croit bien naïve et bête courtisane.

    Elle ne révèle rien de tout ce qu’elle pense.
    Derrière ses yeux fermés son âme est insondable.
    Ses gestes sont limités avec indifférence ;
    Peu de charme opérant d’un attrait fécondable.

    Mais c’est toute sa force qui la rend si étrange !
    Elle arrive à dompter les mâles qui la conquièrent.
    Quand ils l’ont pénétrée de leur mâle phalange,
    Elle serre son sexe et broie leur aiguillère.

    Ses victimes l’appellent la Fée Casse-noisette !
    Elle se plait à serrer ses mamelles puissantes,
    Puis à serrer les fesses sortant de sa nuisette
    Et mimer de son sexe une étreinte cassante.

    Sa force herculéenne a son juste opposé :
    Si contre tout assaut elle riposte d’ardeur,
    Devant toute tendresse elle se montre disposée
    Et redevient câline en dégrafant son cœur.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La Fée Dentelle

    La Fée Dentelle

    Une tasse de thé, des fruits dans sa coupelle,
    Un petit pot de lait, quelques gâteaux sablés.
    Elle a l’air tristounet, ma petite fée dentelle,
    Mais ne vous fiez pas à son air accablé.

    C’est parce qu’elle voit toute cette poussière
    Qui encombre votre âme et ça la désespère !
    Mais son pouvoir secret c’est donner la lumière
    Au plus profond du cœur d’une source prospère.

    Pas si secret que ça ! Ce n’est que gentillesse !
    Elle vous prend la main juste avec compassion
    Mais elle le fait tant avec délicatesse
    Que la haine devient couleur de la passion.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La Fée Rapporteuse

    La Fée Rapporteuse

    Sœur ainée de la potière, elle a charge d’éducation.
    C’est elle qui accompagne tous ces petits récipients.
    Elle leur fait l’apprentissage dans la communication
    Et leur apprend à apprendre et recueillir l’excipient.

    Toute fée a son langage, le sien est dans les rapports
    Qu’elle entretient davantage avec l’âme poterie ;
    Le but de l’apprentissage résidant dans les transports
    Des potions et des breuvages et la chocolaterie.

    Ce matin elle vadrouille à l’école de cuisine
    Avec la fée Ratatouille, elle fait la gastronomie.
    Elle apprendra les secrets que l’on met dans les farines
    Élevées dans la sagesse des fées de l’agronomie.

    Elle suit bien les cours du soir pour les vieux pots ébréchés.
    Les recycle, comme il se doit, en leur trouvant des emplois.
    Dans les fêtes religieuses, elle sait les accrêcher
    En recueillant les offrandes et le fruit de leurs exploits.

    Elle est souvent silencieuse lorsqu’elle parle à ses pots
    Mais si elle n’est pas sourde, elle n’a rien à répéter.
    Tous ses élèves accumulent sa science par un dépôt
    Qui en fait une patine qu’on n’a pas à regretter.

    Mais elle est aussi fragile que ses enfants délicats.
    Le temps a semé des rides comme poinçon aux œillères.
    Mais la valeur de son art est dans les certificats
    Qu’on rapportés tous ses pots dans le secret des chaumières.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’oiseau télégraphe

    L’oiseau télégraphe

    Mais que crie donc l’oiseau sur sa branche accroché ?
    Est-il triste ou bien gai ? Est-ce qu’il rit ou il pleure ?
    Je vais lui demander et je vais m’approcher
    Maintenant ou jamais, juste quand sonne l’heure.

    – Dis-moi, joli oiseau, chantes-tu pour ta mie ?
    Cherches-tu à construire, veux-tu bâtir ton nid ?
    – Je chante dans le vent avec tous mes amis
    Pour transmettre un message jusqu’en Patagonie.

