
Monstres marins, monstres marrants, cyclopes et horribles chimères
Viennent agiter l’actualité dans mes rêves impressionnistes.
Des rêves plutôt cauchemardant qui font une synthèse amère
De la télé-réalité des Russes, Ukrainiens et sionistes.
Et je rêve du gouvernement qui fait ses lois à tour de bras,
Je songe au roi cyclopéen qui ne voit que ses intérêts ;
Je cauchemarde du parlement qui, par un abracadabra,
Trompe tous les européens par leurs propos invétérés.
Les politiciennes, de leurs voix de sirène, savent ensorceler
Les moutons qu’on ne peut compter car on s’endort sous leurs promesses.
Pas de recours ni de pourvoi envers ces rêves morcelés
De tous les ragots escomptés lors des sommets et des grand-messes.
La Reine Matrone aux dents longues m’a poursuivi toute la nuit
Avec son macaron brodé d’un drapeau de guerre violet.
Sa harpie, à la tête oblongue, baragouinant en rapanui
D’un quarante-neuftrois corrodé a essayé de me violer.
Heureusement l’aurore efface ces vilains rêves sur mes draps
Trempés de ma transpiration souillée des nouvelles du monde.
Alors la machine lavasse, après le séchoir, il me faudra
Vérifier l’expiration de chaque salissure immonde.
Illustration de Mark Schultz.
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