La fin de Cupidon

La fin de Cupidon

« L’amour ne peut plus voyager, il a perdu son messager ! »
Chantait Moustaki qui n’avait pas vraiment d’autre information
Sur le mobile ensauvagé dont un prédateur enragé
Aurait usé car il savait par où transitaient les passions.

« Il suffit d’observer le vent ! » a-t-il avoué par la suite
« Les brises d’amour au printemps, les plus précoces sont les plus tendres ! »
Il est vrai qu’au soleil levant les jeunes amours sont en fuite ;
On quitte le nid à vingt ans tellement on n’en peut plus d’attendre.

Et c’est ici que Cupidon ajusta ses flèches en visant
Et c’est là qu’un gros chat tigré le faucha d’une patte adroite.
Les amoureux à l’abandon s’en retournèrent en devisant
Que la Nature, bon gré mal gré, s’était montrée bien maladroite.

Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux de le créditer.

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