    – Pourrais-tu s’il te plait propager mon annonce ?
    J’ai une amie très loin dont c’est l’anniversaire !
    – Sois assuré, humain, jamais je ne renonce !
    Ton message est transmis à sa destinataire !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La Fée Potière

    La Fée Potière

    Elle donne la forme à ses tendres enfants,
    Au creux de son giron nourris de ses mamelles,
    Entourés de cheveux d’anges ébouriffants
    Et de deux bras aux fruits de ses amours jumelles.

    Ce matin je l’ai vue dans le champ du potier
    Pour enterrer ses morts, les confier à la terre.
    Mais elle s’est relevée et reprit son doigtier
    Pour enfanter encore son charme héréditaire.

    Cette nuit j’ai donné un peu de compassion
    Pour donner en son sein un peu de ma tendresse.
    Elle a plongé ses mains dans un geste passion
    Pour façonner l’enfant, fruit de son allégresse.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La montagne en rose

    La montagne en rose

    Lorsque je l’aperçois, au petit matin
    Sous le soleil naissant c’est la montagne rose !
    La nuit m’a fait l’amour dans ses draps de satin
    Et depuis en chemin, j’en ressens la névrose !

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  • Le cerf à la botte de Never

    Le cerf à la botte de Never

    On le revoit souvent notre Cerf Forever !
    On le voit arpentant son domaine le soir.
    Il vient de découvrir la botte de Never
    Et s’en va voir les biches le cœur rempli d’espoir !

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  • Les tortues à la queue-leu-leu

    Les tortues à la queue-leu-leu

    Si les tortues s’enfilent, ce n’est pas ce que vous croyez !
    Vos pensées imbéciles ne sont pas de partie !
    Elles forment un pont pour aller côtoyer
    Sur l’Île de la Tortue leurs amours perverties.

    Tiens ! Si ! Finalement vous aviez bien raison !
    C’est moi qui vis en rêve et suis un peu naïf…
    Pourtant je suis premier à faire des oraisons ;
    Il m’arrive d’en tailler à grand coup de canif !

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  • De cascades en château

    De cascades en château

    Il parait que les fées se sont penchées sur moi.
    Même la Carabosse était de bonne humeur.
    Mais je ne sais pas trop ni avec quel émoi,
    Je devrais ressentir un esprit bien charmeur.

    Mais au fur à mesure que je pose mes pas,
    Je rencontre ici là tout un monde de fées,
    De cascades en châteaux, tout ce monde est sympa
    Et m’insuffle des mots qui font beaucoup d’effet !

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  • La pêcheuse à l’aube

    La pêcheuse à l’aube

    Je dormais cette nuit, tu es partie sans bruit.
    C’était l’obscurité, pas encore l’aurore.
    Gardée par les étoiles et les belles-de-nuit,
    Tu t’es faite sentinelle parmi les météores.

    La nature en silence a veillé avec toi.
    Le vent dans les roseaux faisait trembler les toits.
    Puis le soleil royal a embrasé le ciel
    Par des milliers de roses camaïeux artificiels.

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  • L’aigle mémoire

    L’aigle mémoire

    C’était un soir d’hiver ou peut-être en été ?
    Je ne me souviens plus… Non ! C’était un matin !
    Près d’un lac je dormais… Non ! J’étais réveillé !
    Quand soudain ! Descendant d’une histoire sans fin,
    Dans un bruissement d’ailes apparu ma mémoire !
    Sous les traits d’un canard… ou peut-être d’un cygne,
    Semblant crever le ciel sans faire trop d’histoire…
    J’ai oublié le reste, c’est peut-être un bon signe…

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  • La Fée Ratatouille

    La Fée Ratatouille

    Perchées sur son berceau, les bonnes fées du Taureau
    Se sont bien concertées et sont tombées d’accord.
    L’enfant aurait sitôt le goût des pastoraux
    Fruits de la Terre-Mère qui collent au corps-à-corps.

