Adama, l’alternative

C’eût été drôle, plutôt qu’un homme pétri de glaise passe-partout,
Que la Terre enfante et accouche d’une femme belle et stupéfaite.
Qu’à la naissance, Dieu la nomme « Adama » et ça change tout
Car la genèse alors débouche sur une histoire plutôt parfaite.

La femme peut très bien vivre seule ; Dieu est soumis à contrition
Et la supplie d’être une mère pour lui faire des petits-enfants.
Ne voulant pas d’un mari veule, elle pose alors ses conditions :
Son rôle sera éphémère ; de tout abus, on lui défend.

Quelque chose à dû mal tourner car Dieu a tout recommencé
Et c’est dommage. En tant que mâle élevé juste pour baiser,
J’aurais passé tant de journées à vivre une vie romancée,
Forniquer comme un animal et mourir d’amour embrasé !

Photo d’Erinthul.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *