
La vie est un monde cruel où rien n’importe que la survie
Et l’on mange ou l’on est mangé car le pragmatisme est vorace.
La vie est un jeu sexuel ; on se reproduit à l’envi
Pour ne pas soumettre au danger la préservation de sa race.
Pour la sirène, c’est différent puisqu’elle se nourrit de naufrages,
De navigateurs solitaires, marins pêcheurs, vieux loups de mer.
Pour la marine, c’est atterrant mais pour l’océan, quel ouvrage
Que laver ces parasitaires le plus souvent au goût amer !
Or il y a marin et marin, le petit mince au goût d’anchois,
Le gros ventre imbibé d’alcool qui remporterait le championnat
Car pour faire un bon navarin, il faudrait des morceaux de choix
Et, comme on l’a appris à l’école, on ne fait qu’avec ce qu’on a.
Tableau de Jérémie Fleury.
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