    Las, la fée Carabosse n’était pas invitée !
    C’est ma faute, je crois, je l’avais négligée !
    Lorsqu’elle s’est approchée, on n’a pu éviter
    Qu’elle prédise une vie bien désorganisée.

    Comme un taureau assis, consciencieuse obstinée,
    Elle a su manœuvrer sa vie à la cuillère.
    Ses parents par bonheur étaient prédestinés
    Et lui ont tout appris de la ratatouillère.

    Elle fait sa magie dans le fond des marmites,
    Les papilles assurées et le geste précis.
    Tempérament de feu et le cœur dynamite,
    Elle règne en maîtresse et suit sa prophétie.

    Elle met au logis un rayon de soleil !
    Toujours vive et active mais jamais assagie !
    Sa cuisine est un art dont elle nous émerveille
    Dans les fumets des plats et de sa tabagie.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’éveil au port

    L’éveil au port

    Eaux dormantes au matin frémissant de l’aurore,
    Tandis que l’air sommeille et souffle doucement,
    Seul l’éclat des étoiles trouble l’entente d’or
    Entre mer et espace sans un débordement.

    J’allais tous les matins, à travers les ruelles,
    Goûter de la nature le rapport délicat
    Qui accorde les hommes à la mer sensuelle
    Et donne à leurs maisons le doux certificat.

    Noyés d’obscurité quelques heures avant l’aube,
    Les fantômes s’amusent dans les niches du port.
    Seuls mes pas répondent au froissement de leurs robes,
    Protections insolites d’un étrange support.

    Victorieux sans combattre et radieux conquérant,
    Semblant crever la nuit diluant sa lumière
    Et faisant miroiter les flots indifférents,
    Le peintre du matin ranime la poussière.

    Puis subrepticement les maisons se réveillent,
    Revêtent leurs couleurs et leur vie coutumière.
    Les bateaux ondoyant dans la crique surveillent
    Le moment du départ de leur vie poissonnière.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le langage des fleurs (Jusqu’au dernier œillet)

    Le langage des fleurs (Jusqu’au dernier œillet)

    C’est ainsi que nous fîmes au fil de nos amours ;
    Pour correspondre ensemble, nous échangions des fleurs.
    Parfois des fleurs de joie, parfois des fleurs d’humour,
    Faisions feu de tout bois et d’oiseaux renifleurs.

    Pour se voir tout de suite, une fleur émérite
    Et pour faire l’amour, une fleur dispensée.
    Durant un intervalle, juste une marguerite
    Pour dénombrer les jours avec une pensée.

    Et ainsi, tous les jours, que dura cet amour,
    Nous écrivions l’élan de notre compassion
    À l’encre de nos fleurs aux pétales glamour
    Et durant tout l’été, ce fut avec passion.

    Mais un beau soir d’automne, notre oiseau messager
    M’apporta un œillet comme un signe de deuil.
    Ma belle châtelaine avait déménagé
    M’envoyait cette fleur comme un dernier coup d’œil.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La plume messagère

    La plume messagère

    Une plume doucement glisse sur l’eau de l’étang
    Quel est l’oiseau messager qui l’a postée, voyagée ?
    Écoutez tous ! Pas un bruit ! Le murmure est inquiétant
    Un vieil oiseau, très âgé, va bientôt déménager !

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  • Les bains au savon de Marseille

    Les bains au savon de Marseille

    À Marseille, quand il pleut, nous, on se déshabille !
    Nous ôtons nos chaussures pour prendre un bain de pieds
    Puis le Tahiti-douche pour que nos cheveux brillent !
    Ceux qui se réfugient chez les maîtres pipiers
    N’ont vraiment pas envie de mouiller leurs espadrilles !
    Sous les parapluies rouges bien vite dépliés
    On voit ceux qui ont peur de s’laver en famille !

