

La porte paraît si fragile qu’il en tombe des giboulées,
Pluies abondantes aux Saints de Glace, frimas et gelées au printemps.
Le froid, sur les terres d’argile et les fissures craquelées,
Laisse l’empreinte qui verglace les chemins les plus éreintants.
De temps à autre, s’ouvre le seuil d’où ruissellent des eaux du ciel
Qui viennent goûter les sols gelés et saliver les dieux gourmands.
Et l’on voit renaître les feuilles et les bourgeons providentiels
Qui font les fleurs écervelées et les rameaux, pinces sarments.
Tableaux de Rafal Olbinski
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