
Lorsque son feu est culminant et la menace d’une éruption,
La femme amoureuse électrise tout son petit monde intérieur.
Par un caprice fulminant qui met son cœur en séduction
Et tout son corps d’une traitrise tout droit venue du postérieur.
Sa passion atteint l’apogée et bouleverse son univers ;
Elle décolle carrément direct vers le septième ciel.
Celui qui saura proroger cette ascension n’est pas pervers
Mais victime spontanément soumise au feu providentiel.
Et lorsque sa passion s’enflamme, la femme-flamme s’amourache !
Son cœur n’est plus qu’intensément plusieurs foyers en même temps.
Et celui que ce cœur réclame est carbonisé à l’arrache
S’il n’est pas lui, immensément, du même feu incandescent.
Quand le brasier devient solaire et que l’amour touche à l’absolu,
Les astres eux-mêmes en rougissent dans un vertige incandescent.
La femme plus protocolaire, projette au ciel son dévolu
Et l’homme, tout ébloui, s’y hisse un peu plus haut qu’il n’est décent.
Illustration de Milo Manara.
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