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  • La crique des pirates

    La crique des pirates

    Dans la crique des pirates, dans la nuit de contrebande,
    Tous les forbans se retrouvent dans la crique dérobée.
    Depuis l’Île de la Baleine, ils accostent tous en bande ;
    Ils s’en vont se reposer dans leurs grottes rénovées.

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  • Briser les chaînes

    Briser les chaînes

    Je me sers du soleil les matins au levant,
    Fixé sur l’attraction qu’il exerce sur moi.
    Et petit à petit j’écoute sous le vent,
    Mes chaînes qui se brisent, libérant mon émoi !

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  • Le langage des fleurs (Le message aux œillets)

    Le langage des fleurs (Le message aux œillets)

    Concerto pour trois oranges bien rangées dans leur château
    Trois petites fleurs étranges disposées dans ce pichet
    C’est la belle châtelaine que j’ai vue sur son bateau
    Qui m’a envoyé ces fleurs discrètement par le guichet.

    Chaque jour elle confectionne ces jolis bouquets d’œillets
    Elle leur confie ses histoires, ses peines et ses secrets
    Elle est triste et solitaire dans son petit nid douillet
    Mais elle espère une fuite par ces messages discrets.

    Moi, je connais le langage des fleurs et de ce bouquet
    Leur petit cœur si étrange m’a murmuré ses envies
    Demain je reviendrai vite près du château du Touquet
    Je vous raconterai la suite quand vous voudrez, à l’envi !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’Arbre de la Renaissance

    L’Arbre de la Renaissance

    Une boussole d’Or plantée dans les racines,
    Auréolée d’éther, engendrée de soleil.
    Arbre de création, ta couleur me fascine
    Et résonne en mon cœur et me sonne l’éveil !

    Arbre sacré de vie, tu chantes dans le vent,
    Tes branches me rappellent ma souche originelle.
    J’entends ton bruissement dans le soleil levant,
    Il remonte en mon corps, moi, ton polichinelle !

    Je m’accroche à tes pieds, profond dans mon passé,
    Jusqu’à me rappeler par où tu m’as vu naître.
    Dans un sexe de femme après la panacée
    De l’orgasme de l’arbre qui m’a fait apparaître !

    Les oiseaux en ton sein, me chantent les nouvelles
    Que tu cries à mon âme de ta voix de tonnerre !
    Les poissons à ta souche remuent dans ma cervelle
    La vase du péché depuis des millénaires !

    On dit que je suis fou, pervers pathologique,
    Mais c’est pourtant ta sève qui coule dans mes veines !
    Le fruit de la connaissance m’a rendu nostalgique,
    Mais c’est toi qui m’insuffle en mon âme écrivaine.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Mon bouquet du mois d’Août

    Mon bouquet du mois d’Août

    Il fait un peu « vacances », mon bouquet du mois d’Août !
    J’ai disposé les fleurs allumées de soleil,
    Bouquet étincelant, un briquet d’amadou,
    Une gerbe d’été à nulle autre pareille !

    Pas besoin de bougies pour mon repas du soir !
    Si tu reviens me voir au repas de minuit,
    Mon souper aux chandelles sera teinté d’espoir,
    Illuminant tes yeux aux papillons de nuit.

    J’ai mis mes souvenirs récoltés en chemin
    Durant mes promenades jusqu’au bord de la plage.
    Je les cueille au matin et, en un tournemain,
    Je berce ma brassée sans en faire étalage.

    Je leur ai raconté tous mes petits secrets,
    Mes chagrins et mes joies et toutes mes victoires.
    Pour mes peines d’amour, je reste assez discret
    Mais je privilégie mes meilleures histoires.

    Le langage des fleurs est de loin le meilleur !
    Je pourrai te l’apprendre si tu sais bien entendre.
    Mais de toutes expressions, parole de cueilleur,
    La plus belle à comprendre est celle de ton cœur tendre.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Je t’aime à tous vents

    Je t’aime à tous vents

    Lorsque j’aime d’amour, mon cœur est mon moteur !
    Tel un ventilateur ou l’hélice passion.
    Il me transporte là où mes mots sont porteurs,
    Je m’accroche à mes rimes qui se changent en traction !

