
Que Monet voit Reims en couleurs –impressionnistes de surcroît –
On trouve tout à fait normal que l’art dépasse la pensée.
Lorsqu’il accouche dans la douleur l’œuvre qui graduellement croit,
Il en exprime tout le mal à force de le dépenser.
Le vert pourrait être l’espoir qui cherche à percer le chagrin
Transpiré par les bleus de l’âme qui lui noient l’amour dans le cœur.
Alors le rouge, en désespoir, s’écoule en grappe grain par grain
Coupé de rose par la lame du temps qui reste grand vainqueur.
Pourquoi peint-il la même chose autant de fois ? Comment ? Combien ?
Sans doute un parcours salutaire dans l’imaginaire immergé
Dans sa vie par métamorphose du mal qui se transforme en bien
Ou bien la mort en solitaire d’Icare tombant en mer Égée.
Tableau d’Anselmo Bucci.
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