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  • Les cygnes de l’Arche

    Les cygnes de l’Arche

    Les cygnes ne trompent pas l’arche de l’alliance !
    Au pays des sophistes, les cyclistes pédalent,
    Tous les autres freinent à mort pour la mésalliance,
    Certains se graissent la patte et les autres cavalent.

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  • Dodelinant sur la dune

    Dodelinant sur la dune

    Quand je vais dodelinant sur le dos de la dune
    Je vais m’imaginant sur ton dodu doré
    Je m’en vais modulant avec Pierrot-la-Lune
    Sur ton piano laqué, Sol Fa Si La Si Ré.

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  • L’écume des jours

    L’écume des jours

    C’est l’écume des jours, enfin… surtout le soir,
    Quand les touristes quittent les plages enchantées.
    Ils laissent en souvenir des tas de désespoir
    Qu’on nettoie le matin des poubelles déchantées.

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  • Joie et Tristesse, Peur et Colère

    Joie et Tristesse, Peur et Colère

    Mon corps a ses cinq sens et mon cœur en a quatre !
    Mon canal intérieur observe à sa façon.
    Parfois ses impressions sonnent un coup de théâtre
    Qui me fait ressentir comme des infrasons !

    Si la joie qui m’agite a ses béatitudes
    Et me fait éprouver même l’amour sacré,
    La tristesse reprend toutes mes habitudes
    Et m’aide à reconstruire mon être fracassé.

    Si mes peurs me tourmentent et me poussent à la fuite,
    Je retrouve toujours l’effroi qui m’accompagne.
    Seule la colère en moi, à mon âme induite,
    M’aide à les affronter et battre la campagne.

    Mais la joie qui m’enivre n’est pas le seul espoir :
    Les autres émotions me donnent de l’entrain.
    Si souvent la tristesse rime avec désespoir,
    Elle m’aide à oublier et panser mes chagrins.

    Quand la peur paralyse mes jambes et mes bras,
    Je la laisse traverser sans imprimer mon corps.
    Je connais ma colère et ses coups de cobra,
    Mais c’est Dieu qui me guide dans le meilleur accord.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’évasion Cannoise

    L’évasion Cannoise

    C’était dans ma jeunesse pour l’année de la flamme,
    J’étais allé à Cannes pour un baptême ardent.
    Sous un chapiteau blanc décoré d’oriflammes,
    J’allais cueillir mon âme à l’esprit débordant.

    Une fille du port brune aux yeux en amande
    M’a chaviré le cœur au moment du printemps.
    Le Saint-Esprit veillait sur mon âme en demande
    Mais mon cœur avait faim d’un jus d’amour chuintant.

    Avec tous mes amis, mes parents et mes frères,
    Nous allions en mission avec tous les chrétiens.
    Je n’avais pas beaucoup de loisir à soustraire,
    Je m’évadais au chant car j’étais musicien.

    Le matin nous marchions le long de la corniche
    Sous l’œil compatissant des bateaux amarrés.
    J’étais mal habillé et je n’étais pas riche
    Tous ces mondes hermétiques me faisaient bien marrer.

    Je me suis échappé des chrétiens et des riches.
    J’ai un peu culbuté la morale établie.
    Mon cœur, le Saint-Esprit, mon âme, en trio, trichent
    Et m’entraînent à présent dans les voies de l’oubli.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Les oreilles ont des murs

    Les oreilles ont des murs

    Prête-moi ton oreille, je te prête mon mur !
    Si tu ne m’entends pas je ne puis effriter
    L’écorce de ton cœur par un divin murmure.
    Je ne saurais crier, je préfère éviter.

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  • Là où va l’éléphant – 2

    Là où va l'éléphant - 2

    Pas besoin d’olifant ni même d’ailé-faon !
    Il ne faut pas montrer où vont les pachydermes !
    Les vieux au cimetière secret des éléphants,
    Mais la mère et le fils vont ensemble aux thermes.

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  • L’escadrille des Phénix

    L’escadrille des Phénix

    Juste jeunes cendrés à peine calaminés
    Ils apprennent ensemble de nouvelles figures
    Demain ils seront tous bientôt félicités,
    Porteront leurs gallons pour de belles envergures.

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  • La fortune aveugle

    La fortune aveugle

    La fortune est aveugle et avance guidée
    Par un poisson volant qui tient une lanterne.
    Comment pourrais-je faire pour la téléguider
    Vers ma petite porte, lui servir de gouverne ?

    J’aurai beau allumer toutes mes suspensions,
    Illuminer mes lampes et tous mes lampadaires,
    Cette fortune aveugle ne prêtera attention
    Ni à mes connaissances et ni à mes lumières.

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  • La dame de la glace

    La dame de la glace

    Aussi froide et austère qu’elle puisse paraître,
    Elle vit isolée dans son palais de marbre.
    Même pas son reflet ne fera transparaître
    La moindre compassion stérile dans son arbre.

    Où sont passées tes larmes, Ô ma Reine des glaces ?
    Sont-elles cristallisées au fond de l’étendue ?
    C’est à travers les larmes de perte de ta place
    Que tu retrouveras ta féminité perdue.

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  • Le Phénix sans-culotte

    Le Phénix sans-culotte

    Ça m’a surpris aussi ; un Phénix en soutif,
    En petite tenue, en petite culotte !
    Mais ne vous fiez pas à ce superlatif,
    Quand elle va s’embraser elle sera moins boulotte !
    Si son sexe en silex frotte sur l’abrasif,
    Elle sera le nouveau, le phénix sans-culotte !

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  • Le berger des barques

    Le berger des barques

    N’est-il plus beau métier que celui de berger,
    L’enfant de la nature et le fils de la mer ?
    Vers les étangs d’été qui vont les héberger,
    Il amène ses barques sur les rives amères.

    Il les a élevées sous le sein de leur mère,
    De fières embarcations qui font sa renommée.
    Il les a fait grandir tout au cœur de l’hiver,
    Les connait de leurs noms des lignées susnommées.

    Sur les plages sauvages, il guide son cheptel
    Avec ses chiens de mers et les cris des oiseaux.
    Sur les rives normandes au large de Brethel,
    Là où parlent les vents aux oreilles des roseaux.

    Les mémoires oubliées ne sont pas ignorées ;
    Les ancêtres des barques connaissent la légende.
    Quand la mer fut couverte de ses saints honorés
    Qui firent débarquement à la sauce allemande.

    Le soir on les entend agitant leurs grelots
    Après avoir surfé sur l’épaule des vagues.
    On les voit revenir lasses au fil de l’eau
    Délaissant leurs pensées fatiguées qui divaguent.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Capricorne solitaire

    Capricorne solitaire

    Elle vit au sommet du mont du Capricorne,
    Au tropique du nom, j’ai oublié lequel.
    Elle semble figée dans une allure morne
    Et semble m’ignorer sans aucune séquelle.

    Impassible et austère et d’aucune allégresse,
    J’ai toujours l’impression de lui être indifférent.
    Jamais elle ne montre un rayon de tendresse,
    Pas une seule fois j’ai pu dire « maman ! »

    Rigoureuse implacable, cette force tranquille,
    Du haut de sa montagne garde tous ses secrets.
    Jamais de ses trésors vous n’en verrez la pile,
    Ni de ses sentiments, ni de son cœur discret.

    Peut-être est-ce ma faute si je n’ai jamais su
    Comprendre ses manières et ses airs de gendarme.
    Mais je suis perturbé de m’en être aperçu ;
    Elle passe aisément d’un sourire à des larmes.

    Féminité durcie et enfant solitaire,
    C’est la mère sévère écrasée de reproches.
    Dans son être intérieur son cœur étouffe d’air,
    Elle est froide et distante et dure avec ses proches.

    Il est temps désormais de devenir adulte !
    Où-sont passées tes larmes  de ce que tu as perdu ?
    Tu es seule capable de rétablir le culte
    Et me montrer enfin tes pensées éperdues !

    Cette reconnaissance entraîne le dégel.
    Nous nous retrouverons au pied de la montagne.
    De ton palais de glace, j’atteindrai la margelle
    Et te retrouverai enfin comme compagne.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Retour à Antibes

    Retour à Antibes

    Ça fait bientôt un an que ça a commencé,
    Je reviens sur mes pas et tous mes souvenirs
    Reviennent aussitôt comme pour compenser
    Ce profond désarroi que je vois revenir.

    C’était l’été dernier dans les petits matins,
    J’arpentais des ruelles pour noyer ma tristesse.
    Je grattais mes semelles sur ce mont palatin
    Où régnait un silence de mort en détresse.

    Je partais avant l’aube au hasard des sentiers,
    Les étoiles brillaient dans l’éclat de mes larmes.
    Dans l’ombre des venelles et les trous des chantiers,
    Un soleil cornélien semblait sonner l’alarme.

    Je me faisais Sisyphe condamné à porter
    Tous les jours son fardeau jusqu’au bout de l’épreuve
    Et devoir tous les jours sans cesse supporter
    Vingt fois sur le métier recommencer mes preuves.

    Murée dans son silence, cette dame des glaces
    Ne manifestait pas la moindre compassion.
    J’envoyais mes messages, ne tenais pas en place,
    J’en sentais tous les jours la terrible passion.

    Reviendrai-je à Antibes sans le moindre regret ?
    Combien de souvenirs y resteront gravés ?
    Combien de pluies de larmes faudra-t-il y verser
    Pour écumer mes peines et mes chagrins laver ?

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’homme aux mille masques

    L’homme aux mille masques

    Une garde-robe de masques
    Pour tout moment de la journée
    Le soir, c’est un peu fantasque,
    Le matin, tout retourné
    À midi son corps est flasque
    Le lendemain est ajourné
    Qui sait si toutes ces frasques
    De son esprit mal tourné
    Ne lui feront pas porter le casque
    D’un esprit encabourné.

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  • Mille prières

    Mille prières

    Mille lampions en montgolfières
    Qui semblent défier le ciel,
    Qui montent comme une prière
    Au paradis existentiel !

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  • Le Matou Matheux

    Le Matou Matheux

    Si la Lune était un fromage,
    Le matou matheux s’interroger.
    Il ne serait pas au chômage
    Pour les souris à déloger !

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  • Demain, je vois rouge

    Demain, je vois rouge

    C’est décidé, demain je vois la vie en rouge !
    Hier, à tout venant, je voyais ma vie en rose
    Avant-hier, c’était pas drôle, j’avais l’âme bien morose
    Aujourd’hui, ma vie en vers fait que tout le monde bouge !

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  • La chaussée des géants – 1

    La chaussée des géants - 1

    Quel est le Léviathan qui bâtit la chaussée ?
    Cet escalier géant qui descend sur la mer,
    Je l’ai gravi un jour de mon âme exhaussée,
    Traversé par la peur et ses relents amers.

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  • La chute au prochain numéro

    La chute au prochain numéro

    C’est la chute finale, levons-nous dès demain
    Dans la chute royale, nous les républicains !
    Pour la chute des reins, voyez le bas du dos
    Et la chute sera au prochain numéro.

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  • Le langage des mains

    Le langage des mains

    Mime-moi de mille mains, parle-moi avec tes mains,
    Mon langage préféré, c’est parler à quatre mains.
    Jouons ensemble au piano, mettons nos mains au fourneau,
    Ensemble allons faire dodo, murmure-moi en porno.

    Dans le silence des mains, dans le règne des caresses,
    Je navigue sur des peaux où aucun bruit ne m’agresse.
    Pour te dire que je t’aime, je te caresse la joue,
    Pour réclamer un baiser, je te frôle ton joujou.

    Aucune langue étrangère à apprendre du bout des doigts.
    Juste toucher de la main pour exprimer ses émois.
    En cajolant ta peau douce je te fais venir à moi
    Et tendrement sur ta couche je t’aime comme il se doit !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Rouge, de préférence

    Rouge, de préférence

    Fruit de la vigne et du soleil
    Fils de la pluie et de la terre
    Grappe de sang, jus sans pareil
    Fille du vent, feu du cratère.

    C’est le nectar béni des dieux
    Un aliment fortifiant
    Consolateur de mes adieux
    Source de vie sanctifiant

    C’est un caviste qui m’a appris
    À reconnaître un bon tonneau
    L’eau de la vie et de l’esprit
    De nos grands chais, biens nationaux.

    C’est la boisson qui nous enfièvre !
    Du rouge pour goûter tes lèvres
    Du rose pour baiser tes joues
    Du blanc pour l’éclat des bijoux

    Ma mie, viens donc tremper tes lèvres
    Lève le coude, la croupe fière
    Goûte-moi ce vin de genièvre
    Embrasse-moi, ma sommelière.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La fleur de la conscience

    La fleur de la conscience

    Cet œil bleu me fascine de son indépendance.
    Sans cesser de me fuir il me nargue pourtant.
    Je ne supporte plus sa fière outrecuidance
    Qui fait de ma conscience cet air déconcertant.

    Je ne fuis pas mes peurs, je ne fuis pas mes maux,
    Ma conscience est à jour sans un seul découvert.
    Ou peut-être j’oublie, je ne suis pas gémeaux,
    Et je n’ai pas toujours mon glossaire grand ’ouvert.

    Je suis un peu « fleur bleue », c’est vrai, comme la fleur.
    Je n’ai pas de regret, je n’ai pas de remord.
    Peut-être regretté-je mes airs d’écornifleurs
    Que je donne en échange de ma peur de la mort.

    Un peu « trompe-la mort », un jour j’ai fait très fort ;
    J’ai défié la mort et mes os sont marqués.
    Dis-moi, petit fleur, ai-je raison ou tort ?
    De vouloir à ce point sans cesse me démarquer ?

    Elle est imperturbable et je souffre en silence.
    Sa quiétude à me laisser explorer ma faim,
    Me rappelle une histoire qui parlait de conscience :
    « L’œil était dans la tombe et regardait Caïn !».

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La semaine de la cocotte

    La semaine de la cocotte

    Le lundi, pas de surprise, la cocotte fait sa lessive.
    Le mardi, si c’est permis, elle va faire son marché.
    Mercredi, pour ses enfants, elle est très compréhensive.
    Le jeudi, pour ses amants, elle se fait enfourcher.

    Vendredi, pour son mari, elle va au restaurant.
    Samedi, pour ses amis, elle sort l’après-midi.
    Le dimanche, la cocotte, c’est pas très déshonorant,
    Fait la grasse matinée quelquefois jusqu’à midi.

    Pour briser cette routine, qui fait un peu déprimer,
    Je la distrais de mes rimes quelquefois un peu coquines.
    Elle se couche auprès de moi, juste en amie, pour rimer.
    Nous faisons les mêmes rêves, nous avons l’âme taquine.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Rentrez dans le rang

    Rentrez dans le rang

    Parfois on accepte celle qui sort du rang,
    Parfois on rouspète, en la remettant.
    J’aime cette fleur qui sort sa couleur,
    Jamais la teindrai, j’aime sa valeur !

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